mardi, juillet 9 2013

Petite virée en France et en Allemagne

IMG_9113900.jpg

Partis de Baume les Dames, nous avons longé le Doubs et le canal du Rhône au Rhin pour rejoindre Bâle.

En suivant la frontière entre la Suisse et l'Allemagne nous sommes passés par Bad Sackingen, Laufenburg et Waldshut.

Après une petite incursion en Suisse du côté de Schaffhausen où nous avons admiré les Chutes du Rhin, nous sommes remontés Nord Ouest à travers la Forêt Noire en passant par Stuhlingen, Bonndorf, Titisee et Fribourg.

De retour en France, nous avons poursuivi notre périple en passant par Colmar et en visitant les villages typiques d'Alsace ; Kaysersberg, Riquewihr, Ribeauvillé. La traversée des Vosges, avec le Col de la Schlucht et la route des crêtes nous a permis de revenir à notre point de départ à Baume Les Dames.

Au total, à peu près 750 kms. Nous avons pédalé en très grande majorité sur des pistes cyclables ou des voies vertes.
Diversités des paysages avec de grandes parties plates dans la plaine d'Alsace et le long du Rhin en Allemagne, une partie beaucoup plus vallonnée en Forêt Noire et enfin, une partie montagneuse pour franchir les Vosges.



Un seul jour de pluie, l'avant veille de notre arrivée mais compte tenu du temps très maussade sur tout le territoire, depuis le début de cette 2013, nous pouvons être satisfaits de la météo. Alors qu'il pleuvait sur notre Limousin,nous avons même connu une période caniculaire durant les 3 premières journées.

Enfin, la diversité de nos hébergements, entre hôtels et chambres d'hôtes de différentes catégories et le fait de voyager dans un pays dont nous ne parlions pas la langue ont enrichi encore plus l'ensemble de notre séjour.

1 ère étape Baume Les Dames - Bart

lundi, juillet 8 2013

Petite virée en France et en Allemagne - 1 ère étape : Baume Les Dames - Bart

;Lundi 17 juin 2013.
Nous arrivons à Baume Les Dames, au coeur de la Franche Comté, après plus de 5 heures de route.
C'est ici, que nous allons laisser la voiture sur la place Jouffroy d'Abbans, située en bordure du Doubs.
Après un rapide pique nique, nous équipons les randonneuses et, il est près de 13 heures lorsque nous franchissons le pont sur le Doubs.
IMG_8954600.jpg



De l'autre côté du pont débute, pour nous, la piste cyclable qui doit nous conduire jusqu'à Bart, terme de cette première étape.


IMG_8955900.jpg


Nous sommes sur L'Eurovélo6, la véloroute qui relie l'Atlantique à la Mer Noire. Nous la connaissons pour en avoir suivi une partie lors de notre randonnée le long du canal du Centre en 2010.
Pour cette première journée, le soleil est au rendez-vous, il fait même très chaud puisque le thermomètre affiche les 34 °.
A la sortie du pont, à gauche, la piste est ombragée et nous rencontrons déjà de nombreux cyclistes.
Durant plusieurs kilomètres, la piste cyclable longe le Doubs.


IMG_8956600.jpg

La présence d'écluses nous rappelle que le Doubs est navigable mais nous n'y rencontrerons que très peu de bateaux contrairement à notre randonnée effectuée le long des canaux du Nivernais, de Bourgogne et du Centre en juin 2010. Ce sera une de nos déceptions.
A l'approche de la Roche Les Clerval, la piste cyclable s'écarte du Doubs. C'est par une petite route que nous atteignons ce hameau après avoir gravi notre première côte de la journée.
L'Eurovélo6 reste sur la route pour traverser Chaux Les Clerval et, à la sortie, la route longe à nouveau le Doubs pour remonter au village de Clerval.
Une rapide descente dans Clerval nous ramène à nouveau au niveau du Doubs ce qui nous permet de passer sur l'autre rive.
La très forte chaleur ayant fortement asséché nos gosiers, c'est ici que nous ferons notre première pause, confortablement installés à la terrasse d'un bar à la sortie de la ville.
La piste cyclable reprend sur l'autre rive du Doubs, passe sous l'autoroute A36 et, à hauteur de Pompierre sur Doubs, elle longe le canal séparé du Doubs. Pas de possibilité de se tromper à droite c'est le canal, à gauche c'est la voie ferrée !

A nouveau, le long du Doubs, la piste cyclable suit fidèlement ses méandres avant de s'en écarter pour rejoindre le hameau d'Appenans et traverser l'Isle sur le Doubs.

A la sortie d''Isle sur le Doubs, la piste n'est plus qu'un chemin de terre, les trous se font de plus en plus nombreux. Quelques centaines de mètres plus loin, l'herbe fait son apparition avec 2 traces bien marquées. 100 m plus loin, il n'y a plus qu'une trace et 100 m plus loin, nous arrivons dans les orties et devant des fils de fer barbelés !
C'est notre première erreur de parcours !

De retour à L'Isle sur le Doubs, nous devons nous rendre à l'évidence. Il suffisait d'être un peu plus attentif, la direction de la voie verte était bien indiquée. Ce que nous avons pris pour un changement de direction, n'était en fait qu'un changement de côté de voie de circulation. A méditer pour la suite. Dès qu'il n'y a plus de petits panonceaux verts, inutile de poursuivre plus loin.

Quelques hectomètres plus loin, la piste continue entre le canal, à droite et le Doubs, à gauche. Changement de rive à hauteur du hameau de Blussans.
Une petite pause, allongés à l'ombre sur l'herbe, au niveau de l'écluse de Colombier Châtelot, va nous faire le plus grand bien.

Jusqu'à Colombier Fontaine, la piste cyclable continue entre le canal et la voie ferrée.

La voie verte traverse Colombier Fontaine puis monte jusqu'au hameau d'Etouvans. Cette côte casse pattes, assez raide, va faire mal aux jambes. Au sommet, nous croisons tout un groupe de cyclistes hommes et femmes, bien éprouvés par la pente qui semble encore plus raide et plus longue de ce côté-ci.
Descente rapide pour retourner au bord du canal à Dampierre sur Doubs où nous retrouvons la piste cyclable que nous longeons jusqu'à l'écluse de Vaujeaucourt.

A Vaujeaucourt, nous devons traverser la canal puis le Doubs mais la circulation ne facilite pas la tâche. A la sortie du pont sur le Doubs, nous retrouvons la piste cyclable à droite et nous l'a suivons jusqu'à l'entrée de Bart où nous pénétrons directement au centre ville.

Nous dénichons rapidement l'Hôtel du Centre. Le patron sympa nous accueille et pour ce soir, nos randonneuses vont dormir dans la grande salle du resto !
Pour regagner notre chambre, il suffit de suivre les ... canards. Et, des canards, il y en a ! Des grands, des petits, des verts , des rouges, des jaunes .... Impossible de les compter mais il y en a plusieurs milliers !
La chambre est simple. Toilettes dans le couloir. Ce n'est pas le grand luxe mais la literie est confortable, c'est bien là l'essentiel.
En attendant l'heure du repas, une petite visite de Bart sur le Rupt s'impose. Nous allons vite en faire le tour !


IMG_8957600.jpg

La très forte chaleur nous contraint à nous replier vers la rivière que nous avons bien du mal à retrouver. Le Doubs a disparu ! Nous ne trouvons qu'un de ses affluents, l'Allan mais pas le moindre coin d'ombre et surtout beaucoup de broussailles !!!

IMG_8958600.jpg

Retour au centre, c'est finalement sur une petit square, près d'une chapelle que nous trouverons un peu de fraîcheur.
Pour cette première journée, nous avons accompli 57 kms avec seulement 3 côtes à escalader.
Nous avons découvert de très beaux paysages même si parfois nous avons trouvé une certaine monotonie le long du canal.

Le repas du soir est pris sur la terrasse de l'hôtel en bordure du Rupt. Mis à part les odeurs d'égouts, l'endroit est sympa.
Le patron, se fait un plaisir de présenter l'ensemble des convives. Ce soir la France est bien représentée. Nos voisins de table, des motards sont savoyards mais il y a aussi des basques et des bretons.
Cuisine familiale simple mais de bonne qualité.


Nous avons la chance d'avoir le clocher de l'église juste en face de notre fenêtre de chambre et en conséquence, nous aurons le privilège de ne pas être obligé d'allumer la lumière pour regarder l'heure. Les cloches vont sonner toute la nuit !
Comme il fait toujours aussi chaud et qu'un petit orage va même s'inviter en tout début de nuit, inutile de dire que nous avons passé une très bonne nuit !





Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : cliquer sur : Outil et modifier l'échelle. Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé




Etape suivante : Bart - Rixheim

Petite virée en France et en Allemagne - 2 ème étape : Bart - Rixheim

Mardi 18 juin 2013.

Après un petit déjeuner correct, il est temps pour nous d'attaquer cette 2 ème étape qui doit nous conduire jusqu'à Rixheim petite localité située au Sud Est de Mulhouse. Le patron de l'Hôtel de Centre et son épouse prennent le temps de venir nous voir partir.

Depuis quelques temps, ils reçoivent de plus en plus de cyclistes qui parcourent l'Eurovélo6. C'est une bonne chose pour eux.
C'est en tout cas, un lieu d'hébergement que nous recommandons ne serait ce que pour le rapport qualité/prix. Notre séjour nous a couté 70 euros soit moitié moins que chacune des autres étapes de notre périple.

Nous retrouvons la piste cyclable le long du canal du Rhône au Rhin. La journée s'annonce une fois de plus très belle mais aussi très chaude.
Quelques hectomètres plus loin, toujours sur une piste cycliste, nous longeons la route principale qui conduit à Montbéliard.
Après avoir franchi, le pont sur le Doubs, nous retrouvons la piste cyclable le long du canal.

Le balisage est toujours présent ce qui n'empêche pas de jeter de temps à autre un regard sur la carte posée bien en évidence sur la sacoche de guidon. Mais .... Stupeur ! De carte, il n'y a point et de sacoche de guidon, encore moins !
J'ai oublié cette dernière sur une table de la terrasse de l'Hôtel du Centre. A l'intérieur se trouvent tous mes papiers, l'argent liquide, la carte bancaire enfin tout ce qui ne doit pas être mis à la portée du premier venu !
Les 2 kms pour retourner à l'hôtel ont été accompli à une allure record mais, heureusement, la sacoche était toujours là, posée où je l'avais laissée.
Faut quand même le faire, parcourir 2 kms sans se rendre compte que la sacoche que l'on a en permanence sous les yeux n'est pas à sa place ! Ce n'est que le début du 2 ème jour et je suis déjà bien fatigué !

Remis de nos émotions, nous arrivons au Port de Montbéliard, joliment fleuri.

IMG_8960900.jpg


A la sortie de Montbéliard, changement de rive en passant par un pont ferroviaire. Non, bien sûr, pas sur les rails mais à côté de celles-ci, par un passage très étroit avec des virages à angles droits pour monter et pour redescendre du pont. Pas facile avec des sacoches !

La piste cyclable longe à nouveau le Doubs. L'endroit est beaucoup plus sauvage. Sur l'autre rive se trouve les usines Peugeot de Sochaux.

A hauteur de Brognard, il nous faut être vigilant et faire le bon choix entre le canal de Montbéliard à la Haute Saône, la rivière Allan et le canal du Rhône au Rhin, lui même divisé en 2 parties. Après être partis à gauche, nous faisons demi tour pour prendre, à droite, la piste cyclable qui franchit l'Allan puis longe le canal du Rhône au Rhin.



IMG_8961600.jpg



IMG_8962900.jpg



Un peu plus loin, nous changeons de rive à hauteur du hameau d'Allenjoie.

Après avoir franchi le pont sur la Bourbeuse qui alimente le canal, une longue ligne droite se présente à nous. Heureusement qu'il ne fait pas encore très chaud. Les arbres se font rares !
Le village de Bourogne situé à 1 km sur la gauche va nous permettre de faire quelques courses à notre magasin favori, le petit Vival du coin.
C'est pour nous l'occasion de faire un brin de conversation avec la gérante. Elle n'a pas l'air d'avoir le moral et rapidement elle va nous parler d'insécurité. Même dans ce petit village qui nous parait pourtant bien paisible, des voitures ont brûlé la semaine dernière.

