Tour de Belgique 2014. 2 ème étape : de Malines à Gand

vendredi, juillet 4 2014

Tour de Belgique - 2 ème étape : De Malines à Gand

Jeudi 19 juin 2014.

La nuit a été bonne, les trains nous ont laissé dormir !

Petit dej à 7 h 30 et comme la veille, il n'y a pas foule. Le petit dej est copieux semblable à un petit dej pris à l'hôtel.

Finalement, les différences de prestations entre les hôtels et les auberges de jeunesse se limitent au linge de toilette que nous devons apporter et à l'obligation de faire et défaire nos lits. Gros avantage : le prix, même si nous payons un supplément pour être en chambre individuelle sachant que les dortoirs sont maintenant très souvent pour 4 personnes seulement.
Petit plus: Avec une carte de membre, le tarif est encore plus intéressant.

Vers 8h 30, nous quittons l'Auberge par les boulevards extérieurs.

La Tour Bimsem

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Ce matin, le ciel est à nouveau couvert et il fait frais.

Garmin est en forme. Il nous conduit sans aucune difficulté jusqu'à la Dyle que nous retrouvons, au Nord Est de Malines.
Sur les boulevards très fréquentés, nous longeons la Dyle en empruntant la piste cyclable.
Nous quittons ensuite, définitivement, Malines en prenant la direction plein ouest et en abandonnant l'intense circulation pour nous retrouver sur une piste cyclable très agréable, toujours le long de la Dyle.

Ce matin, nous ne sommes pas seuls.
Il y a des lapins partout, des 2 côtés de la piste !
Un lapin dans la sacoche ! Ni vu, ni connu ! Je sens que l'on va manger du civet à midi !

Notre début de parcours matinal est très agréable. A part les lapins nous sommes seuls.
La Dyle décrit des courbes harmonieuses dans le paysage et la piste est totalement plate.
Près de Walem, nous longeons une zone d'étangs. Le Grote Vijver et le Kleine Vijver (Grand et Petit Etang).

Un large et haut pont métallique nous apparaît de loin. Il va nous permettre de passer sur l'autre rive de la Dyle.

Pont sur la Dyle

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La Dyle

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Quelques centaines de mètres plus loin, nous quittons la Dyle juste avant qu'elle ne se jette dans le Rupel.

En suivant le Rupel, nous arrivons à Klein Willebroek.
Ce village est situé au confluent du Rupel et du canal Van Willebroek en provenance de Bruxelles ce qui explique le nombre important de bateaux amarrés au port.

Port de Klein Willebroek

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Nous pédalons dans les rues du village à la recherche d'une supérette mais, nous allons pédaler pour rien ! Il n'y a aucun commerce à Klein Willebroek, village tout de même un peu important.
Notre recherche a fortement perturbé Garmin qui va mettre un bon moment pour retrouver ses esprits et nous aussi, par la même occasion !

Après avoir, enfin, pris la bonne direction, 2 kms plus loin, Garmin refait des siennes !
Entre deux gros rond points, nous allons faire 4 aller retours sur le pont du canal de Bruxelles. A chaque fois, de l'autre côté du pont, Garmin nous dit que nous sommes hors parcours !
L'ennui c'est qu'en revenant dans l'autre sens, Garmin nous dit la même chose !
On ne va, tout de même, pas pédaler dans le canal !

Au bout d'un quart d'heure d'hésitation, nous trouvons enfin la bonne direction. Il fallait bien franchir le pont puis faire demi tour pour passer sous le pont pour enfin, longer le canal.
Garmin n'est pas responsable. C'est Open Runner le fautif. De récents travaux ont, en effet, modifié le secteur.

Quelques centaines de mètres plus loin, nous passons au dessus de l'autoroute A12 qui relie la frontière néerlandaise à Bruxelles.
Cette autoroute passe aussi, à cet endroit, sous le canal de Bruxelles puis 100 m plus loin sous le Rupel qui est un affluent de l'Escault.

