Tour de Belgique 2014. 1 ère étape : De Namur à Malines

vendredi, juillet 4 2014

Tour de Belgique - 1 ère étape : De Namur à Malines

Mercredi 18 juin 2014.

Petit dej à 7 h 30.
Copieux et dans le calme. Seuls, 3 autres résidents déjeunent avec nous. Les autres ont dû arroser la victoire des Diables Rouges !!!!

Vers 8 h 30, c'est le top départ. Direction le centre de Namur en longeant les quais de la Meuse jusqu'à l'embouchure de la Sambre.

La Place d'Armes de Namur que nous traversons est beaucoup plus calme que la veille.

Nouveauté cette année, c'est à 3 nous allons faire la rando.
Jacqueline fidèle au poste m'accompagne mais il y a aussi un 3 ème compagnon de route qui ne prend pas beaucoup de place !
Garmin, le GPS, va participer à l'aventure !!!!

J'ai déjà testé le Garmin sur les routes françaises et j'en suis très satisfait. En plus de l'appareil, j'ai acheté le logiciel Topo France permettant d'avoir en permanence sur le GPS, les cartes IGN au 1/25000 de la France entière. Sage mais coûteuse précaution puisque le logiciel des cartes est aussi cher que le Garmin lui même lequel, n'est pas bon marché non plus !!!!.

C'est sur ordinateur, par le logiciel Open Runner, en choisissant l'option cycliste, que j'ai tracé les différentes étapes de notre randonnée belge. J'ai ensuite transféré ces parcours sur le Garmin.
Sur le territoire français, une fois le parcours chargé sur le Garmin, l'option de guidage commence dès les premiers tours de roues. Les changements de direction sont signalés à l'avance avec une précision étonnante.
Qu'en est il à l'étranger ?

La seule traversée de Namur me met tout de suite au parfum. En l'absence des cartes IGN, les 3/4 des rues n'apparaissent pas à l'écran. Les cartes livrées avec le Garmin sont vraiment trop succinctes !

Une consolation tout de même, l'itinéraire chargé est bien affiché à l'écran et une petite flèche noire me permet de vérifier, au fur et à mesure de notre avancée, si je suis toujours sur le bon itinéraire.

C'est ainsi que nous traversons tout Namur du Sud au Nord pour rejoindre Le RAVeL. (Réseau Autonome Voie Lente)
Des RAVeLs il en existe de nombreux en Belgique. La plupart du temps ce sont des anciennes voies ferrées mais ce sont aussi les anciens chemins de hallage le long des canaux.

Grâce à Garmin, nous trouvons facilement le RAVeL 2 qui correspond à la ligne 142 qui reliait Namur à Hoegarden.
Dès le début, nous filons vers le Nord. Nous quittons la vallée de la Meuse et par de longues lignes droite, nous nous élevons progressivement sur une bonne dizaine de kms.
En raison du vent du Nord, il fait relativement frais ce matin d'autant plus que depuis notre départ, le ciel est très chargé, à la limite de la pluie.
Les nombreux tronçons encaissés, les ponts étroit, nous rappellent que nous sommes sur une ancienne voie ferrée.
A part quelques promeneurs, nous sommes seuls et nous pédalons dans le calme le plus complet.

Arrivés sur le plateau, comme par enchantement le ciel se dégage.

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Nous sommes entourés de champs de grande superficie. Culture de betteraves, de pommes de terre, de maïs mais aussi de lin.

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Premier problème vers le 14 ème km à hauteur de Leuze.
Le RAVeL est fermé en raison de travaux. Cà, le Garmin ne l'avait pas prévu !
Nous suivons la déviation qui nous conduit jusqu'à la route nationale mais, une fois sur cette route, il n'y a plus aucune indication.
Nous voilà pommés !
Sur les conseils d'un cycliste du cru, nous rebroussons chemin pour reprendre le RAVeL et forcer l'interdiction de passage.
Arrivés aux travaux, nous sommes contraints de passer à pied mais çà passe !
Nous en profitons pour faire un brin de causette avec un autre cycliste en VTT plus âgé que nous (le cycliste pas le VTT). Il est très impressionné par notre chargement et admiratif lorsqu'on lui dévoile notre futur parcours. Pour un peu, il viendrait bien avec nous mais il est seulement parti chercher le pain dans le village d'à côté !

