Tour de Corse 2011 à vélo. 12 ème étape : De Vivario à Casamaccioli

vendredi, septembre 30 2011

Tour de Corse à vélo. 12 ème étape Vivario - Casamaccioli

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Dimanche 19 juin 2011.

Nuit pas sensas.
Ce ne sont pas les buveurs de rosé qui ont perturbé notre sommeil. Ce n'est pas non plus, la nationale qui passe sous nos fenêtres.
C'est encore une fois, ce maudit vent Corse !
Il a soufflé vraiment très fort durant toute la nuit.
Conséquence, une porte n'a pas arrêté de vibrer. Je me suis levé une première fois en pensant que c'était la porte fenêtre, je l'ai donc refermée. Le bruit était toujours là ! J'ai pensé aux volets. Pas plus de résultat. J'ai fini par comprendre que c'était la porte d'entrée de notre chambre. Calée avec les sacoches, elle a continué de vibrer, toute la nuit !

Petit dej excellent. Le meilleur que nous ayons pris depuis Bastia !
Dès 8 h 20, nous quittons Vivario par la route nationale que nous allons suivre jusqu'à Corté. A cette heure, nous sommes peinards, c'est dimanche, beaucoup doivent faire la grasse matinée !

Nous descendons rapidement jusqu'au viaduc qui franchit le Vecchio avec, à notre droite, un autre viaduc, métallique celui-ci. Il enjambe la rivière de plus de 100 m de haut. Il a été conçu par Gustave Eiffel en 1888. Son but : supporter la seule ligne de chemin de fer Corse. (Une de nos solutions de repli si nous avons une panne de jambes !).

Viaduc sur le Vieccho. Pont routier.

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Viaduc sur le Vecchio – Conçu par Gustave Eiffel

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La route nationale continue de descendre entre la voie ferrée et le Vecchio jusqu'à 430 m d'altitude.

Plus loin, 8 kms de montée nous attendent !
C'est une bosse assez difficile sur une route large mais un peu glissante ! Des biquettes sont passées par là !

Nous traversons le hameau de Serragio puis quelques mètres plus loin, voici Venaco.
Situé au pied du mont Cardu, à 600 m d'altitude, le village domine la vallée du Tavignano et du Vecchio. C'est un pays de bergers et de chasseurs.

Venaco

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Venaco – Vue sur la vallée du Vecchio.

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A la sortie de Venaco, la bosse n'est pas terminée.

Par un très grand lacet, vers la droite, nous atteignons le sommet du Col de Bellagranajo ( 723 m). Bien que pas très haut, ce petit col nous a fait mal aux jambes.

Au sommet du col, la vue est magnifique sur Venaco et la vallée du Vecchio.

Sommet du Col de Bellagranajo – Vue sur la vallée du Vecchio

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Nous laissons, à droite, le village de Santo Pietro Di Venaco et à gauche celui de Casanova. Giacomo n'a pas daigné de se déplacer pour venir nous voir passer !

Sur la fin, la descente comprend 2 passages très pentus et sur cette belle route large, nous allons battre les records de vitesse !

Au premier rond point, à l'entrée de Corté, nous bifurquons sur la gauche en direction de la citadelle.

A hauteur d'un joli petit pont sur la Restonica, la ville de Corté nous apparaît dominée par sa puissante citadelle juchée au sommet d'un piton rocheux.

C'est une très bonne idée d'avoir choisi d'arriver par ce côté, la vue est magnifique.

En arrivant à Corté – Vue depuis le pont sur la Restonica

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Corté est située au coeur géographique de la Corse, c'est un carrefour naturel qui a toujours été convoité. Alors que nous ne sommes pas encore entré dans la ville, on ressent déjà son lourd passé historique.

La découverte de la citadelle, derrière laquelle se découpent les montagnes, fera partie des plus belles images de notre séjour en Corse.

En arrivant à Corté – Vue sur la citadelle depuis le pont sur la Restonica

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Par un second pont, nous franchissons le Tavignano avant de passer au pied de la Citadelle et de remonter par l'avenue du Président Pierucci. Une supérette va nous permettre de faire quelques provisions pour la journée.
Cette partie de la ville basse est encore relativement calme mais il est vrai que nous sommes dimanche.