Retour au bord du canal où nous retrouvons de grandes lignes droites. Nous prenons le temps de prendre quelques photos des navigateurs, à plume d'abord et d'un des rares bateaux que nous avons rencontré.



IMG_8964600.jpg



IMG_8963900.jpg



IMG_8965600.jpg



A l'écluse de Brebotte, nous faisons notre petite pause matinale avant de repartir sur les longues lignes droites le long du canal.

Quelques kms plus loin, l'heure, mais aussi le ventre, nous indiquent qu'il est temps de trouver un coin sympa pour le pique nique.
Il fait maintenant très chaud et nous recherchons donc à la fois, un banc et un peu d'ombre. Le "et" va nous causer problème durant de nombreux kms. Des bancs, il y en a, avec parfois même des tables mais, en plein soleil! De l'ombre, il y en a parfois, mais toujours sans banc !
C'est ainsi que nous passons à Montreux Château puis à Montreux le Vieux.
A Valdieu Lutran, 11 écluses se succèdent ce qui nous rappelle l'échelle de Sardy sur le canal du Nivernais et les écluses de Marigny sur le canal de Bourgogne.
Nous sommes en partie descendante. Notre ventre criant toujours famine, l'allure augmente !
De gros travaux routiers, sur notre droite, avec beaucoup de poussière et de bruit vont nous faire aller encore plus loin.
Au port de Dannemarie il y a bien des tables mais une fois de plus, elles sont en plein soleil.
Enfin, à la sortie de Hagenbach, dans une grande ligne droite, à l'ombre d'une colline boisée, nous trouvons notre bonheur. Un banc nous y attend.
Le cadre n'est pas idyllique et l'eau du canal est d'une couleur marron, sans doute en raison des travaux que nous avons rencontré plus haut. Tant pis, il est plus de 13 h, le saucisson ne peut plus attendre !

Reprenant notre cheminement, au bord de la piste cyclable, une petite guinguette, à la sortie d'Illfurt, très bien placée entre la route et le canal, ne nous laisse pas indifférents. On ne pouvait pas rater cette pause café confortablement installés, à l'ombre d'un arbre.


IMG_8966600.jpg



IMG_8974600.jpg



Quelques kms plus loin, nous faisons une rencontre avec un grand emplumé bien sympathique et surtout beaucoup moins sauvage que ses congénères.


IMG_8975600.jpg


IMG_8979900.jpg


Nous traversons Zillisheim puis Brunstatt en suivant le canal et la voie ferrée puis, c'est l'arrivée à Mulhouse où, devant nous, se dressent le temple et l'église Saint Etienne avec à gauche la Tour de l'Europe. .


IMG_8981600.jpg


Plusieurs voies ferrées se rejoignent, signe que la gare n'est plus très loin. Au bord du canal, près d'un pont passerelle, nous faisons une pause.


IMG_8982600.jpg


L'endroit n'est pas très calme, avec le passage au ralenti de nombreux trains mais nous n'avons pas pu résister. Cette pelouse en pente, à l'ombre des arbres, nous a semblé l'endroit idéal pour y faire une petite sieste.

Le plus dur reste à faire. Ne pas se perdre dans Mulhouse que nous devons longer par le sud. Nous décidons de suivre l'Eurovélo6. La piste est très fréquentée, cyclistes, rollers, piétons, se côtoient sans aucun problème. Un vélo couché, totalement caréné et d'une belle couleur jaune nous dépasse après nous avoir signalé son approche d'un petit coup de sonnette. Visiblement, c'est un habitué des lieux. 10 secondes après, tel un obus, il a totalement disparu !

Notre souci, c'est de trouver la rue de Bâle. Nous y parvenons après avoir franchi un grand carrefour avec des feux de trafic et beaucoup de circulation et ceci à 2 reprises parce que nous nous sommes encore trompés ! Cela nous fait tout drôle de rouler au milieu des voitures et des camions ! Où est passé la piste cyclable ?

Nous la retrouvons le long de la rue de Bâle, et nous laissons sur notre gauche la voie verte que nous retrouverons demain matin.

Rixheim est située dans la banlieue sud est de Mulhouse. Pour rejoindre notre chambre d'hôte, nous traversons la ville par la rue commerçante. Le plan en main, nous trouvons facilement notre lieu d'hébergement, la Grange à Elise. Seul problème le portail d'accès est fermé et personne ne répond à l'interphone. En relisant les papiers de réservation nous constatons que l'accueil ne se fait qu'à partir de 18 h. Voilà qui nous laisse du temps pour ..... aller se rafraîchir et s'offrir une glace au salon de thé que nous avons remarqué en passant dans la petite rue commerçante.

A 17 h 30, après avoir fait le tour de la ville, nous retournons à la chambre d'hôte et cette fois-ci le portail est ouvert. Nous y sommes très bien accueilli par Josiane la maîtresse des lieux.
La Grange à Elise est une grange de village restaurée. C'est le grand luxe ! Dès l'entrée, on est sous le charme ! Décors remarquables ! Très beaux meubles ! Chambre très luxueuse à l'étage. Salle de bain moderne d'une propreté irréprochable ! Bibliothèque et livres anciens ! Coin piano ! Charmante mezzanine ! Petit jardin bien aménagé avec un petit bassin.
Heureusement que nous avons roulé sous le soleil, si nous étions arrivés tout trempés, honnêtement, nous n'aurions pas osé prendre possession de notre chambre.
Nous sommes très certainement les premiers cyclistes randonneurs qui pénétrons dans ce petit paradis malgré cela, nous avons été reçu avec une extrême gentillesse et beaucoup d'attention.


IMG_8983600.jpg


IMG_8986600.jpg


IMG_8991600.jpg


Après avoir fait, à pied, une petite balade en montant jusqu'à l'église, nous redescendons pour prendre le repas au Raisin. Patronne avenante. Repas très copieux pris sur la terrasse couverte où il fait encore très chaud. Charmés par la chorale qui répète dans le bâtiment voisin. Dommage que la patronne pousse à la consommation en insistant pour que nous prenions une bouteille de rosé bien fraîche et devant notre refus, en suggérant, toujours avec insistance, de ne prendre qu'un seul petit verre de ce même breuvage. Nous boirons de l'eau mais pas en carafe, l'eau plate nous est imposée, en bouteille, et comme il fait très chaud nous en boirons 2 ! Excellent repas pour 63 euros.

Nouvelle balade dans Rixheim pour digérer. Nous attendrons en vain l'arrivée des cigognes sur le toit du bâtiment de la chorale. Petit tour de ville en passant devant le musée du Papier Peint puis devant une maison typiquement alsacienne.


IMG_9008600.jpg



Cette 2 ème journée se termine.
Avec 36 degrés, les records de chaleur pour un mois de Juin ont été approchés dans la plaine d'Alsace. Au compteur, près de 80 kms totalement plats.
Nous avons aimé : la tranquillité le long du canal avec ses parties ombragées.
Nous avons moins aimé : Les longues lignes droites un peu monotones sous le soleil et la circulation à la sortie de Mulhouse.

Après une nuit où nous avons encore eu chaud, nous prenons un petit déj très raffiné sur la petite terrasse. Tout est absolument parfait !
Excellent séjour pour, il est vrai, une centaine d'euros mais, il n'y a absolument rien à redire.

Les propriétaires ont la gentillesse de venir saluer notre départ en nous souhaitant une bonne route.




Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : cliquer sur : Outil et modifier l'échelle. Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé





Etape suivante : Rixheim - Bad Sackingen

dimanche, juillet 7 2013

Petite virée en France et en Allemagne - 3 ème étape : Rixheim - Bad Sackingen

Mercredi 19 juin 2013

Nous quittons Rixheim, en sens inverse de notre arrivée, en prenant la direction de Mulhouse pour retrouver la voie verte que nous avons repéré la veille.
La voie verte longe Rixheim, plein sud, en direction de Bâle.

Le soleil est toujours au rendez-vous et le parcours toujours aussi plat.

Premier incident du jour. En passant dans un trou de la chaussée, ma sacoche avant gauche se détache et traverse toute la route. Heureusement que personne ne venait en face !
Hier, j'oublie la sacoche de guidon et ce matin, j'attache mal mes sacoches ! Je m'arrange pas en vieillissant !

Un peu plus loin, nous rencontrons un couple de cycliste qui, à Baume les Dames, nous avait indiqué le chemin de Montbéliard. Depuis Saint Nazaire, ils ont parcouru toute l'Eurovélo6. Ils ont terminé leur parcours hier, à Mulhouse, et aujourd'hui, ils font l'aller retour Mulhouse Bâle.
Ils ont eu la chance de faire tout leur parcours sans se mouiller ce qui cette année est un exploit. Sans les sacoches qu'ils ont laissés au camping, ils roulent plus vite que nous. En nous souhaitant de connaître les mêmes conditions météo, ils disparaissent rapidement.

La piste cyclable longe le canal du Rhône au Rhin qui est maintenant beaucoup plus large. De l'autre côté du canal, quelques pêcheurs profitent de la fraîcheur matinale.
La piste est empruntée par beaucoup de cyclistes, des cyclo randonneurs mais aussi des cyclistes du coin. Si les cyclo randonneurs nous saluent en nous doublant, ce n'est pas toujours le cas de certains cyclistes qui se prennent pour des champions du monde !

Comme les 2 jours précédents, les bateaux sont aux abonnés absents. Il ne nous reste plus qu'à photographier papa et maman cygne et leurs petits cygneaux.


IMG_9011600.jpg


Tous les signaux étant au vert, nous poursuivons notre avancée le long du canal. Quelques petits faux plats nous rappelle que pour avancer sur un vélo, il faut tout de même un peu pédaler !
Sur le canal, il y a quelques ilots avec, bien en évidence, des panneaux interdisant d'accoster.

Hésitation au Pont de Niffer. Les panneaux n'étant pas très bien orientés, nous hésitons par deux fois à changer de rive. Un cyclo randonneur allemand, arrivé en même temps que nous, connait la même hésitation. Par quelques mots et surtout par gestes, nous nous indiquons mutuellement la bonne direction. Il faut effectivement changer de rive.

IMG_9012600.jpg


IMG_9013600.jpg

Après avoir passé le Port de Kembs nous décidons de quitter le canal pour aller faire les courses dans la ville située sur la rive droite. Nous cherchons vainement une épicerie. A la boulangerie, nous retrouvons pour la dernière fois le couple rencontré à Baume les Dames. Eux aussi cherchent en vain une épicerie mais ici, point de "Vival".

Nous repartons de Kembs avec le canal à notre gauche. Nous roulons désormais sur une piste en terre parfaitement entretenue. Traversée de Schaeferhof puis changement de rive à Rosenau. Très longue ligne droite ombragée avec de nombreux cyclistes et piétons.



Peu après Rosenau nous faisons notre pause matinale sur une petite aire de pique nique ombragée, en bordure de la piste cyclable.
Il nous faut, à nouveau changer de rive pour rejoindre Village Neuf puis Huningue.
Nous commençons de traverser Huningue en suivant la piste. L'endroit est animé par un groupe de jeunes scolaires qui font du canoé, pour les uns, et de l'escalade pour les autres. Le mur d'escalade est original puisque du sommet s'écoule une petite cascade. Après l'effort, la douche !

Brusquement la piste prend fin au bord du canal. Comme nous sommes toujours à la recherche d'une épicerie, ça nous arrange. Après avoir traversé le canal, nous trouvons une épicerie, au centre d'Huningue. A l'intérieur, il n'y a pas grand chose. Nous cherchons désespérément du jambon. Nous demandons où il se trouve à la dame qui tient la caisse. Au regard qu'elle nous jette, nous comprenons, mais un peu tard, que nous sommes entrés dans une épicerie musulmane ! La dame a dû penser que l'on se foutait de sa gueule !
Nous ressortons avec quelques tranches de salamis de dinde et 2 tomates. Pour le jambon et le saucisson, c'est loupé. Nous voulions aussi des chips et des sardines, c'est aussi raté.
Il n'y a pas d'autres épiceries à Huningue qui pourtant est une ville assez grande. C'est la mort du petit commerce !