Le rapprochement de ces voies navigables explique l'importance du trafic maritime.
C'est ainsi que nous voyons naviguer plusieurs péniches poussant d'importantes barges.

Nous quittons définitivement le canal de Bruxelles d'abord par une bande cyclable sur une route nationale puis, très rapidement, nous obliquons vers l'ouest pour prendre une étroite piste cyclable.
Cette piste longe une voie ferrée encore en activité.
Au bout de quelques kms, la piste passe de l'autre côté de la voie ferrée au moment où arrive un train......... que nous avons volontiers laissé passer !

Toujours à la recherche d'un commerce, nous quittons la piste à la gare de Ruisberg Sauvegarde.
Un magasin Proxy va nous permettre de faire quelques achats y compris le pain qui est parfois rare en Belgique.
Parés pour rouler plusieurs jours de suite sans nous arrêter, nous repartons par la piste cyclable qui longe toujours la voie ferrée.

Cette piste va nous mener jusqu'à Saint Amand après être passé à Puurs. Nous avons ainsi roulé une quinzaine de kms le long de cette petite voie ferrée.

A Saint Amand, Garmin veut que nous quittions la piste. Nous lui obéissons volontiers pour traverser le centre de Saint Amand.
Comme il l'a déjà fait plusieurs fois depuis notre départ, Garmin nous entraîne vers une rue toute défoncée par une grosse pelleteuse en pleine action.
Nous nous apprêtons à rebrousser chemin lorsqu'un ouvrier qui nous a vu, nous fait signe d'avancer.
Il faut cependant enjamber de gros tuyaux et le passage entre le mur des maisons et la pelleteuse me semble pas suffisamment large pour passer nos vélos avec les sacoches.
Devant mon hésitation, l'ouvrier insiste et propose de nous aider.
Sûr de lui, il s'empare de mon vélo pour le soulever afin de passer les tuyaux. Il comprend très vite qu'il a été trop optimiste ! Je revois encore sa tête ! Le vélo est beaucoup trop lourd et avec beaucoup de difficulté, moi devant, lui derrière, nous passons enfin nos 2 vélos en évitant de justesse de se prendre un coup de pelle !.
Lorsque nous sommes de l'autre côté. Garmin se met à causer : Erreur de parcours. Faîtes demi tour au plus vite !!!!!!!!

Nous n'avons pas osé repasser les travaux dans l'autre sens ! Nous avons, tout de même, trouvé la bonne direction en faisant un petit détour.
Une piste cyclable nous permet alors de longer l'Escault puis, la piste s'engage sur une succession de passerelles, d'abord à droite puis à gauche puis à nouveau à droite pour enfin s'arrêter au bord de l'eau !!!!!
Je m'apprête à engueuler Garmin lorsque j'aperçois quelqu'un sur le ponton.
Je lui demande où se trouve le pont. Il me réponds qu'il n'y a pas de pont !!!!!!
Il y a par contre un bateau et il est .........de l'autre côté du fleuve, mais ....... il va revenir. Il est 11 h 30 le prochain passage est à 12 h et la traversée est gratuite.

Effectivement, le bateau revient déjà et pour cause, la traversée ne dépasse pas les 200 mètres !
Nous sommes invités à monter à bord mais, l'heure c'est l'heure et il faudra attendre les 12 coups du clocher de Saint Amand pour que le moteur soit remis en route.

Le pilote du bateau a un métier vraiment passionnant ! 2 minutes de navigation et 28 minutes de repos !!!!!!! Cependant, comme c'est gratuit, peut être qu'il n'est pas rémunéré !

Le port de Saint Amand

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La grande Traversée de l'Escault - Les passagers !

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A 12 h pile, le bateau démarre. à 12 h 3, il est déjà sur l'autre rive de l'Escault où attendent une dizaine de cyclistes.