Nous repartons en direction de la Place Paoli, trait d'union entre la ville basse et la ville haute.
Nous retrouvons au centre de la place le propriétaire du ferry qui nous a permis de rallier la Corse ! Le héros de la Nation Corse, Pascal Paoli, se dresse fièrement, au milieu de la place.

Corté – Place Pascal Paoli

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Ici, il y a déjà beaucoup plus de touristes mais beaucoup sont à pied. Il n'y a en effet que très peu d'endroits pour stationner autour de cette toute petite place. Nous, sans difficulté, nous allons y dénicher un petit emplacement pour y garer nos deux vélos.
Puis, nous allons nous relayer pour aller visiter la ville haute et la citadelle, comme nous l'avions fait à à Nonza et à Sartène. Pendant qu'un l'un visite, l'autre veille sur les vélos, assis à l'ombre sur un petit muret, il y a plus désagréable comme endroit !

L'accès à la ville haute se fait par un escalier qui monte entre de hautes maisons de schiste.

Corté - Rue d'accès à la ville haute

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En montant à la Ville Haute

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L'escalier débouche sur la place Gaffory, chef suprême des Corses, dont la statue est érigée au centre de la place.

Corté – Place Gaffory

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Il y a beaucoup de monde sur cette place où se dresse le haut clocher de l'église de l'Annonciation. C'est avec la citadelle, le plus vieux monument de Corté.

Corté - Eglise de l'Anonciation

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Un autre petit escalier conduit à la Place d'Armes qui marque l'entrée de la citadelle.

C'est sur cette place que se trouve la maison natale du général Arrighi de Casanova plus connu sous le nom de Duc de Padoue. C'est dans cette même maison que naquit Joseph le frère aîné de Napoléon.

Corté – Maison Arrighi

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De la place d'Armes on découvre une très belle vue sur la citadelle

Corté – La citadelle vue depuis la Place d'Armes

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La citadelle abrite le musée de la Corse. Malheureusement on ne peut accéder aux remparts que si l'on visite le musée.

Par contre, une rampe longe la citadelle vers l'ouest et après plusieurs marches, on accède à un piton rocheux d'où l'on a une vue sublime sur le nid d'Aigle, la citadelle, la ville haute, la ville basse et les vallées du Tagnano et de la Restonica.

Corté – Le Nid d'Aigle – Vue depuis le bélvédère.

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Corté – La citadelle et le Nid d'Aigle – Vue du belvédère

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Vue depuis le Belvédère de Corté

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Corté – Vue depuis le belvédère

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Au belvédère, il y a foule.
Les cars de touristes ont commencé de déverser les clubs du 3ème âge. (dont on va bientôt faire partie !).
Monter et surtout descendre du belvédère n'est pas une sinécure !
Heureusement, aujourd'hui, nous évoluons en terrain sec ! La descente sur les dalles mouillées ce doit être quelque chose !

Corté - En descendant de la Ville Haute

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La visite terminée, nous quittons la Place Paoli en essayant de trouver la direction de Castirla.

Les sens uniques vont nous perturber et nous allons nous retrouver totalement en bas de la Ville Basse. Reste qu'une solution, emprunter la nationale devenue maintenant très passagère.

Pour retrouver la départementale de Castirla, nous allons devoir monter une côte qui n'était pas prévue au programme. Cet effort supplémentaire nous reste dans les jambes.

La montée au col d'Ominanda n'est pas trop difficile mais il fait chaud, il n'y a pas d'ombre et nous avons 5 kms de côte avant d'atteindre le sommet.

Au cours de la montée, nous allons être doublé par Michael Schumacher au volant de sa ferrari ! Enfin, nous supposons que c'était lui parce qu'il est passé tellement vite que nous n'avons pas eu le temps de le dévisager ! Le bruit du moteur à plein régime résonne dans la montagne. Nous voyons la voiture rouge s'éloigner et enchaîner les virages en lacets à une vitesse folle !
Heureusement qu'il nous a doublé dans une petite ligne droite. S'il nous avait trouvé dans un virage, lui à 200 à l'heure et nous deux à 8 ou 9, on se retrouvait propulsé sur le continent !

Un petit arrêt, avant le sommet, va nous permettre de jeter un dernier regard vers Corté.

Montée du Col d'Ominanda – Vue vers Corté et les montagnes enneigées.

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Nous traversons une zone plus tournée vers l'agriculture avec quelques petites fermes isolées mais, le maquis n'est jamais très loin.