Retour au bord du canal où un panonceau vert, désormais bien familier, nous indique la direction de Bâle, sur notre droite.
La piste cyclable longe un grand boulevard puis commence à monter au milieu d'importantes usines et durant tout ce trajet, nous aurons le plaisir de respirer les fumées. Bonjour la pollution !
Au sommet de la côte, nous arrivons à un poste frontière et je comprend alors que nous sommes bien à Bâle mais du côté Suisse. Ce n'est pas ce que j'avais prévu. Où se trouve donc cette fameuse passerelle des 3 nations, la plus longue au monde réservée aux cyclistes et aux piétons ? Nous devons la franchir pour passer le Rhin et aller en Allemagne.

Reste plus qu'à demander notre chemin. Interrogeant un premier passant, je constate avec surprise qu'il ne comprend rien à ce que je lui baragouine. Nous sommes pourtant à 25 m de la France et il ne parle pas un mot de français ! Voilà qui annonce de belles réjouissances pour les 3 jours que nous allons passer en Allemagne !

Nous repassons le poste frontière. Une jeune suisse va nous renseigner. Elle ne parle que quelques mots de français mais nous arrivons à nous comprendre en anglais. Nous devons redescendre la bosse que nous avons monté pour rien. Par chance, une seconde piste cyclable va nous permettre d'éviter le secteur des usines. Cerise sur le gâteau, la piste nous conduit jusqu'à la rue de notre fameuse épicerie ! Ironie du sort, la passerelle des 3 Nations se trouve dans une rue adjacente à seulement une cinquantaine de mètres. Nous avons fait un détour de près de 5 bornes absolument pour rien...... enfin, non ! Nous avons respiré le bon air de la Suisse !

Nous voici donc au bord du Rhin. Une imposante péniche, lourdement chargée, passe sous la passerelle. Enfin, nous pouvons voir un bateau. Il était temps, Bâle est le dernier port du Rhin accessible aux péniches.

IMG_9016900.jpg


IMG_9017600.jpg

L'accès à la passerelle se fait en 2 montées avec un virage à 360 °à mi pente mais, même avec les sacoches, çà passe !

De l'autre côté de la passerelle, c'est l'Allemagne. Nous entrons dans Weil-am-Rhein qui fait partie de l'agglomération de Bâle.
Il est midi, et la ville est très animée.
Nous traversons Weil-am-Rhein en suivant les panneaux de la voie verte et de l'Eurovélo6. Après plusieurs intersections, nous nous retrouvons sur les quais, le long du Rhin.
C'est un endroit très fréquenté avec plusieurs stands de restauration rapide où se retrouvent de très nombreux habitués
Les quais sont très longs et il y a du monde partout. Nous arrivons tout de même à trouver un banc de libre, c'est ici que nous allons faire la pause repas.

IMG_9029600.jpg

Devant nous, sur l'autre rive, c'est la Suisse. 4 ponts sur le Rhin permettent d'accéder à la ville de Bâle.

IMG_9020600.jpg


IMG_9019900.jpg

S'il y a beaucoup de gens sur les quais, il y en a aussi dans l'eau ! Ce qui est bizarre, c'est qu'ils vont tous dans le même sens et pour cause, ils se laissent porter par le courant extrêmement fort du fleuve. Remonter le fleuve en nageant semble impossible. Ils ont tous accroché à leur cou ou sur le dos, un petit sac coloré que nous prenons d'abord pour des bouées.
Nous apprendrons plus tard que de nombreux Bâlois sortent des bureaux en slip de bain et rentrent chez-eux à la nage. Même les enfants sortent de l’école en caleçon de bain, pour se jeter dans le Rhin et rentrer à la maison.
Ils mettent leurs vêtements et leurs affaires dans un sac étanche qui leur sert de flotteur, puis ils n’ont plus qu’à se laisser porter par le fleuve. Le sac est coloré pour leur permettre de rester visible par les bateaux. C'est certainement le moyen de transport le plus écolo !

Le courant du fleuve est tellement fort qu'un câble suspendu en l'air permet à un bateau de faire la navette entre les 2 rives. On doit reconnaître que l'on en a pas vu l'utilité puisqu'un pont se trouve à seulement 300 m en amont. Toujours est-il que le bateau n'a jamais traversé à vide, loin de là !

IMG_9024600.jpg



Nous quittons la banlieue de Bâle sur la piste cyclable qui longe la route.
Après avoir traversé les petits villages de Grenzach, Wyhlen et Herten par petite montée le long de la grande route nous rejoignons Herten.
Toujours sur une piste cyclable qui suit la route, nous arrivons à Rheinfelden.
Il fait toujours aussi chaud. Un bar va nous permettre de nous rafraîchir. Difficile de se faire comprendre pour commander un jus d'orange et un coca. J'ai bien amené avec moi un petit lexique de traduction français- allemand mais aucun des mots que je recherche ne s'y trouve ! Une carte posée sur une table va nous aider à passer commande. Nous voulons régler lorsque la serveuse nous amène les boissons mais celle-ci refuse ! Super ! Notre bonne tête de français un peu pommés a du bon, on nous offre les boissons, c'est sympa ! Nous déchantons 30 secondes plus tard lorsque le patron arrive. Ici, les serveuses ....... servent et le patron....... encaisse !

A la sortie de Rheinfelden, en suivant les panneaux de la voie verte , on se retrouve sur le pont qui traverse le Rhin. Comme dans beaucoup d'autres endroits, la ville est coupée en 2 par le Rhin. D'un côté Rheindelden Allemand, de l'autre Rheinfelden Suisse. Des deux côtés, il y aussi une voie verte, d'où notre erreur.
Il nous faut donc faire demi tour et remonter dans la ville où nous trouvons un second panneau qui nous permet de rester en Allemagne. Une descente très pentue, par un petit sentier ombragé et frais, nous permet de retrouver le Rhin.

IMG_9031600.jpg

Barrage sur le Rhin à la sortie de Rheinfelden.

IMG_9034600.jpg

Quelques kms plus loin nous arrivons au chateau de Buggen où nous pouvons photographier nos premières cigognes.

IMG_9039600.jpg


IMG_9038900.jpg


IMG_9043600.jpg

Petite côte pour quitter le château puis, la piste s'éloigne du Rhin, longe la voie ferrée puis passe en dessous pour rejoindre le hameau de Riedmatt que nous traversons après avoir coupé la route de Bad Sackingen.

A la sortie du village, la voie verte repasse sous la route puis plus loin sous la voie ferrée que nous longeons à nouveau en se rapprochant des rives du Rhin. Incursion dans le village de Schwôrstadt.

Retour le long de la voie ferrée où nous faisons une pause sur un banc tout en étant bercés par le passage réguliers des petits autorails rouges !

Nous retrouvons le Rhin à Wallbach. Sur la piste ombragée, les cygnes occupent tout le terrain. Il faut slalomer pour les éviter.

IMG_9044600.jpg

Poursuivant notre route, un bruit attire notre attention. Des chevaux semblent arriver derrière nous au pas de course. Sur cette étroite piste en terre, il ne va pas y avoir de place pour tout le monde !
Le bruit se rapproche, on s'apprête à se garer lorsque passe à côté de nous, sur le canal, 2 cygnes en plein envol. Leurs grandes ailes battent l'eau régulièrement ce qui explique le bruit. Ils leur faut bien 200 m pour décoller !

La piste en terre se transforme en un chemin très étroit avec même un passage avec un escalier et quelques orties ! Nous avons très certainement voulu suivre de trop près les berges du Rhin, nous sommes plutôt sur un sentier emprunté par les pêcheurs et les promeneurs.

Revenus sur une piste plus adaptée, nous ne tardons pas à atteindre Bad Säckingen.
En se guidant du plan, nous traversons le centre ville par les rues commerçantes. Près de la gare, il nous faut nous résoudre à demander notre chemin pour rejoindre l'Hôtel Schweizerblick. Comme c'est plus facile à lire qu'à prononcer, je présente les papiers de réservation à une jeune femme qui s'apprête à prendre un vélo sur le parking de la gare. Avec quelques mots d'anglais, nous arrivons à nous comprendre. Elle nous invite à la suivre.
2 rues plus loin, elle pénêtre dans un parc. Elle monte dans les allées, à fond la caisse tel Pantani dans l'Alpe d'Huez. Elle s'essouffle rapidement mais continue d'accélérer. Je remonte à sa hauteur pour lui dire de ralentir ce qu'elle fait tout de suite, ravie d'une telle proposition. Elle a dû nous prendre pour des champions et elle avait peur de nous ralentir !.
Après 500 m de montée supplémentaire, elle s'arrête enfin sur la droite et, entre 2 essoufflements, elle nous fait comprendre que l'hôtel se trouve encore 300 m plus haut. Pas de chance pour elle, j'ai choisi l'hôtel qui se trouve tout en haut de Bad Sackingen, c'est pratiquement le dernier immeuble de la ville. Je comprend maintenant mieux sa réaction lorsque je lui ai montré tout à l'heure le nom de l'hôtel. En tout cas vraiment sympa, cette jeune allemande, qui d'un dernier geste de la main nous dit au revoir puis redescend au bas de la ville pour reprendre sa route habituelle !

Surprise, à l'accueil de l'hôtel, la jeune personne qui nous reçoit ne parle pas un mot de français. Une fois de plus c'est en Anglais avec l'accent limousin que j'essaie de me faire comprendre.
Elle nous remet une petite carte dont nous mettrons longtemps avant d'en comprendre l'utilité. Contrairement à ce que nous croyons, ce n'est pas le code d'accès de l'hôtel. La carte nous permet de bénéficier de multiples services : piscine, centre de cure situé à proximité. Difficile de comprendre tout cela, d'autant plus que nous sommes là que pour une seule nuit !
Nous rangeons les vélos dans un local situé à l'entrée de l'hôtel et nous regagnons notre chambre située au 1 er étage. Chambre spacieuse et confortable.

Une douche, un peu de repos et il nous faut déjà redescendre à pied au centre ville pour trouver un resto.
Pour ce faire, nous passons devant l'hôpital et le Centre de Cure puis nous retraversons le petit parc emprunté une heure plus tôt.

Au centre ville, une enseigne représentant un couteau et une fourchette attire notre attention. Nous nous apprêtons à pousser la porte lorsque nous prenons conscience que ce n'est pas un restaurant mais tout simplement, un magasin qui vend des ustensiles de cuisine.
Quelques mètres plus loin, nous allons apprendre que restaurant en allemand se dit tout bêtement : restaurant et c'est donc à la terrasse du Restaurant Vertiele que nous nous installons.
Sauvés, la patronne parle quelques mots de français. Repas pour près de 57 euros, très correct. Nous avons apprécié le poisson du Lac de Constance : le Bodensee.

Après le repas, balade digestive dans la ville très animée. Nombreux restaurants avec beaucoup de monde en terrasse. Beaux monuments. Belles maisons avec de beaux décors.

IMG_9047900.jpg


IMG_9049600.jpg


IMG_9052900.jpg


IMG_9053600.jpg


IMG_9054900.jpg


IMG_9055600.jpg

Nous terminons notre visite au bord du Rhin où le courant est toujours très fort sans doute suite à l'ouverture d'un barrage situé à proximité. Un pont enjambe le fleuve. C'est le plus ancien pont couvert de bois d'Europe.

IMG_9056600.jpg


IMG_9057900.jpg

Nous regagnons l'hôtel, la nuit tombée. La journée a été longue et chaude.
Au cours de cette 3 ème étape, nous avons parcouru un peu plus de 90 kms, ceci en raison de notre erreur de parcours à Bâle.
Parcours pratiquement tout plat.
Nous avons aimé : Le calme du matin le long du canal du Rhône au Rhin. La traversée de l'agglomération de Bâle. Le Rhin. Le passage au chateau de Buggen. La ville de Bad Sackingen. Nous avons moins aimé : La partie en sortie de Bâle éloignée des bords du Rhin moyennement intéressante.

Même si la fraîcheur est un petit peu tombée, il va faire encore trop chaud pour passer une très bonne nuit.

Le lendemain matin, nous apprécions le petit déjeuner en self ce qui est une bonne chose lorsque on ne parle pas un mot d'allemand !
Petit déjeuner très copieux.

Coût de notre séjour : Hôtel : 100,60 Repas : 56,70 Total : 157,30 euros




Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : utiliser l'échelle à gauche.
Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.
A droite : Possibilité présentation plan ou Satellite.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé





Etape suivante : Bad Sackingen - Schaffhausen

samedi, juillet 6 2013

Petite virée en France et en Allemagne - 4 ème étape : Bad Sackingen - Schaffhausen

Jeudi 20 juin 2013

Au réveil, le ciel était bleu mais, au moment où nous accrochons les sacoches sur les vélos, il est devenu très menaçant. L'orage n'est vraiment pas loin et il fait nettement moins chaud ce matin.