Nous sommes maintenant sur un profil descendant. Nous coupons de nombreuses petites routes et chemins de terre et à chaque fois, des plots plantés en quinconce, au milieu du RAVeL, signalent le croisement ce qui nous oblige à slalomer et il n'est pas rare que les sacoches frottent un peu.
Elles vont être bien lustrées ce soir ! L'avantage du RAVel, c'est que nous roulons au calme, l'inconvénient c'est que nous ne passons que rarement dans les villages ce qui ne facilite pas pour faire les courses mais aussi pour se repérer.
Nous traversons Eghezée et c'est à Jodoigne que nous effectuons nos premiers achats pour le pique nique de midi.

Vers le 40 ème km, entre St Mary Geest et Zetrud Lumay, en pleine ligne droite, Garmin me cause ! Par un bip, il me signale que je ne suis plus sur le bon itinéraire ! Bizarre il n'y a pourtant pas d'autre route que le RAVeL !
En regardant mieux, sur la gauche, il y a un tout petit sentier entre les herbes hautes. Cela ressemble plus à un passage d'animaux sauvage qu'autre chose !
Pourtant, Garmin s'obstine, c'est bien par là qu'il veut aller !
Je vais donc lui faire confiance ! Au prix où je l'ai payé, je ne veux pas le contrarier d'entrée !
Je lui fais surtout confiance parce que j'aperçois entre les arbres, le toit de plusieurs maisons.
Effectivement, après une centaine de mètres, nous pénétrons au beau milieu d'une cour de ferme où nous faisons connaissance avec les pavés du Tour des Flandres !
Des beaux et gros pavés qui nous secouent dans tous les sens jusqu'au plus profond de nos entrailles !
En sortant de la cour de ferme, en plus, çà monte ! Super ! Je me prends pour Tom Boonen tandis que Jacqueline joue le rôle de Fabian Cancellara !
La course est de courte durée. Une petite route goudronnée nous permet de souffler. Pas longtemps ! A hauteur d'une autre ferme, voilà que Garmin, devenu très causant, rebip ! Il veut, à nouveau, tourner à gauche !

Cette fois-ci, le chemin est plus large mais c'est tout de même un chemin qui s'enfonce dans les terres cultivées et qui monte en ligne droite au sommet d'une colline ! Il y a de l'herbe au milieu du chemin et surtout, les tracteurs y ont creusés 2 sillons assez profonds ce qui a fait ressortir pas mal de caillasses !
Nous sommes là à nous interroger, tout en essayant de raisonner Garmin, lorsque nous apercevons, à une vingtaine de mètres, les propriétaires de la ferme.
Gentiment ils viennent à notre rencontre tout en se demandant comment nous avons pu arriver jusque là !
Il y a là, le fils avec ses parents !

Nous leur disons que nous sommes partis de Namur et que nous sommes français. Ils sont ravis de voir que des étrangers s'intéressent à leur région! De part leur réaction çà ne doit pas arriver souvent !
Quant au chemin, pour le fils, il doute que nous puissions passer avec de tels vélos aussi lourdement chargés !

J'insiste, Garmin veut que nous passions par là ! Je montre les cartes papier que j'ai pris soin de tirer avant de partir mais le nom des hameaux ne leur dit rien et puis soudain, un nom attire leur attention. Effectivement le chemin doit y mener ! Ouf ! Garmin avait raison, j'étais prêt à appeler le service après vente ! Une longue conversation s'engage sur le Limousin et ses vaches, sur notre parcours, sur la météo qui annonce, selon le père, un très gros orage, dans la demi heure qui suit avec des grêlons comme des oeufs de poules ! C'est sur cette boutade que nous nous quittons avec une dernière recommandation du père qui nous dit de faire très attention car, après le sommet de la colline, c'est la Flandre et il y a des barbelés !

Nous voilà repartis tous les 3 à l'assaut de la colline. La montée n'est pas facile à cause des gros cailloux qui roulent sous nos roues.
Arrivés au sommet, le chemin est plus roulant mais c'est toujours un chemin qui se prolonge sur un bon km entre les champs de céréales et de patates!

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Le chemin redescend dans une cuvette puis remonte en plein milieu d'un champ de patates. L'agriculteur du coin a planté ses patates dans le chemin. Les roues des tracteurs sont toujours là pour nous guider. De temps en temps, au passage, nos randonneuses se transforment en arracheuses de patates !

Au sommet de la 2 ème colline, le chemin longe la lisière d'un champ de blé avant de plonger de manière abrupte entre les ronces et les orties. Ce n'est plus un chemin c'est un sentier de montagne !
Dans le fond du ravin, la situation se complique. La végétation a complètement recouvert le sentier, un tunnel végétal se présente devant moi. Obligé de descendre de machine, courbé en deux, je pars en reconnaissance en poussant ma randonneuse qui se demande vraiment où je l'entraîne.