Le sommet du Col d'Ominanda atteint (654 m) nous redescendons aussitôt vers le petit village de Castirla que nous découvrons à la sortie d'un virage.

Castirla

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Nous traversons le village sans trouver ce que nous cherchons, à savoir, un petit coin à l'ombre pour pique niquer.
Même dans le village la descente est rapide. Deux très grands lacets, avec des virages prononcés, nous en éloignent et nous sommes très vite en dessous des dernières maisons.

Quelques kms plus loin, nous traversons le Golo et nous prenons la direction de Calacuccia. Nous sommes redescendus à 350 m. C'est notre dernière montée de la journée, 15 kms jusqu'à Calacuccia.

A notre train de sénateur, nous remontons la vallée du Golo. Le paysage est devenu beaucoup plus austère.
Sur cette route encaissée, il fait de plus en plus chaud.
Après être passés devant une usine électrique, nous trouvons enfin ce que nous cherchons depuis Castirla.
C'est un hôtel restaurant laissé à l'abandon. Il y a encore une petite terrasse carrelée et ombragée avec dans un coin 3 chaises de jardin pas très propres certes mais pour nous, c'est une providence !

La longue visite de la ville de Corté a perturbé un peu notre planning de la journée et aujourd'hui, il est presque 13 h lorsque nous attaquons le casse-croute.

Pique nique au bord de la route de Calacuccia

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Nous sommes à la porte d'entrée Est du Niolo et nous allons pénétrer dans le spectaculaire défilé de Scala Di Santa Regina.

C'est un interminable ravin entre des parois rocheuses de granit rouge très resserrées au dessus des eaux du Golo. Le milieu est hostile et sauvage.

Sur le côté droit, de l'autre côté du Golo, un sentier taillé dans le roc apparaît de temps en temps. C'était le chemin qu'empruntaient les niolins pour se rendre à Calacuccia.

La pente n'est pas très raide. Il nous semble même parfois que nous redescendons légèrement.
C'est une route très sinueuse où il est parfois difficile de se croiser mais pour l'instant nous n'y rencontrons que peu de véhicules

Défilé de Scala Di Santa Regina – Le Golo

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Toujours entre les rochers, la route passe au dessus de plusieurs petits ponts afin de franchir de petits torrents très souvent à sec.

A la sortie d'une courbe plus prononcée, nous arrivons au lieu dit Santa Regina. Il n'y a qu'une seule bâtisse qui n'est d'ailleurs pas habitée.
Nous y faisons une pause pour profiter de la très belle vue sur le défilé.

Défilé de Scalla Di Santa Régina

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La pente s'accentue au niveau du Pont Di l'Accia.
Nous sortons progressivement des gorges en continuant de longer le Golo jusqu'au barrage de Corscia.
Sur une partie plate (ouf !), nous traversons le petit hameau de Cuccia.

A la sortie de Cuccia, la route s'oriente vers le nord et après un large lacet, repart plein sud. Le village de Cuccia est maintenant nettement plus bas. C'est la partie la plus difficile de la montée avec vent de face violent jusqu'au carrefour avec la route menant au barrage de Calacuccia.

Nous descendons jusqu'au barrage mais, effrayé par la pente qui s'annonce de l'autre côté du barrage, nous rebroussons chemin pour aller chercher une seconde route qui contourne la retenue par la rive ouest.

Le long de la retenue, nous traversons le petit hameau de Sidossi où se trouve une petite base nautique.
Il n'y a vraiment pas beaucoup d'animation et à notre grand désespoir le bar est fermé.
Nous allons donc devoir patienter jusqu'à Casamaccioli pour étancher notre soif. Il y a pourtant déjà un bon moment que tous nos bidons sont vides.

Au bout du lac, la route remonte sur 2 kms jusqu'à Casamaccioli. (861 m)
Nous n'avons aucune difficulté pour trouver notre lieu d'hébergement situé dans les combles de l'église jaune Santa Di Niolu.

Casamaccioli – Eglise Santa Di Niolu - Le Dortoir

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C'est un membre de la commune qui se charge de nous accueillir. Il nous fait visiter les lieux, non sans quelques difficultés. Il n'est en effet, plus tout jeune et pour accéder au dortoir, il faut grimper un escalier assez raide.
Nous avons pour nous tous seuls, 3 dortoirs de 4 lits ! Au même niveau se trouve les sanitaires.
Nous avons aussi à notre disposition, si nous le souhaitons, un coin cuisine situé de l'autre côté de l'église et là encore, il faut monter plusieurs marches très raides.
Pour 8 € par personne, il n'y a vraiment rien à redire.