Nous traversons la ville de Bad Sackingen pour rejoindre où nous l'avons quittée la veille, la piste cyclable le long du Rhin, .
Elle passe sous le pont couvert en bois puis arrive à hauteur d'un barrage.




IMG_9058600.jpg

Au barrage, la piste cyclable s'écarte du Rhin pour longer la route de Schaffhausen.

Plus loin, à Murg, après être passé sous la voie ferrée, nous retrouvons la piste cyclable en bordure du Rhin.

Première petite montée à l'approche de Laufenburg ce qui nous donne un joli panorama sur la ville.

IMG_9064900.jpg

Nous descendons en direction du Pont de Laufenburg tout en essayant d'éviter les serres menaçantes d'un très gros oiseau de proie.

IMG_9066600.jpg

En cours de descente, nous sommes stoppés, à un passage à niveau, par l'arrivée d'un train qui, quelques mètres plus loin, s'enfonce dans un tunnel qui traverse la ville.
Nous laissons, à notre droite, le pont qui franchit le Rhin de l'autre côté duquel se trouve la ville Suisse.

IMG_9067600.jpg

Nouvelle montée par la rue principale qui traverse Laufenburg avec un passage original sous le porche d'une maison.
Des travaux nous obligent à effectuer un petit détour dans le haut de la ville. La déviation est parfaitement signalée y compris pour la piste cyclable. Pas question de nous faire emprunter la grande route même pour quelques dizaines de mètres.
Nous en profitons pour nous arrêter à une épicerie turque où, cette fois, nous nous garderons bien de demander où se trouve le jambon !

Petite descente en sortie de Laufenburg pour retrouver le Rhin.

Par la suite la piste cyclable ne suit pas toujours fidèlement le fleuve et lorsqu'elle s'en écarte, c'est pour longer la route très fréquentée de Schaffhausen.
Ces écarts d'infidélités avec la rivière sont souvent accompagnés de petites grimpettes. Ainsi, à la sortie de Luttinger, la voie verte remonte jusqu'au village d'Albert pour atteindre ensuite Albbruck.

A Albbruck, nous avons une longue hésitation sur la direction à prendre. Nous recevons pourtant l'aide spontanée d'une riveraine qui depuis son jardin tente de nous guider. Nous ne devons pas être les premiers à marquer une hésitation à cet endroit ! Nous croyons comprendre ses explications et .... nous nous retrouvons dans une cour de ferme devant le tas de fumier ! Nous allons ainsi tourner une dizaine de minutes avant de retrouver la piste cyclable. C'était pourtant tout bête, il suffisait, une fois de plus, de bien observer les panneaux. La flèche verte du panneau n'était pas entièrement droite, un petit décrochement signalait qu'il fallait passer de l'autre côté de la grande route. Ceci dit, quand on a trouvé, tout semble de suite plus évident !
La piste passe ensuite sous la voie rapide, longe le Rhin en sens inverse et le traverse avant de pénétrer en forêt où nous roulons sur une piste en terre durant plusieurs kms.

Le Rhin se sépare en deux à l'approche de la centrale nucléaire de Leibstadt.

IMG_9068600.jpg

La voie verte passe ensuite à proximité de Dogern. Petite pause matinale au bord du Rhin à Waldshut.

IMG_9072600.jpg

Le ciel est moins menaçant mais le soleil n'est pas encore au rendez-vous. Cela nous change des jours précédents.
Sur le fleuve, très large à cet endroit, il n'y a guère de signe de vie à part une mouette qui se laisse porter par le courant extrêmement rapide.

IMG_9071600.jpg

Toujours en longeant le Rhin, nous arrivons à Koblenz. La piste longe la route et s'écarte du fleuve pour s'en rapprocher au niveau de Küssaberg.
Même scénario jusqu'à Reinheim où, par erreur, nous passons le pont sur le Rhin et nous nous retrouvons en Suisse.
Après avoir repassé le poste frontière, nous faisons la rencontre avec un randonneur anglais qui fait la même étape que nous mais en sens inverse. C'est l'occasion d'échanger nos impressions sur nos itinéraires respectifs.

En quittant Reinheim, une belle grimpette nous attend !
Nous traversons ensuite Reckingen puis Lienheim avant de nous arrêter à côté d'une petite chapelle pour le pique nique de la mi-journée.
Sous le soleil enfin revenu, confortablement installés sur un banc, nous avons devant nous, le village de Kaiserstuhl situé sur la rive Suisse du Rhin.

IMG_9073600.jpg



Traversée de Hohentengen, en montée, en longeant la route.

Pendant une vingtaine de kilomètres, nous allons nous éloigner du Rhin. Le paysage change.
En suivant une petite route, à flanc des premières pentes de la forêt noire, nous traversons une partie beaucoup plus agricole avec de nombreux petits villages.
C'est ainsi que nous allons successivement traverser Günzgen, Wasterkingen, Huntwangen et Wil où nous nous arrêtons pour prendre un café à un petit bar.
Bien que nous n'ayons pas remarqué de poste frontière, depuis 4 kms nous sommes maintenant en Suisse mais la patronne du bar va tout de même accepter nos euros. Il est vrai qu'il n'y a vraiment pas grand monde dans ce petit village. Nous serons peut être bien les seuls clients de la journée !

Toujours à travers la campagne suisse, nous passons par Raft où nous prenons une route plus large avec, à la sortie de la ville, un long faux plat tout en ligne droite.
Au sommet, nous retrouvons une route plus sympa pour rejoindre Lottstetten puis Altenburg.
Après Altenburg, nous nous rapprochons du Rhin que nous atteignons avec une descente très prononcée. La descente se termine sur le grand parking des chutes du Rhin.
Les chutes se trouvent en contrebas de la ville de Neuhausen.
Il y a beaucoup de touristes qui sont venus voir ces chutes impressionnantes non pas par leur hauteur mais par leur étendue et l'énorme volume d'eau qui s'écoule entre les rochers. Le débit record est de 1260 m3 à la seconde !
Ce qui impressionne aussi, c'est le bruit qui s'en dégage au point que nous entendons à peine un coup de tonnerre signalant un orage tout proche.

IMG_9078600.jpg


IMG_9079600.jpg


IMG_9077600.jpg


IMG_9080600.jpg

La voie verte permet de monter jusqu'à une plate forme d'où la vue sur les chutes est encore plus impressionnante.
Tout près de l'eau, le vacarme est étourdissant.
L'orage s'étant éloignée, la seule eau que nous recevons provient de l'écume projetée par le vent.

IMG_9087600.jpg


IMG_9089600.jpg


IMG_9090600.jpg


IMG_9096600.jpg


IMG_9097600.jpg

Pour atteindre les premières maisons de Neuhausen, il faut gravir une pente à 15% durant plus de 300 m.
Au sommet, nous essayons de rejoindre l'autre rive du Rhin pour profiter d'un point de vue différent sur les chutes. Impossible de trouver le pont situé en amont du fleuve. Seul, j'insiste et après avoir monté une bonne bosse je me retrouve sur une bretelle d'autoroute !
En réalité, l'accès à l'autre rive ne peut se faire qu'à pied en partant d'un sentier qui part au bas de la pente à 15% ! Pas question de redescendre ! Tant pis ce sera pour une autre fois, d'autant plus qu'un peu de mécanique m'attend !
La selle du vélo de Jacqueline se fait la malle. Voilà enfin l'occasion de sortir le matériel de réparation qui plombe une de mes sacoches avant. Quelques tours de clé et tout revient rapidement en ordre.

En descente, nous arrivons à la gare de Neuhausen. Bizarre, la voie verte s'arrête sur le quai ! Nous voilà encore pommés !
Pour la 2 ème fois de la journée, sans que l'on demande rien, une conductrice d'un taxi en attente au volant de son véhicule nous indique le bon chemin ! Sympas aussi les Suisses !
Nous ne l'avions pas vu, la voie verte passe sous les voies et pour ce faire, nous descendons, non sans difficultés, les escaliers en retenant nos lourds vélos et..... une fois en bas, nous nous rendons compte qu'il y avait un ascenseur qui ne demandait qu'à être utilisé !

De l'autre côté des voies, nous retrouvons à la fois le Rhin et la piste cyclable.
Pour nous reposer de tous ces efforts, nous faisons une petite halte à l'entrée de Schaffhausen.

IMG_9098600.jpg


IMG_9099600.jpg

Il ne nous reste plus qu'à trouver notre lieu d'hébergement.
Nous regagnons Schaffhausen en suivant le Rhin et à l'aide du plan, nous pénétrons au centre de la ville par les rues piétonnes.
Nous arrivons à la gare sans avoir trouver l'hôtel. Revenus dans la rue piétonne, mon plan à la main, je tente de demander mon chemin mais la première personne que j'accoste me prend pour un gars qui fait la manche, elle s'éloigne en marmonnant entre ses dents quelque chose que de toutes façons je n'aurais pas compris !
Je vais avoir plus de succès auprès d'un vendeur de fruits et légumes qui, en français, va m'indiquer l'hôtel située sur la droite au bout de la rue piétonne.

L'hôtel Zak se situe dans une rue très étroite bordée d'immeubles plutôt anciens d'une hauteur de 3 à 4 étages.
La première impression est loin d'être bonne. Où sommes nous tombés ? Ce n'est pas un 4 étoiles, loin de là, cela ressemble davantage à un hôtel de passe !
Au bar, la musique est à fond. Des clients et des clientes plus ou moins alcoolisées sont accoudés au comptoir.
Une jeune femme totalement débordée nous accueille. Elle doit sortir servir sur la petite terrasse, servir aussi au comptoir, faire des cocktails, faire chauffer des hot dogs dans un micro onde et entre temps s'occuper de nous !
Pour arranger le tout, elle ne parle pas un mot de français.
Inutile de dire que nous avons dû patienter un bon moment avant de pouvoir regagner notre chambre !
Nous avons dû payer dès notre arrivée. Premier problème : Trouver le lecteur carte bancaire. Il était caché dans un placard situé en dessous du micro onde ! Les ennuis continuent : en pleine transaction, le lecteur de carte tombe en rade. Pas facile de s'en dépatouiller tout en surveillant les hot dogs ! Finalement, j'ai payé en liquide 100 euros pour la nuit et les 2 petits déjeuners.
Reste à ranger les vélos. Au sous sol, un local est à notre disposition. L'ennui est qu'il est fermé à clef et que la jeune serveuse ne trouve pas la clé !
Elle nous suggère.... en anglais de nous installer dans notre chambre après avoir mis nos vélos en sécurité dans le hall d'entrée de l'hôtel. Le problème, c'est que hall est minuscule et que nos vélos empêchent les clients d'entrer et de sortir.
Tant pis, nous montons nos affaires dans la chambre. L'ascenseur étant tellement petit qu'il faut faire 3 aller retour jusqu'au 3 ème étage.
Il n'y a qu'un lavabo dans la chambre. Douche et WC sont communs dans le couloir. La chambre est cependant relativement grande. Quand à la vue, il vaut mieux fermer les rideaux, l'immeuble d'en face se trouve à peine à 3 m !
Redescendus rapidement pour essayer de débloquer le hall d'entrée, j'apprends que la clé du local est enfin retrouvée. La jeune serveuse m'invite à la suivre dans l'escalier en colimaçon sans se rendre compte que nos vélos ne vont pas pouvoir passer par un passage aussi étroit.
Toujours en anglais, ..... avec mes mots à moi, je lui fais comprendre que par l'ascenseur ce sera mieux et je joins le geste à la parole. Il me faudra faire 2 tours avec chaque vélo planté à la verticale.
Enfin, çà y est, nos vélos sont rangés !

Depuis la chambre, nous entendons la musique du bar et les conversations "discrètes" des clients. Si c'est comme çà toute la nuit, cela promet !

Après une bonne douche et quelques instants de repos, nous redescendons pour visiter Schaffhausen et pour trouver un restaurant.

Il y a toujours beaucoup de monde dans les rues.