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Après avoir accosté, nous retrouvons la piste cyclable. Nous pourrions la suivre le long de l'Escault, mais, une 2 ème piste cyclable permet de couper le très grand méandre que fait l'Escault à cet endroit.
A l'approche du village de Kastel, nous passons devant d'importantes serres. Nous sommes dans une région de cultures maraîchères.
A la sortie du village, Garmin nous fait passer par un court chemin empierré ce qui nous permet de gagner ..... 50 mètres. Il n'y a pas de petit profit !

Nous voilà revenus au bord de l'Escault où nous retrouvons nos amis les lapins en aussi grande quantité mais également un couple de faisans. Seul le mâle nous autorise à le photographier, contre rémunération, bien sûr !

Faisan au bord de l'Escault

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Nous suivons l'Escault tout en étant à la recherche d'un bel endroit pour casser la croûte.
Le cadre est agréable, le soleil, comme la veille à la même heure, est revenu et réchauffe l'atmosphère. Il ne reste plus qu'à trouver un banc ou un table pour pique niquer.
Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de kms que nous trouvons notre bonheur.

Casser la graine, sous le soleil en regardant passer les péniches : le pied !

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Des moutons, parqués là, pour nettoyer les berges de l'Escault, vont venir nous tenir compagnie puis, nous allons avoir la visite d'un homme et de son chien.
Il promène son chien tous les jours le long de l'Escault et il a l'habitude de venir s'asseoir à cette table. Il nous demande s'il peut le faire aussi aujourd'hui malgré notre présence.
Nous l'accueillons volontiers.
Durant tout notre casse croûte, nous aurons avec lui un longue et agréable discussion comme nous aimons en avoir avec les gens du cru.
Il est d'origine néerlandaise mais il a longtemps travaillé à Bruxelles. Il nous parlera longuement de la rivalité entre Flamands et Wallons en regrettant le rôle joué aujourd'hui, par les extrémistes.
De notre côté, nous avons essayé de comprendre la raison de cette rivalité dans un si petit pays.

Pour cela, il faut remonter au 4 ème siècle. Les Francs, tribus venues d'Allemagne envahissent la Belgique. Les envahisseurs s'installent partout mais leur langue n'est parlée qu'au nord de la Belgique où ils sont plus nombreux. La langue des Francs va devenir le Flamand au Nord de la Belgique, c'est à dire dans la Flandre d'aujourd'hui.
Au sud par contre, les envahisseurs vont se mettre à parler la langue des romains, le latin qui plus tard va devenir le français ou le wallon.
L'influence de la France toute proche va aussi jouer son rôle. Dans le monde, la langue française est devenue la langue du pouvoir. Elle est parlée par la noblesse. C'est ainsi que les flamands devaient apprendre le français s'ils voulaient faire carrière dans l'administratif !
En clair, les riches qui dirigeaient, parlaient français, les pauvres qui obéissaient, parlaient flamands !
Après la révolution française, la France va une nouvelle fois jouer un rôle. En 1794, la Belgique devient une partie de la France et le flamand est carrément interdit !
Il y a eu des révoltes avec malheureusement des massacres de villages entiers !
Puis, ce fut la défaite de Napoléon. Le royaume des Pays Bas fut créé unissant la Hollande et la Belgique et c'est l'inverse qui s'est passé. La langue officielle est devenue le néerlandais parce que c'était la langue des maîtres du royaume. Malgré cela, on pouvait parler français dans l'enseignement, la justice, l'administration notamment en wallonie mais, le français reste la langue dominante chez les riches qu'ils soient wallons ou flamands. Le royaume des Pays Bas ne tarda pas à éclater en raison notamment toujours de la langue. Les hollandais qui parlaient le néerlandais n'étaient, bien sûr, pas compris des wallons mais ils n'étaient non plus compris des flamands qui parlaient différents patois flamands.
Autre raison, comme dans tous conflits : la religion. Catholique pour les flamands et les wallons. Protestant pour les Hollandais.
En 1830, la Belgique retrouve donc son indépendance. Malheureusement cela ne va pas régler le problème. La loi avait bien prévu qu'on était libre d'utiliser la langue de son choix mais ce fut le français qu'on utilisa comme langue officielle. Pour les dirigeants, c'était plus simple. Une seule langue à la place des dialectes et surtout parler le français marquait bien la différence avec la Hollande.
Une nouvelle fois la langue française était celle des dirigeants autant chez les flamands et les wallons. Du coup, les nobles et les riches parlaient français et le peuple parlait flamand et wallon.
En voulant faire parler la même langue les dirigeants pensaient unir le Pays. Les Flamands ne l'ont jamais admis !