Dortoir et coin cuisine ont été réaménagés par la commune. C'était autrefois l'école, d'un côté, les garçons et de l'autre, les filles.

Casamaccioli – Eglise Santa Di Niolu -

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Aujourd'hui, c'est encore jour de lessive. Le soleil qui tape fort contre le mur de l'église et le vent violent devrait faire sécher les affaires très vite.
Sauf que le vent est tellement violent (des rafales à 90 km/h ont été annoncées) que nos minuscules pinces à linge vont vite explosées !!!
La ficelle de tente va, une nouvelle fois, nous sauver la mise. En la faisant passer dans les jambes et dans les manches des vêtements le tour est joué, le vent peut souffler !

En faisant le tour du village nous allons enfin trouver un bar pour nous rafraîchir. Dans ce tout petit village, il y en a même 3 ! Ce sont d'ailleurs les seuls commerces.

Les hommes du village ayant terminé leur partie de boules se retrouvent aussi au bar. Comme la veille, ils vont parler fort, souvent en langue corse. Petites engueulades, railleries, moqueries et tout ceci bien à la vue de tout le monde. Ils font leur petit spectacle. En habitués qu'ils sont, ils vont finir la fin d'après midi en jouant à la belote et en buvant l'apéro !

Le village n'est pas très grand mais les maisons sont une fois de plus imbriquées les unes dans les autres. C'est d'autant plus surprenant que ce petit hameau dispose de place aux alentours. En circulant dans les ruelles, on hésite en se demandant si c'est la ruelle qui continue ou si c'est un chemin ou des terrasses privées.

Revenus sur la place de l'église, on a la surprise d'y voir vagabonder toute une troupe de cochons.

Casamaccioli – Cochons sur la place de l'église

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Il n'y a pas de restaurant à Casamaccioli. Nous devons redescendre à vélos jusqu'au restaurant du lac, à Sidossi.

Heureusement, le bar resto qui était fermé lors de notre arrivée est maintenant ouvert. C'est une chance, 6 bornes supplémentaires nous attendaient pour aller jusqu'à Calacuccia !

Les patrons attendent du monde. Les couverts ont été installés sur toutes les tables à l'extérieur mais aussi à l'intérieur.
Ce n'est pas ce qui va faire venir du monde ! A part nous, il y une table de 4 personnes et un jeune couple habitués de la maison. Les absents ont eu tort, le repas est excellent.
Entrée : Emietté de cabillaud, tomates, piperade très copieux
Plat : Boeuf Petits légumes Très bien présenté et très savoureux
Désert : Crème brûlée à la châtaigne. Pas très à mon goût.
Le tout pour 23 €.

La nuit commence à tomber lorsque nous quittons le resto.
Jacqueline angoissée à l'idée de remonter à vélo jusqu'à Casamaccioli démarre sur les chapeaux de roues. Malgré tous mes efforts, je ne vais pas lui reprendre un mètre. Elle enlève haut la main cette semi nocturne. J'ai une excuse, une vache plantée au milieu de la route m'a obligé à mettre pied à terre. Toute noire, je ne l'ai vu qu'au dernier moment ! Elle n'était pas éclairé et moi non plus !

Au cours de cette 12 ème étape, nous avons parcouru 58 kms pour un dénivelé de 1273 m.
Etape donc relativement vallonée. Etape difficile compte tenu de la longue montée finale et du vent de face.
Points forts : Les villages de Venaco et de Castirla accrochés à la montagne
La ville de Corté pour ses ruelles, la Ville Haute, la citadelle et le nid d'Aigle.
Le défilé de Scalla Di Santa Régina pour son côté austère et ses impressionnantes falaises de granit.
Points faibles : Le vent, toujours le vent !

Seuls dans notre dortoir, nous nous couchons en souhaitant que le clocher situé de l'autre côté de la cloison et qui vient de sonner 10 heures, va s'abstenir de sonner les heures suivantes !





Carte de notre itinéraire


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parcours détaillé




Etape suivante : Casamaccioli - Asco