IMG_9104600.jpg

C'est une belle petite ville avec ses nombreux immeubles aux façades peintes et avec de superbes avancées en encorbellement.

IMG_9108900.jpg


IMG_9100900.jpg


IMG_9107600.jpg


IMG_9109900.jpg


IMG_9110900.jpg

De jolies statues.

IMG_9102600.jpg


IMG_9103600.jpg

On se serait bien assis sur ces sièges originaux mais.... rien ne pressait !

IMG_9105600.jpg

Au cours de notre visite, je vais enfin pouvoir trouver la carte IGN au 1/25000 que je recherche désespérément depuis plusieurs semaines. Cette carte va m'être très utile pour le parcours de demain puisque l'on va emprunter plusieurs pistes forestières.
Nous en profitons également pour faire quelques courses dans une grande surface. Nous allons pouvoir payer en euros mais la monnaie nous sera rendue en francs suisses qu'il va falloir écouler avant de rentrer en Allemagne.

Nous trouvons un resto pas très loin de notre hôtel. Notre choix s'est porté sur une terrasse déjà bien remplie, c'est souvent le signe qu'on y mange bien ! Une nouvelle fois personne ne parle français ou très peu. Cela ne va pas nous empêcher de très bien manger.
En fin de repas, un coup de vent, annonciateur d'un orage imminent, va faire rentrer précipitamment tous les clients à l'intérieur.
Moment de panique pour les serveurs qui doivent caser tout le monde. et continuer de servir. Ils vont très bien s'en sortir et nous aurons notre dessert, c'est bien là l'essentiel. !
Bien que petit, le cadre est sympa, style cabaret. Il doit y avoir dans cet établissement des petits diners spectacle comme en témoigne, la petite estrade, les nombreuses photos d'artistes accrochées au mur, la collection de projecteurs divers suspendus tout autour de la salle.

Lorsque nous ressortons du resto, il fait nettement plus frais, il n'a pourtant pas plu. Sans tarder, nous rentrons directement à l'hôtel où la musique du bar n'a pas baisser de volume !

C'était notre 4 ème étape.
Nous avons parcouru 80 kms en empruntant des routes plus valonnées.
Nous avons aimé : Paysages plus diversifiés. Les chutes du Rhin. Les villes de Laufenburg et de Schaffhausen. Nous avons moins aimé : Le peu de signe de vie dans certains villages traversés.

Après une bonne nuit, une surprise nous attend pour le petit déj.
Au bar, une dame fait le ménage. Dans notre jargon, nous lui faisons comprendre que l'on souhaite prendre le petit déjeuner. Avec quelques mots de français, elle nous dit que nous trouverons tout ce qu'il faut dans la rue à côté.
Lorsque je lui annonce que j'ai payé les petits déj à notre arrivée, sa tête change de couleur ! La jeune personne qui nous a reçu la veille a oublié de passer les consignes et ce matin, rien n'est prévu pour nous ! Il n'y a personne pour servir et surtout il n'y a rien à manger !
Heureusement, la dame très dynamique appelle son fils qui habituellement gère l'établissement. Il ne travaille pas depuis quelques jours. C'est un triathlète et il s'est claqué lors d'une récente compet. En attendant l'arrivée du fils, elle court à la boulangerie pour ramener tout ce qu'il faut.
Finalement tout ce termine très bien. Le fils arrive et se confond en excuses et les petits déj sont copieux.
La jeune personne qui nous a reçu la veille n'était certainement qu'une remplaçante voilà pourquoi, elle nous a paru un peu perdue !
Quant à l'hôtel, la mauvaise impression que nous avons eu à notre arrivée est en partie estompée par la gentillesse des hôteliers qui, ce matin, ont fait tout leur possible pour nous satisfaire. Comme quoi l'accueil est d'une très grande importance !

Coût de notre séjour : Hébergement : 110 euros Repas :68,50 francs suisse payé par carte bancaire et prélevé directement en 57,32 euros. Total : 167 euros. Un peu cher tout de même pour les prestations mais, nous sommes en Suisse !





Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : utiliser l'échelle à gauche.
Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.
A droite : Possibilité présentation plan ou satellite.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé





Etape suivante : Schaffhausen - Titisee

vendredi, juillet 5 2013

Petite virée en France et en Allemagne - 5 ème étape : Schaffhausen - Titisee

Vendredi 21 juin 2013



Avant de quitter la Suisse, nous décidons de faire un détour par les chutes du Rhin.
En sens inverse, nous faisons donc le même parcours que la veille jusqu'à la gare de Neuhausen mais, cette fois, nous prenons l'ascenseur !

Les chutes du Rhin sont encore plus belles sous le soleil du début de matinée !

IMG_9113900.jpg


IMG_9118900.jpg


IMG_9119900.jpg


On se demande comment la végétation a pu pousser en plein milieu de ces eaux tumultueuses.

IMG_9120900.jpg

Des canards habitués des lieux ne semblent pas du tout impressionnés par la force du courant et le vacarme.

IMG_9114900.jpg

Nous ne prendrons pas le sentier qui permet de rejoindre à pied, l'autre rive. La distance jusqu'au pont ferroviaire qui permet de faire la traversée nous rebute. L'étape de la journée s'annonce en effet longue et plus difficile.
Sans plus tarder, nous descendons donc en bas des chutes alors que les premiers touristes commencent tout juste à arriver.

IMG_9121600.jpg


IMG_9123600.jpg


IMG_9124900.jpg

En quittant le parking, nous savons qu'une pente très raide nous attend.
Sur cette petite route ombragée, c'est une excellente mise en jambe !

Au sommet, nous débouchons sur la route principale de Schaffhausen.
Sur les conseils d'un passant, nous longeons la route jusqu'à l'entrée de Neuhausen où nous prenons à gauche, la direction de Beringen.
Cette route est très fréquentée mais nous sommes, une fois de plus, en toute sécurité sur la piste cyclable.
De l'autre côté de la voie ferrée, une seconde piste cyclable encore plus sympa conduit à Beringen. Je l'avais repéré sur la carte mais malgré les indications données en français par un cycliste rencontré à l'entrée de Neuhausen, nous ne l'avons pas trouvé. Impossible maintenant de la prendre, dommage, nous aurions roulé beaucoup plus au calme.

Après un long faux plat descendant, nous arrivons à Beringen. Nous suivons, à droite, la voie verte qui s'éloigne de la route et après une courte montée dans les vignes, nous arrivons à Löhningen.



La voie verte passe à gauche de la grande route. Elle s'en éloigne à nouveau. Le paysage change, nous sommes maintenant dans la plaine du Rhin au milieu des champs de blé, d'asperges et de cultures maraichères.

IMG_9125600.jpg


IMG_9126600.jpg

Après Gachlingen, la voie verte descend jusqu'à Oberhalleau.

IMG_9128600.jpg

A la sortie d'Oberhalleau, la route en lacets s'élève en serpentant dans les vignes. Après 5 kms de montée, nous redescendons en direction de Schleitheim.

IMG_9129900.jpg

Nous retrouvons une piste cyclable le long de la route de Stühlingen.

A Oberwiesen c'est le passage du poste frontière. Nous sommes revenus en Allemagne.
En prenant la direction du nord, la piste cyclable longe une route très fréquentée.

En léger faux plat montant, nous nous dirigeons vers Weizen puis nous longeons la rivière Wutach qui marque la frontière avec la Suisse.
A Grimmelshofen, nous faisons une petite pause sur un banc près d'une fontaine. Nous sommes à peine assis qu'un groupe d'une vingtaine de jeunes marcheurs allemands arrivent épuisés. C'est tout juste s'ils ne s'assoient pas sur nos genoux !

Après avoir franchi la rivière Wutach nous attaquons, en forêt, la très longue montée sur Lausheim (636 m). Après Lausheim, la pente s'accentue avec des parties beaucoup plus dégagées et surtout ventées. Après 8 kms de montée, nous arrivons sur le plateau à 813 m d'altitude.



Légère descente jusqu'à Münchingen où nous prenons, à gauche, une petite route en direction de Bonndorf.
Nouvelle petite montée sur une partie bien dégagée.
A 3 kms de Bonndorf, tout en haut du plateau, nous nous remettons de tous nos efforts de cette matinée en faisant la pause de la mi journée.
En pleine campagne, à l'intersection de deux petites routes, bien installés sur un banc, nous rechargeons les accus.
Il y a toujours un peu de vent et le soleil joue à cache cache avec les nuages. Avec l'altitude, la température est plus fraîche mais nous avons une fois de plus la chance d'avoir du beau temps alors qu'il pleut depuis notre départ dans notre limousin.

Nous entrons dans Bonndorf par une descente rapide. Parvenus au centre ville, nous perdons la voie verte. Nous arrivons à la récupérer 3 kms plus loin, en suivant une piste cyclable qui longe une route à grande circulation.
Finalement circuler à vélo en Allemagne est un plaisir. Il y a tellement de pistes cyclables que même si on se trompe de direction, on peut très facilement trouver un itinéraire de rattrapage.

Depuis notre départ, nous n'avons pas trouvé de route à grande circulation sans qu'il n'y ait une piste cyclable en parallèle et sur ce type de route, pour traverser, il y a toujours une passerelle.
Sur les routes secondaires, le cycliste est roi. L'automobiliste laisse la priorité au cycliste qui débouche d'une piste cyclable.
Et pour l'avoir constaté, s'il n'y a pas de piste cyclable, l'automobiliste ne dépasse le cycliste qu'en toute sécurité et même parfois, il attend d'y être invité ! Le pied !

Sur plusieurs kms, nous roulons sur une piste forestière en terre qui descend à travers une grande forêt de sapins. En sortie de forêt, jolie vue sur la vallée.
La voie verte continue en balcon en passant devant de grandes fermes.
Après une grande descente, au niveau d'Holzschlag, un joli pont recouvert de bois permet de franchir la route de Titisee..

IMG_9130600.jpg

La voie verte, maintenant bitumée pénètre à nouveau en forêt. Très longue descente en ligne droite avec le ravin sur la droite pour rejoindre Lenzkirch.
A mi chemin, nous laissons la route de Kappel, qui pour nous, serait un raccourci en descendant par le ravin mais avec des pentes à 15% à remonter !
Un couple de cyclistes allemands prend la même option que nous. Après une petite montée, la piste traverse la route de Lenzkirch puis plonge sur la ville.
Petite pause café sur la place centrale de la ville devant la rathaus (mairie).

IMG_9132900.jpg




Nous quittons Lenzkirch en sens opposé de notre arrivée mais par l'autre côté du ravin que nous longeons sur quelques kms. En cours de route, nous faisons la rencontre d'un couple de jeunes mariés.

IMG_9136600.jpg

Avec l'aide d'un couple de promeneurs allemands, nous prenons la direction de Titisee en empruntant une piste forestière. La piste va descendre durant 4 à 5 kms jusqu'à la route de Kappel.
Repérant le panneau de la voie verte, nous tournons à gauche pour prendre cette route. Elle monte mais quelque chose nous semble bizarre : il y a beaucoup de circulation et surtout les véhicules circulent vite et les automobilistes nous dépassent sans prendre trop de précautions. Serions nous revenus en France ?
Après 2 kms de montée, il faut se rendre à l'évidence, nous nous sommes encore trompés !
J'essaie d'obtenir de l'aide auprès d'un automobiliste allemand mais, la lecture d'une carte routière n'est pas sa spécialité et il veut me faire passer par le sommet de la montagne pour rejoindre Titisee.
Nous faisons demi tour en prenant une piste cyclable qui 1 km plus bas retombe sur la piste forestière que nous avons emprunté 10 minutes plus tôt.
Au carrefour avec la route de Kappel, la voie verte est indiquée en face. C'est un tout petit sentier, voilà pourquoi nous ne l'avions pas vu !

Nous longeons d'abord la voie ferrée puis le sentier s'élargit et monte dans la forêt. C'est une partie plutôt destinée aux VTT mais cela ne dure pas. Sur un chemin plus carrossable, nous longeons à nouveau la voie ferrée. Par pallier, avec de bonnes rampes, nous remontons la vallée en direction de Neustadt.

IMG_9137600.jpg

Nous pénétrons dans Neustadt sans aller au centre de la ville.

IMG_9138600.jpg

Pour nous, l'effort n'est pas terminé. Sur une petite route, la voie verte va continuer de monter en direction de Titisee.
Elle suit la voie ferrée et dans le final serpente avec la route principale.
Enfin, Titisee est en vue !
Nous trouvons rapidement l'hôtel Action Forest Active située face à la gare.