Ce petit cours d'histoire, nous aide à mieux comprendre et il est vrai que la France n'est pas toute blanche dans ce domaine !

Avec l'homme et son chien, nous allons aussi partager nos points de vue sur l'évolution de la société actuelle et nous referons le monde une fois de plus !

Notre repas terminé, nous nous séparons, eux retournant dans leur maison toute proche, nous pédalant de nouveau le long de l'Escault.

3 kms plus loin, à Grembergen, une sculpture originale représentant un cheval, attire notre attention.
Nous ne l'aurions peut être pas prise en photo si nous n'avions pas remarqué, en arrière plan, un magasin avec bien en évidence l'enseigne PABO;
Cette relation entre le nom du magasin et le cheval que nous ne trouvions effectivement pas beau, nous a fait sourire.
Ce que nous ne savions pas, c'est que les magasins PABO sont spécialisés........... dans les sex toys.
Ce n'est pas très grave mais il faut toujours faire attention aux arrières plans !

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Nous quittons les rives de l'Escault pour prendre la direction de Gand.
Ce tronçon de notre parcours ne sera pas le plus agréable. Nous allons pédaler sur des longs bouts droits, sur une piste cyclable qui longe la route nationale 445.
Non seulement le paysage n'est pas très folichon mais, en plus, le trafic routier est très important et le bruit causé par les véhicules est assourdissant.
La plaisanterie va durer près de 20 kms.
Pas le moindre bar pour désaltérer nos gosiers asséchés et poser nos fesses endolories !

Ce n'est qu'à l'approche de Gand que Garmin va nous aiguiller vers une petite route plus sympa puis, voici l'entrée dans Gand avec une grande ligne droite, elle aussi bien fréquentée et avec en toile de fond, tout au bout, le beffroi de la cathédrale Saint Bavon.

Nous devons traverser une grande partie de Gand pour rejoindre l'Auberge de Jeunesse.
Garmin va faire preuve d'un sens de l'orientation extraordinaire. Sans aucune hésitation, nous allons circuler dans des rues étroites et pavées en empruntant les sens interdits autorisés aux cyclistes et nous allons être tout surpris d'entendre Garmin nous jouer une petite musique pour nous dire que nous sommes arrivés à bon port.

L'Auberge de Jeunesse de Gand

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Après avoir félicité Garmin, comme la veille, je remplis la fiche d'informations confidentielle et comme la veille, après une douche réparatrice, nous voilà déjà prêts pour visiter la ville de Gand.

Gand est classée parmi le top 10 des villes à visiter par beaucoup de voyageurs et nous avons à peine parcouru une centaine de mètres que déjà nous sommes en admiration devant le Château des Comtes.
Cette forteresse médiévale construite au bord de la Lys a été restaurée au début du 20 ème siècle. AU 19 ème c'était une filature avec les masures des ouvriers bâties dans la cour.

Le Château des Comtes

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Au bout de la rue Jan Breydel à l'angle de la Burgstratt sur la façade de l'immeuble qui abrite le restaurant De Gekroonde Hoofden (à vos souhait !), tous les comtes de Flandre sont sculptés en médaillon.