Quant au Garmin, il s'obstine c'est bien par là !
20 m plus loin un beau chemin apparait. Garmin a eu chaud ! il a failli terminer sa courte carrière dans les orties !

Nous sommes désormais en Flandre, il n'y avait pas de barbelés mais la frontière n'a pas été facile à franchir !

Ce nouveau chemin est recouvert de terre mais, en dessous, il y a les pavés d'où de bien belles secousses ! Ce n'est pas l'idéal mais c'est tout de même mieux que tout à l'heure !

Et puis voilà que Garmin se manifeste à nouveau. Cette fois ci, il veut aller à droite mais, à droite, il y a des barbelés et surtout une zone marécageuse !
Pas question de s'aventurer dans cette galère. Nous restons donc sur le chemin ce qui nous oblige à nous farcir une bosse à très fort pourcentage.
Garmin me nargue ! Il me dit sans arrêt de faire demi tour. Je lui tiens tête très sûr de moi ! Je vois , en effet, sur l'écran, que nous évoluons en parallèle du tracé initial.

Effectivement quelques centaines de mètres plus loin, voilà enfin une route goudronnée où nous retrouvons le bon itinéraire.

Après avoir traversé le hameau de Meldert, à l'entrée de Willebringen (km 49) nous roulons sur une voie verte asphaltée jusqu'à Neervelp.

Il est près de 13 h et le terrain de foot de ce petit village va nous permettre de casser la croûte.

Installés sur la pelouse, nous avons même à notre disposition des chaises que nous nous empressons d'utiliser.

Sur le terrain de foot, devant les buts, il y a un chapiteau. Sur la pelouse, des petits plumets rouges noirs et jaunes, témoignent que le chapiteau était plein hier au soir. Tous les habitants du village s'y étaient entassés pour regarder le match. Il y a dû y avoir de l'ambiance parce que des restes de plumets, il y en a partout !

C'est d'ailleurs ce qui explique aussi la présence des chaises entassées au bord du terrain.
La Coupe du Monde passionne décidément les belges au plus haut point. Nous l'avons constaté tout au long de la matinée, même la ferme la plus reculée avait le drapeau belge aux fenêtres. C'est peut être le seul événement qui rassemble Flamands et Wallons.

Nous sommes à peine installés qu'un 4X4 traverse le terrain pour venir près du chapiteau.
Le conducteur descend sans un mot et sans même un regard, il entreprend de démonter le chapiteau. 2 autres camions arrivent avec 6 ou 7 ouvriers et aucun d'eux ne va nous saluer, nous ne sommes pourtant qu'à une dizaine de mètres.

Le chapiteau est vite démonté. Tout le monde repart. Le conducteur du 4X4 qui semble aussi être le chef repart aussi en nous adressant un signe de la main.
Nous venons ainsi d'apprendre que les Flamands disent bonjour non pas quand ils arrivent mais quand ils s'en vont !

Nous nous apprêtons à partir à notre tour lorsque 3 gamins, venus du village entrent sur le terrain, ballon de foot en main.
J'essaie de leur parler du match de la veille mais ils me regardent avec des yeux ébahis. Ils ne comprennent absolument rien à ce que je leur raconte !
Ils ne parlent pas un mot de français, nous ne sommes pourtant qu'à une dizaine de kms de la wallonie !
J'apprendrai plus tard que c'est dans ces communes limitrophes que la tension est la plus forte au point que, dans les écoles, la seconde langue enseignée est l'anglais plutôt que la langue du voisin ! Il y a décidément une rupture profonde entre Flamands et Wallons. La Belgique n'est pourtant pas un grand pays, pas étonnant qu'il y ait autant de conflits sur notre pauvre terre !

Si la matinée est restée fraîche en raison du vent du Nord que nous avons bouffé toute la matinée, il fait maintenant beaucoup plus chaud au moment où nous repartons en direction de Louvain.

Sur une route plus large mais peu fréquentée nous remarquons au passage le château d'eau original de Bierbeek.

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A partir de Galgenberg, la circulation va devenir plus importante mais heureusement, nous pouvons rouler sur la bande cyclable matérialisée sur la chaussée. Inconvénient, c'est une route bétonnée avec de nombreux joints de dilatation. Lorsque les roues passent sur les joints, non seulement çà secoue mais en plus, çà fait du bruit !