IMG_9164600.jpg

L'accueil est sympa même si personne ne parle français.
Nos vélos sont rangés dans un local prévu à cet effet, situé à une cinquantaine de mètres de l'hôtel.

Notre chambre située au 1 er étage est confortable. Elle donne sur la gare de Titisee.
Cet hôtel a l'habitude de recevoir des sportifs comme en témoigne les nombreuses affiches de manifestations mondiales de ski et de de VTT. Elles sont toutes couvertes d'autographes des champions.

Titisee est une petite ville touristique. Son lac attire les touristes. Il y a un peu trop de magasins de souvenirs avec des coucous de toutes tailles et de tout prix !

Petite ville de montagne.

IMG_9140600.jpg


IMG_9142900.jpg

Son lac.


IMG_9147900.jpg


IMG_9145600.jpg


IMG_9150600.jpg


IMG_9152600.jpg


IMG_9154900.jpg


IMG_9160600.jpg

Ses peintures et ses belles décorations.



IMG_9157600.jpg



IMG_9161900.jpg


IMG_9158900.jpg


IMG_9159900.jpg


Pour le repas, nous nous installons sur la terrasse située au 1 er étage d'un très grand restaurant situé face au lac. Vu la taille du resto, ils doivent recevoir, en pleine saison, beaucoup de monde.
Nous dominons la route qui longe le lac et de ce mirador, nous pouvons voir passer et repasser un important groupe de japonais sans doute arrivés par le train. Ils font le tour du village, en attendant de repartir et vu le nombre de tours, ils doivent le connaître par coeur !
Malgré la fraîcheur, ils sont peu couverts mais ils n'ont pas l'air d'avoir froid et ils n'arrêtent pas de se prendre en photos en se fendant la pêche !
Un seul d'entre eux semble trainer sa misère, c'est le seul qui tire une valise à roulettes. Peut être a t'il été chargé d'amener tous les vêtements des membres du groupe !

Bonne surprise pour passer commande, le serveur nous amène une carte en français !
Quelques instants après avoir passé commande, une jeune serveuse m'amène une salade mais comme je n'ai pas commandé d'entrée, je la refuse.
Elle insiste mais têtu, je la refuse encore. Elle repart dépitée !
Assisse sur une table voisine, une française ayant vu la scène m'alerte en me disant que très souvent en Allemagne, l'accompagnement du plat principal est servi avant le plat lui-même.
Trop tard, ma salade est repartie !
La faire revenir n'a pas été facile. Heureusement que la dame est intervenue auprès du serveur qui n'y comprenait plus rien !
Si cette brave dame qui réside en Allemagne depuis de nombreuses années, sans doute pour son travail, s'est permise d'intervenir c'est parce qu'elle a eu à son arrivée beaucoup de difficultés pour s'intégrer. Elle en est encore traumatisée et à la moindre occasion, elle vient en aide aux pauvres petits français comme nous perdus dans un pays où finalement les habitants ne font pas beaucoup d'efforts pour accueillir les étrangers.

Après le repas, et un dernier tour de village jusqu'à l'église, nous regagnons l'hôtel non sans avoir profité d'un tour de chant gratuit devant un autre restaurant du village.



IMG_9163600.jpg

Aujourd'hui, avec le détour en début d'étape, nous avons accompli près de 90 kms avec de bonnes montées.
Nous avons aimé : Les Chutes du Rhin. La montée dans les vignes au dessus d'Oberhalleau. Les pistes forestières dans la Forêt Noire. Le petit détour par Lenzkirch. Le lac de Titisee.
Nous avons moins aimé : Les pistes cyclables qui longent les routes à grande circulation. Le plateau un peu monotome avant Bonndorf. L'arrivée à Titisee sans grand intérêt.

Avec l'altitude la nuit a été plus fraîche ce qui nous a permis de passer une très bonne nuit.

Au petit déj, pris au self, il y a beaucoup de monde dans cette grande salle avec un certain nombre de sportifs comme ce groupe d'hommes d'un certain âge, en survêtement aux couleurs italiennes qui sont vraisemblablement venus ici en reconnaissance en vue d'une prochaine manifestation.

Coût de notre séjour : Hébergement : 103,20 euros. Repas 36,70 euros. Total : 139,90 euros.





Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : utiliser l'échelle à gauche.
Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.
A droite : Possibilité présentation plan ou satellite.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé





Etape suivante : Titisee - Colmar

jeudi, juillet 4 2013

Petite virée en France et en Allemagne - 6 ème étape : Titisee - Colmar

Samedi 22 juin 2013.

Nous quittons Titisee par une piste en terre qui monte en forêt puis débouche sur un plateau avant de redescendre vers Hinterzarten.


IMG_9167600.jpg


IMG_9168600.jpg


IMG_9169600.jpg


Après Hinterzarten c'est une longue montée par une route sympa au milieu des prairies dans les prairies. Il y a de fort pourcentage et notre faible vitesse nous permet d'admirer au passage de très belles maisons.
Petit arrêt au sommet, à Alperbach, devant l'auberge Engel.


IMG_9177600.jpg


IMG_9172900.jpg


IMG_9170600.jpg


IMG_9171600.jpg


IMG_9176600.jpg


IMG_9178600.jpg



C'est ensuite une très longue descente en forêt, d'abord sur route puis ensuite sur une piste forestière.
Le chemin parfois caillouteux reste très praticable.


IMG_9181600.jpg


IMG_9183900.jpg


IMG_9184900.jpg


IMG_9185600.jpg


IMG_9186600.jpg


La descente nous semble interminable. Aucune habitation à part une ou deux cabanes forestières.

IMG_9179900.jpg

Pas de cyclistes non plus. C'est le calme le plus complet !
Ce calme ne sera troublé qu'en fin de descente par la montée de 2 tracteurs avec remorques équipées pour charger du bois.
Enfin, après plusieurs kms de descente, nous retrouvons la route avec une jolie vue sur la vallée de Falkensteig.

IMG_9187600.jpg

La petite route descend en lacets jusqu'à l'intersection avec la route de Fribourg longée par la voie ferrée et bien évidemment par ..... une piste cyclable.

IMG_9190900.jpg

En faux plat descendant, traversée des hameaux d'Himmelreich et de Burg puis de Kirchzarten où une compétition de VTT internationale doit se dérouler le lendemain.

IMG_9191900.jpg

En rencontrant de très nombreux vététistes dont certains bien affûtés, nous quittons Kirchzarten par la piste cyclable qui longe le route principale et la voie ferrée jusqu'à Neuhauser.
Passés de l'autre côté de la voie ferrée, nous prenons la direction de Fribourg.
Il y a de plus en plus de cyclistes. La piste continue de suivre la voie ferrée puis pénètre dans Fribourg.



En suivant les panneaux indiquant la voie verte, nous arrivons sur la piste cyclable qui longe la Dreisam.
Nous la suivons durant toute la traversée de Fribourg.

IMG_9192900.jpg

Il y a de très nombreuses entrées et sorties tout au long de la traversée.
On se croyait sur une autoroute pour cyclistes et ces derniers très à l'aise, entrent et sortent de la piste à toute allure.
Nous rencontrons ainsi, des femmes en jupe, des hommes en costume, des jeunes, des vieux, des bien posés sur le vélo, des mal posés, mais, tous ont un point commun : ils roulent à fond, bien plus vite que nous !
Arrêtés sur la piste pour chercher notre route, nous avons manqué nous faire rentrer dedans par un de ces fougueux cyclistes qui rentrait chez lui après avoir fait ses courses du week-end ! Le pire c'est que la piste est dans les 2 sens !

A la sortie de Fribourg, il est temps pour nous de faire notre halte casse-croûte de la mi journée.
Le bord de la Dreisam nous semble tout indiqué.

IMG_9194900.jpg


IMG_9193600.jpg

Nous repartons en continuant de longer la Dreisam.
Un peu plus loin, un jogger va nous aider à prendre, à gauche, la bonne direction pour rejoindre Rieselfeld que nous atteignons après avoir suivi la rive d'une grande retenue d'eau.
Nouvelle hésitation dans Rieselfeld et cette fois-ci, c'est un jeune couple qui va nous indiquer la direction d'Opfinger.



La piste cyclable longe la route.
C'est ici que nous allons nous faire doubler par un couple en tenue de ville. Monsieur, un peu corpulent mène la danse. Madame, en robe, lui file le train. Sur cette piste plate, ils avancent bon train et ne sont pas peu fiers de se farcir les 2 pseudos coureurs que nous sommes.
Pour s'amuser, nous les prenons en chasse. Madame est à fond. A chaque passage de pont, et il y en a tout même quelques uns, la piste s'élève un peu et madame souffre.
C'est évident, elle va sauter !
Un petit claquement de mes freins la fait se retourner. Eh ! oui nous sommes revenus !
Le mari continue de plus belle et madame en a plein les bottes
Nouvelle accélération, nouveau retour !
Enfin madame trouve la parade, elle dépasse Monsieur pour ralentir l'allure !
Sagement, en rigolant tout de même un petit peu, nous sommes restés derrière eux jusqu'à l'entrée d'Opfinger où nous obliquons, à gauche, en direction de Tiengen.

En redescendant vers le sud, nous laissons Tiengen sur notre droite pour prendre la direction de Breisach mais 2 kms plus loin, nous avons le choix entre 2 itinéraires cyclables. L'un va vers le sud, l'autre vers le nord mais tous les deux vont à Breisach !
Lequel prendre ? Il y a peut être une erreur sur le panneau !
Nous trouvons la solution, une fois de plus, auprès d'un couple allemand qui nous fait comprendre que les 2 chemins mènent à Breisach mais qu'il vaut mieux passer par Tiegen.
Finalement, sans parler un mot d'allemand, nous arrivons très bien à communiquer et à nous sortir de situation un peu délicate.

Retour donc à Tiengen que nous traversons sur le trottoir de gauche transformé en piste cyclable, du moins sur une partie du village.
A la sortie du village, dans une courbe, sur ce même trottoir arrive une dame à pied. Je serre à droite, elle aussi. Je serre à gauche, elle aussi !
Au final, j'en prend une bonne ramonée ! Je n'ai absolument rien compris de ce qu'elle m'a dit mais je suis sûr que ce n'était pas des compliments.
Cette brave dame avait raison, la piste cyclable était sur le trottoir d'en face !
Je le saurai si un jour je reviens par ici !

Plus loin, par la piste cyclable qui longe la route, encadrée par les champs d'asperges, nous atteignons Munsingen.

Après Oberimsingen, la piste cyclable longe la grande route conduisant à Brisach.
Nouvelle hésitation à hauteur d'Hochstetten. Nous laissons la grande route et traversons le village.
La piste cyclable nous amène jusqu'à la route de Fribourg que nous suivons jusqu'à Brisach.

IMG_9202600.jpg



A Brisach, nous prenons la direction de la France pour franchir le Rhin.

IMG_9200900.jpg


IMG_9201600.jpg

Nous voilà revenus en France !

IMG_9204600.jpg

Contraste avec l'Allemagne, les automobilistes nous dépassent plus vite et plus près !
Un cycliste se propose de nous accompagner jusqu'à Neuf Brisach en passant par Volgelsheim.

A Neuf Brisach, nous faisons un petit arrêt pour se désaltérer à la terrasse d'un bar situé sur la grande place de la ville fortifiée.

IMG_9206600.jpg


IMG_9207600.jpg


IMG_9208600.jpg


IMG_9209600.jpg


IMG_9210600.jpg


Nous quittons Neuf Brisach en suivant la voie verte en direction de Wolftgantzen puis d'Appenwihr et Sundhoffen.
En cours de route, rencontre insolite d'une longue colonne de motards, phares allumés. Ils nous croisent à grands coups de klaxons. Vive les mariés !

A l'approche de Colmar, la voie verte traverse une grande forêt. sous laquelle il fait bon pédaler.
C'est jour de sortie pour les motards. A 2 kms de Colmar, en bordure de la route de Bâle, ils sont des centaines réunis pour faire la fête dans un grand pré. La sono est déjà à fond ! La soirée s'annonce chaude !