Les Comtes de Flandre en médaillons

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Dans le centre historique (la Cuve) un long bâtiment de couleur sombre attire notre attention. C'est le Groot Vleeshuis (Grande Boucherie ou Halle aux viandes). Avec une quinzaine de lucarnes de chaque côtés, ce bâtiment témoigne de l'importance de la ville au Moyen Age.

Groot Vleeshuis

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L'ancien port de Gand, avec d'un côté, le quai aux herbes et de l'autre, le quai au blé, regroupe plusieurs maisons caractéristiques.
Nous ne sommes que mi juin mais déjà, les touristes sont très nombreux et la file d'attente pour embarquer et partir découvrir les rives de la Lys et de Lieve est déjà longue.

Le Quai aux herbes

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Le Pont et l'Eglise Saint Michel

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La maison des bateliers non francs de couleur ocre et blanche est surmontée d'une girouette en forme de caravelle.

La Maison des Bateliers non Francs

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Le style baroque avec les pignons à volutes se retrouve sur la Maison des Bâteliers Francs dont la façade est ornée d'un joli bateau de la Baltique.

La Maison des Bateliers Francs

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La Maison des Mesureurs de Grain

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La plus petite maison de la ville

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Le Quai au Blé

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La Cathédrale Saint Bavon est l'orgueil des Gantois avec sa tour de 82 m. A côté, le Beffroi haut de 91 m domine la Halle aux draps.

La Cathédrale Saint Bavon

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Le Beffroi

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La Lieve

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Le Palais de Justice

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Si nous avons terminé de pédaler sous le soleil, nous terminons notre visite à pied sous un ciel complètement couvert et une petite pluie va même nous obliger à trouver refuge sous les auvents d'un café face au Château des Comtes. Et que voulez-vous faire lorsque vous êtes installés à un bar sinon écluser une bière belge.
On va finir par devenir alcoolos ! Cependant si je ramasse un gros ventre je pourrai passer incognito au milieu des belges. Nous avons, en effet, remarqué que beaucoup ont un embonpoint prononcé ! La bière sans doute !
Autre constatation, parmi les femmes d'un certain âge, il y en a un certain nombre que l'on pourrai prendre facilement pour des hommes ! Encore la bière ? Sur ces réflexions plus que douteuses, nous quittons notre abreuvoir pour aller quérir un restaurant.

C'est à l'Eetkaffee de Lieve que nous allons poser nos pénates.
Nous y serons très bien reçu par le patron qui s'est efforcé de nous présenter tous les plats en français.
Preuve qu'il y a beaucoup de touristes à Gand, ce soir le resto va afficher complet ! Nous avons mangé du canard belge que nous avons trouvé très bon. Depuis que nous sommes partis nous avons très bien mangé malgré, par endroit, l'absence de pain. Je vais finir par m'y habituer !

L'heure du bilan de la journée Nous avons parcouru 72 kms totalement plat. Côté météo, même temps que la veille : couvert et vent frais le matin, ensoleillé et beaucoup plus dès la mi journée.
Le ciel s'est à nouveau couvert en fin de soirée, une petite pluie passagère a fait son apparition.

Les + : le début d'étape le long de la Dyle, le calme de la piste cyclable long de la voie ferrée jusquà Saint Amand, notre traversée de l'Escault sur le bateau, la piste cyclable le long de l'Escault, la rencontre à l'homme et son chien au bord de l'Escault la visite de la ville de Gand même s'il aurait fallu prolonger notre séjour pour profiter pleinement de la beauté de cette ville.
Les - : Les 20 kms accomplis le long de la nationale pour rejoindre Gand. Le manque de courtoisie des cyclistes Flamands. Le nombre importants de touristes à Gand.






Carte de notre itinéraire


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parcours détaillé




Tour de Belgique - 3 ème étape - De Gand à Ostende