Après avoir franchi l'autoroute Bruxelles Liège, nous traversons Haasrode toujours sur la bande cyclable puis, c'est la descente sur Louvain en longeant la N25 puis la N3 très fréquentée et bruyante. .

Nous faisons le tour de Louvain par la droite en passant devant la gare où nous faisons un petit arrêt à la Martelarenplein (Place des martyrs).

La gare de Louvain

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La Place des Martyrs

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Au fond d'une longue avenue, nous apercevons l'Hôtel de Ville de Louvain.

Hôtel de Ville de Louvain

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Louvain Tour Sint Maartensdal

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Louvain

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Dans la traversée de Louvain, une forte odeur nous intrigue avant de comprendre que nous passons devant la brasserie Stella Artois.

Les 25 derniers kms qui nous reste à accomplir pour rejoindre Malines sont totalement plats.
Nous allons rouler sur le chemin de hallage le long du canal Louvain Dyle. Nous y croisons de nombreux cyclistes mais, rares sont ceux qui répondent à notre salut et ceux qui nous dépassent ne nous adressent pas un mot !
Tous n'ont pourtant pas une allure de pros, loin de là !
Pas très sympas ces Flamands !

Le long du canal de Louvain Dyle

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Le long du canal, il y a plusieurs usines avec des accès aménagés pour le chargement et le déchargement des péniches.
C'est le cas de l'usine Remy qui reçoit des cargaisons de riz pour fabriquer l'amidon.

Canal Louvain Dyle - Usine Remy

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Un peu plus loin, à Herent, la piste cyclable contourne la malterie Cargil. Nous restons un court instant pour assister au déchargement d'une péniche.
Une autre péniche vient de quitter le port et part en marche arrière à cause de l'étroitesse du canal. Nous la suivons jusqu'à une aire de retournement ce qui nous permet d'apprécier la dextérité du pilote !

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Peu après, nous faisons un nouvel arrêt à l'écluse de Tildonk au café maritime.
Le bâtiment date de 1771. C'est une ancienne maison éclusière, avec écurie. Des péniches tirées par des chevaux de trait y accostaient. Les habitants pouvaient alors acheter des moules amenées depuis Malines.
A défaut de moules, j'écluse (c'est le bon endroit !) une bonne bière !

Ecluse de Tildonk

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Foulque Macroule à l'Ecluse de Tildonk

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Pendant notre arrêt, la péniche partie des usines Cargil nous a rattrapé.
Elle n'a pas fini de franchir l'écluse lorsque nous repartons.

Un kilomètre plus loin, nouvel arrêt pour assister au fonctionnement du Pont Levant de Tildonk.

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Plus loin, de grandes cuves de produits pétroliers annoncent l'écluse de Kampenhout.
Cette écluse a la particularité d'être placée dans un coude du canal.
Elle parait si étroite que nous nous voyons pas comment les péniches peuvent passer. Nous décidons d'attendre l'arrivée de notre péniche Cargil pour assister à la manoeuvre délicate.

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Le marinier est au top, c'est tout juste s'il a ralenti ! Il n'y avait pas pourtant plus de 10 cm de chaque côté de la péniche et en longueur, la péniche touchait pratiquement les 2 portes.

Je ne sais pas si c'est la maîtrise du marinier qui m'a troublé, toujours est-il, que j' ai oublié d'écouter les conseils de Garmin et que nous nous sommes retrouvés sur une route nationale ! Il y a bien une bande cyclable mais cette nationale est hyper fréquentée ! C'est idiot ! Nous aurions pu continuer de suivre tranquillement notre canal !
A cause du revêtement de la route, on a l'impression que tous les véhicules roulent à fond.
Le bruit est infernal !

Garmin se bouche les oreilles et n'arrête pas de me dire qu'il faut traverser pour retrouver le calme du canal. Je voudrais bien, mais, je ne voudrais pas, non plus, me faire tailler un short !
Enfin au bout de 2 kms, un feux tricolore nous permet de traverser, vélos à la main, et 100 m plus loin, nous sommes, à nouveau, au bord du canal. Quel changement en si peu de temps, d'un côté le bruit assourdissant du trafic routier, de l'autre le calme serein avec seulement le clapotis de l'eau !

Malines est maintenant toute proche et 3 kms plus loin, nous quittons définitivement le canal pour rejoindre notre route passagère que nous suivrons durant un petit km jusqu'à l'entrée de Malines.
Malines c'est aussi Mechelen en flamand. On ne peut pas dire que les 2 noms se ressemblent !