Une dernière ligne droite et nous voici à Colmar où nous trouvons rapidement l'Hôtel des Maraîchers et devinez qui se trouvent devant nous à l'accueil ?
Un groupe de motards évidemment !
Elles sont sept qui voyagent ainsi sans hommes.

Très bon accueil ...... en français ! Ce soir nos vélos vont passer la nuit dehors sur le parking privé et fermé de l'hôtel.
Bon accueil. Pas de parking pour les vélos mais parking de l'hôtel fermé. Notre chambre confortable est au 2 ème étage et donne sur une grande avenue où des ....... motards "discrets" sans doute en retard pour la fiesta mettent plein gaz pour attirer l'attention ce qui nous fait oublier très vite le calme des pistes forestières de la Forêt Noire !

Pas de temps à perdre, nous repartons à vélo, visiter le vieux Colmar distant d'un bon km.


IMG_9215600.jpg


IMG_9217600.jpg


IMG_9218600.jpg


IMG_9222600.jpg


IMG_9223600.jpg


IMG_9225600.jpg

La petite Venise.

IMG_9212900.jpg


IMG_9213900.jpg


IMG_9214600.jpg


IMG_9216900.jpg


IMG_9220900.jpg


IMG_9234900.jpg


IMG_9235900.jpg


La rue de la poissonnerie

IMG_9211600.jpg

L'ancienne douane.

IMG_9221900.jpg

La Maison Pfister.

IMG_9226900.jpg


IMG_9227900.jpg

La Collégiale Saint Martin.

IMG_9228900.jpg


IMG_9229900.jpg


Et ..... les cigognes !

IMG_9233900.jpg




Retour à l'hôtel où nous prenons le repas en profitant du buffet pour les entrées et pour le dessert.

Bilan de la journée : Toujours sous le soleil, avec la visite de Colmar, nous avons accompli près de 85 kms.
Nous avons aimé : Les pistes forestières de la Forêt Noire. La traversée de Fribourg le long de la Dreisam. Le vieux Colmar.
Nous avons moins aimé : Les derniers tronçons de la voie verte en Allemagne. La traversée de la plaine d'Alsace avant d'arriver dans la forêt de Colmar.

Nuit calme. Petit déj, pris au buffet, très copieux.

Coût de notre séjour : 136,80 euros.





Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : utiliser l'échelle à gauche.
Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.
A droite : Possibilité présentation plan ou satellite.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé





Etape suivante : Colmar - Lapoutroie

mercredi, juillet 3 2013

Petite virée en France et en Allemagne - 7 ème étape : Colmar - Lapoutroie

Dimanche 23 juin 2013



Nous traversons Colmar en nous dirigeant vers le nord de la ville. A hauteur de la gare, nous prenons la direction d'Ingerheim puis de Ammerschwir.
Le soleil est encore au rendez-vous pour cette 7 ème journée.
Il y a un peu de circulation sur ces routes touristiques et malheureusement, il n'y a plus de pistes cyclables à notre disposition.
Nous pédalons sur la Route des Vins parmi les coteaux des vignobles d'Alsace.

La route s'élève en faux plat jusqu' à Kaysersberg, patrie d'Albert Schweitzer.
Perle de l'Alsace ! Plus belle ville du monde ! Avec de tels slogans, nous ne pouvions pas faire autrement que de nous y arrêter pour une longue visite.

IMG_9236900.jpg



IMG_9237600.jpg



IMG_9238600.jpg



IMG_9239600.jpg



IMG_9241900.jpg



IMG_9242600.jpg



IMG_9243600.jpg



IMG_9244600.jpg


Au moment où nous quittons Kaysersberg, les touristes commencent à arriver en nombre.
Ce n'est pas le cas à Kientzheim, autre petit village alsacien, très agréable, mais moins connu.
Ce village niché au milieu des vignes avec ses maisons à colombages et ses remparts mérite le détour.



IMG_9245900.jpg



IMG_9246900.jpg



IMG_9247900.jpg



IMG_9248900.jpg



Toujours dans les vignobles, 2 kms après Kientzheim, nous prenons à gauche la route de Ribeauvillé.
Traversée du petit village de Bennwihr, puis nous prenons à droite une voie verte à hauteur de Mittelwihr.
Nous quittons ainsi la route passagère de Ribeauvillé. Cette petite route, au milieu des vignes, est beaucoup plus calme.
Un groupe de cyclistes ne tarde pas à nous dépasser. Un kilomètre plus loin, ils sont tous arrêtés à un carrefour pour permettre le passage d'une course cycliste.
Le peloton passé, nous repartons dans le sens de la course jusqu'au village de Beblenheim où nous passons sur la ligne d'arrivée sans faire le sprint !
C'est comme en Limousin, derrière les barrières, il n'y a vraiment pas grand monde !
Nous quittons le circuit en grimpant une bonne bosse pour nous diriger vers Riquewhir, autre village typique d'Alsace.
Derniers efforts pour parvenir au sein de cette cité médiévale située à flanc de coteaux, au milieu des vignes.
Les touristes sont déjà très nombreux. A pied, en poussant nos vélos, nous montons par la rue pavée jusqu'en haut du village.



IMG_9252900.jpg



IMG_9249600.jpg



IMG_9250900.jpg



IMG_9251600.jpg



IMG_9253600.jpg



Retour sur la route de Ribeauvillé où nous faisons une rencontre avec Dame Cigogne pas du tout effarouchée par notre présence.
Il est vrai que nous sommes tout proche du centre de réintroduction des cigognes d'Hunawihr.



IMG_9255600.jpg



IMG_9254900.jpg



A Ribeauvillé nous prenons à gauche la direction de Sainte Marie aux Mines.
La route va passer au pied du mamelon au sommet duquel se dresse le Chateau de Saint Ulrich, un des 3 châteaux de Ribeauvillé.



IMG_9256900.jpg



Nous quittons donc l'Alsace pour nous diriger vers les premiers contreforts des Vosges.
Pour atteindre le col de Freland, nous allons devoir monter sur 7 kms sans gros pourcentage.
La route s'élève dans une belle forêt.
Quelques virages serrés sont recouverts de pavés ce qui nous laisse perplexe sur l'adhérence lorsqu'il pleut !
Ce n'est pas le cas aujourd'hui et de toute façon étant donné notre petite vitesse de croisière dans cette bosse, nous ne risquons pas la sortie de route !
En cours de montée, nous quittons la route de Sainte Marie Aux Mines pour prendre la direction d'Aubure !
Nous allons mettre longtemps avant de trouver un coin sympa pour pique niquer. Contrairement aux autres jours, nous recherchons un coin ensoleillé avec si possible une vue bien dégagée sur la vallée. Plus nous cherchons, moins nous trouvons ! Pour être honnête, çà nous arrange un peu. Nous aurons ainsi moins à monter en repartant après le casse-croûte !
Enfin une trouée dans la forêt et un coin dégagé en bordure de route se présente à nous.



IMG_9261600.jpg



Nous apprécions ce moment de repos au bord de cette route très peu fréquentée.
Petite ombre au tableau, la température s'est nettement rafraîchie et les nuages sont de plus en plus nombreux. C'est la confirmation des prévisions météo qui annoncent pour demain une journée pluvieuse.

Après une petite heure d'arrêt, nous repartons en direction d'Aubure.
Le compteur du vélo de Jacqueline refuse de fonctionner et pour cause le fil est coupé !
Il va falloir à nouveau sortir le matériel de réparation.
C'est ce que nous faisons à Aubure, petit de village de moyenne montagne tout de même un peu triste sous ce ciel devenu tout gris.
Très peu de maisons, très peu d'habitants et pourtant, nous arrivons à la sortie du bourg, à trouver un petit bar ouvert. Ce sera notre pause café.



IMG_9263600.jpg



Après un dernier km, vent de face, nous arrivons au sommet du Col de Freland.



IMG_9264600.jpg



IMG_9265600.jpg



Nous ne nous attardons pas au sommet où souffle un vent violent et froid.
Rapidement, nous entamons la longue descente vers la vallée de Lapoutroie.

Quelques kms plus bas, nous traversons le petit village de Freland.



IMG_9267600.jpg



En arrivant dans la vallée, traversée d'Hachimette. Pas d'âme qui vive ! Nous retrouvons un peu plus loin la grande route pour rejoindre Lapoutroie, guère plus animée.

Pour rejoindre notre point de chute, l'auberge du Bouton d'Or, nous prenons à gauche la direction d'Orbey.
De suite, la montée est très sévère. avec un passage à plus de 14 %.
Un léger replat et c'est reparti avec un très fort pourcentage.
Première halte après plus d'un km de montée. Il faut poser les vestes et souffler un peu tout en profitant de la vue sur les montagnes verdoyantes.



IMG_9269600.jpg



IMG_9270600.jpg



2 ème halte, 2 kms plus haut.
Je ne voyais pas l'auberge du Bouton d'Or aussi loin et pourtant je ne suis pas au bout de mes surprises.
Un léger replat nous permet d'atteindre le hameau de Bermont.
A la sortie du hameau, la route est encore plus étroite et la pente s'accentue .
Un virage en épingle me permet de souffler .... durant 2 mètres ! Et c'est reparti jusqu'au prochain virage ! Avec mes 70 kilos, mon vélo de près de 14 kilos et mon chargement de près de 24 kilos, je dépasse largement les 100 kilos aussi, c'est à l'arraché que je gravis les dernières centaines de mètres. %% Jacqueline qui a compris depuis longtemps, qu'en montant à pied, la moyenne ne va pas baisser se demande jusqu'à quelle altitude peut bien pousser le Boutons d'Or ! !
En tout cas, c'est certain, la prochaine fois, c'est elle qui fera les réservations à ....... l'Auberge de la Vallée !



IMG_9271600.jpg



IMG_9272600.jpg



IMG_9274900.jpg



La fin de la montée se fait en forêt et au bout d'une courte descente, l'Auberge du Bouton est enfin là !



IMG_9282600.jpg



IMG_9283600.jpg



Après avoir rangé nos vélos dans le cabanon situé près du sauna et du bain finlandais, nous prenons possession de notre chambre.



IMG_9278600.jpg



IMG_9279600.jpg



Heureuse surprise, la vue est magnifique sur la montagne du Faudé.



IMG_9275600.jpg



Après une bonne douche réparatrice, un petit tour en forêt au dessus de l'hôtel va nous faire découvrir un Joli point de vue sur la vallée de Lapoutroie.



IMG_9286600.jpg



Pour le repas, la salle du resto est bien remplie.
Nous avons apprécié, une des spécialités de la maison un énorme jambonneau fumé braisé digne de faire pâlir d'envie le sieur Obélix !
Repas excellent et très copieux.

Notre 7 ème journée se termine. Aujourd'hui 75 kms au compteur. Le décor a changé, les conditions météo aussi, même si ce soir, le soleil est encore présent.
Nous avons apprécié la beauté des villages typiques alsaciens que nous connaissions déjà. Nous les avons trouvé cependant moins fleuri que par le passé. Peut-être se lassent-on !
Petite déception aussi pour la montée du Col de Freland mais nous sommes en montagne et sous un franc soleil, le paysage aurait été beaucoup plus sympa.
Nous pensions aussi trouver des villages plus animés dans la vallée de Kaysersberg. Il est vrai que la saison touristique ne fait que commencer.
Enfin, les efforts consentis pour arriver au Bouton D'Or ont été récompensés. Le cadre est joli, la vue magnifique et le calme qui y règne est la garantie d'y passer une bonne nuit.

C'est la patronne qui nous reçoit, le lendemain pour le petit déj.
Pour se servir, il suffit de suivre les flèches !
Petit déj très copieux.

Coût de notre séjour : 131,80 euros






Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : cliquer sur : Outil et modifier l'échelle. Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé




Etape suivante : Lapoutroie - Fresse sur Moselle

Petite virée en France et en Allemagne - 8 ème étape : Lapoutroie - La Fresse sur Moselle

Lundi 24 juin 2013

C'est sous un ciel couvert avec une température plutôt fraîche que nous quittons l'Auberge du Bouton d'Or.
Descente jusqu'au col de Bermont. Dans ce sens, c'est beaucoup plus facile !
La descente se poursuit en direction d'Orbey dont les premières maisons apparaissent au fond de la vallée.

A la sortie d'Orbey, commence, pour nous, la montée du Col du Calvaire.
Une petite bruine nous accompagne mais avec la montée, les vestes sont bientôt de trop.
Malheureusement, 1 km plus haut, nouvel arrêt pour les remettre, le brouillard est toujours présent et surtout un petit vent froid rafraîchit sérieusement l'atmosphère.
Au carrefour avec la route qui mène au Lac Noir, c'est maintenant la pluie qui s'est invitée. Un abri bus va nous servir de refuge, le temps d'enfiler les impers. Inutile de rester plus longtemps, aucune amélioration n'est à espérer dans l'immédiat. Plus vite nous serons au sommet, mieux ce sera !

La montée du Col du Calvaire n'a pas de très forts pourcentages. C'est une montée régulière qui pourrait être agréable si les conditions météo étaient meilleures.
Dans une large courbe, nous prenons, tout de même, le temps de prendre une dernière photo sur la vallée d'Orbey.



IMG_9296600.jpg

La montée continue en forêt laquelle nous protège un peu de la pluie.
Cela ne dure pas, à l'approche du Lac Blanc, (1058 m) la pluie redouble. Il est grand temps de sortir les capes.
C'est la première fois que nous les mettons. Nous avons l'air de manchots là dedans !

IMG_9300600.jpg


IMG_9299600.jpg



IMG_9298600.jpg



Bien protégés, nous repartons vers le sommet du col.
Les capes sont très efficaces. Elles recouvrent les jambes mais aussi les bras en avançant jusque sur le guidon du vélo.
L'eau qui ruisselle sur la cape ne tarde pas à former une flaque à cet endroit. Tout en roulant, il faut donc régulièrement vider cette cuvette en essayant de ne pas se prendre un bain de pied !

Au sommet du Col du Calvaire, (1144 m) la visibilité est réduite à 100 m.
Nous y croisons quelques cyclistes tout aussi encapuchonnés que nous.
Inutile de rester plus longtemps, il n'y aura rien à voir ici aujourd'hui ! Direction la Route des Crêtes.

Faux plat descendant en forêt. Vers le Gazon du Faing (1225 m) nous abordons une partie plus dégagée et le vent violent et froid complique sérieusement notre avancée !
La route remonte en arrivant à proximité du Lac Vert.
Un nouvel arrêt s'impose pour enfiler les gants d'hiver et les genouillères.

Les 15 kms parcourus sur la Route des Crêtes vont nous paraître bien longs.
Après une dernière descente sous la pluie et le vent, c'est frigorifiés que nous arrivons au Col de la Schlucht.
Il est midi. Au bar restaurant du col, un chocolat chaud va nous remettre sur pied.
Les capes et les gardes boue nous ont bien protégé. Nous avons seulement le bout des pieds mouillé et si nos vêtement sont humides c'est seulement à cause de la condensation. Dans un coin du bar, sous l'oeil bienveillant de la patronne, nous mettons des vêtements secs et nous enfilons même les vestes polaires, comme en plein hiver.

Nouveau départ. Dehors la visibilité ne dépasse pas les 50 m et le vent est toujours aussi fort.
La Route des Crêtes continue de l'autre côté du col. Elle remonte pour passer au pied du Hohneck (1245 m) ce qui nous permet de nous réchauffer un petit peu.



Quelques kms plus loin, nous quittons la Route des Crêtes pour prendre à droite, la direction de La Bresse.
Nous entamons une longue descente en lacets sur une route étroite en espérant retrouver le beau temps dans la vallée.
Au carrefour avec la route du Col de Bramont, nous virons à droite et toujours en descente nous arrivons, sous une pluie un peu moins forte, à l'entrée de La Bresse.

Devant une librairie d'un petit centre commercial nous trouvons un abri pour faire notre pause, un peu tardive, de la mi journée.
Perturbés par la pluie continuelle de la matinée nous n'avons pas pris le temps de faire les courses et nous devons aujourd'hui nous contenter des restes de la veille.
Peu importe, le seul fait de pouvoir grignoter à l'abri suffit à notre bonheur !

Le moral revient, nous pouvons ranger les capes !
Il ne pleut plus et quelques coins de ciel bleu apparaissent.
Nouveau départ, en faux plat descendant jusqu'à Cornimont.
A la sortie de Cornimont, nous prenons, à gauche, la route du Thillot.
La montée du petit col du Ménil (621 m) va se faire sous le soleil enfin revenu, du moins pour le moment !

Au sommet, nous nous laissons glisser jusqu'au Ménil et après un peu plus de 3 kms, nous entrons dans le Thillot alors qu'une bonne averse s'abat à nouveau sur nous.
Repli stratégique dans un bar afin d'y boire un café.
Nous ne sommes plus très loin de notre point de chute, la chambre d'hôte de la Colline située à la sortie de la Fresse sur Moselle.
Où se trouve t-elle exactement ? Au bar, la patronne ne peut nous renseigner mais des clients connaissent bien les lieux. Pour l'un, c'est à 5 km après La Fresse, pour l'autre, c'est bien après la petite chapelle, soit à 9 kms, et en plus çà monte dur ! Nous voilà prévenus !

Lorsque nous repartons, il ne pleut plus.
Sur la route du Ballon d'Alsace, un faux plat nous amène à La Fresse sur Moselle. Nous prenons à gauche pour pénétrer dans le village.
Des employés communaux nous confirme que nous sommes dans la bonne direction et qu'effectivement cela va grimper !

Nous le constatons dès les premiers mètres.


IMG_9316600.jpg


Après 800 m de montée sévère, nous traversons un tout petit hameau.
Le temps de souffler un peu, sur un très léger replat, et la bosse recommence ! Nous avons devant nous un véritable mur !
Nous l'attaquons après avoir demandé notre route à un riverain près d'une ferme.
C'est reparti comme la veille, moi à l'arraché. Jacqueline à pied !
Elle va finir par penser que je fais exprès de réserver le plus haut possible !

1 km plus haut, toujours rien ! Si ... ladite chapelle ! Si l'on en croit les indications données par les clients du bar du Thillot, c'est donc encore bien plus haut.!
Après 5 kms de montée avec des parties très pentues, nous arrivons enfin au sommet de la fameuse colline. Nous sommes ....... au départ des pistes de ski de fond ! Pas la moindre habitation en vue ! Il n' y a que des pistes forestières !
Reste une solution ! Téléphoner ! Hélas personne ne répond !
Pendant près d'une heure, nous allons ainsi rechercher notre point de chute sur cette fameuse colline !
Enfin au 4 ème coup de téléphone, je peux enfin joindre la propriétaire qui m'informe que le gîte se trouve à seulement 1 km après la Fresse ! Nous avons monté 5 kms pour rien !
Heureusement que le soleil était revenu ! Sous une pluie comme celle de la matinée, nous aurions encore moins apprécié cette petite promenade !

Redescendus, nous constatons que le gîte est situé 100 m en dessous de la ferme du riverain. Pas de chance pour nous, nouvellement installé, il n'a pas pu nous renseigner correctement.
Pire, la proprio nous a vu passer mais elle ne savait pas que nous circulions à vélo !
Quelle idée j'ai eu de demander conseil aux clients du bar du Thillot ! Sans eux nous aurions trouver tout seul. En effet, en passant, nous avions vu le panneau à demi effacé indiquant les chambres d'hôtes mais c'était beaucoup trop bas pour nous !

L'accueil est excellent.
Les proprios très sympas.
Notre chambre bien qu'un peu petite est confortable.
En quelques minutes, nous l'a transformons en séchoir et après une bonne douche, nous ressortons pour partir à la découverte de cette 'fameuse colline' que nous connaissons ......... à peine !

Dehors, le ciel est toujours menaçant.
Tout autour du gîte, des moutons corses que nous avons reconnu à leur accent, sont gardés par de magnifiques chiens patous.

IMG_9307600.jpg



IMG_9312600.jpg



IMG_9314600.jpg

Une averse écourte notre promenade.
Au salon, nous allons faire la connaissance de 4 anglais ( un homme et trois femmes) qui fréquentent l'endroit depuis de nombreuses années et d'un couple de motards habitants Strasbourg.
L'apéro auprès du feu de cheminée va être très sympa et nous allons tous, apprécier le repas pris tous ensemble avec les propriétaires, le tout dans une ambiance très conviviale.

Pour cette avant dernière journée nous avons largement dépassé les 80 kms.
Compte tenu des conditions météo, il est difficile de dresser un bilan de la journée.
Les coins les plus sympas, ont été traversés dans le brouillard et sous la pluie !
Avec une pointe d'humour, on pourrait dire aussi, que la petite chapelle, située sur le haut de la colline de la Fresse sur Moselle, mérite le détour !

Dans le calme le plus complet, nous avons passé une nuit très bonne nuit.
Au petit déj, nous avons retrouvé le petit groupe de retraités anglais.
Une des dames du groupe fait aussi du vélo. C'est une passionnée qui a déjà randonné dans de nombreux pays du monde. Accompagnée des propriétaires, elle vient assister à notre départ.
Après un dernier salut, nous nous élançons pour notre dernière étape, sous un ciel couvert et avec une température très fraîche pour la saison.

Coût séjour à la chambre d'hôte de la Colline : 79 euros.





Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : cliquer sur : Outil et modifier l'échelle. Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé




Etape suivante : Fresse sur Moselle - Baume Les Dames

mardi, juillet 2 2013

Petite virée en France et en Allemagne - 9 ème étape : La Fresse sur Moselle - Baume Les Dames

Mardi 25 juin 2013


Départ en souplesse jusqu'au Thillot par la route prise la veille.

Au Thillot, après un arrêt à la boulangerie, nous prenons la direction de Lure.

Sous un ciel très couvert mais sans pluie, nous attaquons l'ascension du col des Croix (679 m). 3 kms de bosse avec le sommet toujours bien en vue.
Le col se termine par un grand lacet sans fort pourcentage.

IMG_9324600.jpg

Au sommet, nous jetons un dernier regard sur le Thillot.

IMG_9323600.jpg

Très longue descente roulante sur une belle route jusqu'à Servance.

Petit arrêt à la supérette en sortie de ville puis nous continuons notre route en faux plat descendant en suivant la rivière l'Ognon.

Nous avons maintenant laissé derrière nous les Vosges pour traverser la Franche Comté.

Dans un paysage qui nous rappelle le Limousin nous passons par les villages de Ternuay, Belonchamp et Melisey.

A Lure, nous prenons la direction de Villersexel.

Aujourd'hui, nous faisons exploser les compteurs !
Vent dans le dos et avec un profil descendant, le vélo c'est facile !

A l'entrée de Villersexel nous allons trouver l'endroit idéal pour pique niquer ...... les tribunes du stade de foot !

IMG_9327600.jpg

Le soleil est revenu mais il y a encore beaucoup de nuages et lorsque le soleil disparait, ce n'est pas un temps de mois de juin !

Sans attendre la fin du match, nous repartons.
Nous quittons Villersexel sur une grande rocade ouverte récemment.

La dernière partie de cette ultime étape va être un peu plus accidentée.

Après le passage sous la ligne LGV Rhône-Rhin, la route s'élève jusqu'au hameau de Cubrial.

Nous laissons à notre droite Rougemont puis c'est une longue montée sur le plateau jusqu'au village de Romain.

IMG_9330600.jpg

Au bout d'une très grande ligne droite, en faux plat descendant, nous coupons l'autoroute La Comtoise.

Dès lors, il ne nous reste qu'une toute petite bosse avant de plonger sur Baume les Dames et la vallée du Doubs.

Comme toute les fins de rando, notre souci c'est de retrouver la voiture à la même place !

Nous l'apercevons de loin mais elle n'est pas toute seule !
Des semi remorques de forains et des caravanes l'encadre de près !

Une fête foraine doit avoir lieu dans les prochains jours, les camions commencent juste d'arriver.
Pour un peu, nous pouvions retrouver la 406 sur un manège entre Mikey et Donald ou mieux encore, au milieu de la piste avec les auto tamponneuses !

Cette dernière étape longue de 80 kms, n'a pas été la plus intéressante du point de vue touristique mais il fallait bien revenir à notre point de départ !





Carte de notre itinéraire


Pour agrandir ou réduire la carte : cliquer sur : Outil et modifier l'échelle. Pour se déplacer sur la carte. Cliquer sur la carte tout en déplaçant la souris.





Vous pouvez bénéficier de toutes les fonctionnalités d' openrunner en cliquant le lien suivant :

parcours détaillé