Garmin me guide et je lui fais confiance, c'est lui le chef !
Mais il y a parfois des choses inattendues. Comme le matin, nous butons sur des travaux. Impossible de passer !
Nous sommes à peine arrêtés que sans que l'on ait rien demandé, une dame à vélo nous interpelle en nous disant : si vous cherchez l'Auberge de Jeunesse c'est le bâtiment que vous voyez à gauche. Pour y accéder, il fallait bien passer par là mais, en raison des travaux, allez tout droit, vous arriverez derrière le bâtiment.%% Sans plus attendre la dame repart dans une autre direction. Elle avait fait un détour uniquement pour venir nous renseigner.
Voilà qui me réconcilie avec les Flamands mais comme elle parlait très bien français je pense plutôt qu'elle était Walonne !

A l'Auberge de Jeunesse, nous allons passer un long moment à l'accueil !
D'abord, il faut remplir une fiche alors que j'avais réservé par internet et que j'avais déjà donné toutes les informations !
Ensuite, il faut que le monsieur qui nous reçoit soit au top côté informatique et visiblement ce n'est pas le cas !
Durant une bonne demi heure, il va s'évertuer, en vain, à éditer la facture de notre séjour !
Rien à faire, l'imprimante ne veut rien cracher !
Il finit par me redonner ma carte bancaire avec le ticket du reçu qu'il me fait signer mais, il se ravise. Il me redemande ma carte bancaire et me sort un 2 ème reçu qu'il me fait à nouveau signer tout en me disant que le premier ce n'était qu'un exemple !
Je crains le pire au niveau du prélèvement !!!!!
Enfin, nous avons les clés de la chambre. Heureusement qu'il parlait français sinon, nous étions dans une belle galère !

Un local est mis à notre disposition pour les vélos, il ferme à clef mais, comme la veille, je rajoute les antivols.

Après avoir récupéré nos draps comme le veut la tradition dans les auberges de jeunesse, nous prenons possession de notre chambre.
Elle est spacieuse. Petit bémol, elle donne directement sur la gare et Malines est un important carrefour ferroviaire !

Le temps d'une bonne douche et nous voilà repartis à pied jusqu'au centre ville de Malines.
Pour éviter la propagation du feu lors des incendies, les maisons en bois ont été détruites mais leur reconstruction a demandé plusieurs siècles.
C'est pour cela que Malines possède une architecture urbaine mêlant gothique avec les pignons à redans et baroque avec de jolies volutes.

Nous ne pouvons pas manquer la Grand Place (Grote Mark).

La Grand Place

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Sur la Grand Place se dresse, majestueuse, la stadhuis (Hôtel de Ville).
C'est une ancienne halle aux draps.

Malines -L'Hôtel de Ville

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La cathédrale Saint Rombaut est célèbre par sa tour de 97 m de haut. C'est la seule au monde à avoir 2 jeux de 49 cloches.

La Cathédrale Saint Rombaut

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Malines comme la plupart des villes belges possède de nombreuses églises.

Eglise Saints Pierre et Paul

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Palais de Marguerite d'Autriche

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En flânant dans Malines

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Ce soir, les Diables Rouges ne jouent pas et pourtant il y a encore des grands écrans sur les places de Malines.
Il est vrai que se sont les Hollandais qui sont sur le terrain !

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Quant à nous, nous allons manger dans un petit resto le Nostradam.
Il est truffé de babioles diverses, vierges, tableaux, photos anciennes.... une vraie brocante.
L'accueil y est sympa. Le service rapide.
Repas à base de pâtes très copieux.

La soirée se termine et nous retournons à l'Auberge de Jeunesse en faisant un détour par la Dyle puis en traversant l'agréable parc Kruidtuin.

La Dyle

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Cette première étape s'est bien passée.
Côté météo, le temps couvert et frais du matin a fait place à un temps plus ensoleillé dès la mi journée.
Le vent ne nous a guère était favorable, mais il n'était pas non plus très fort.
Les + : le calme et la sécurité du RAVeL durant les 40 premiers kms. Le paysage beaucoup plus diversifié de Jodoigne à Louvain. La partie finale le long du canal Louvain Dyle. Les villes de Louvain et Malines qui méritent d'être visitées.
Les - : Les quelques kms accomplis le long des routes nationales. Le manque de courtoisie des cyclistes Flamands.

Nous nous souviendrons aussi de notre aventure dans les chemins après St Mary Geest.






Carte de notre itinéraire


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parcours détaillé




Tour de Belgique - 2 ème étape - De Malines à Gand