Tour de Corse 2011 à vélo. 2 ème étape : De Centuri à Saint Florent

dimanche, décembre 11 2011

Tour de Corse à Vélo. 2 ème étape Centuri - Saint Florent

Jeudi 9 juin 2011.

C'est le chant des oiseaux qui m'a réveillé ce matin.

La fenêtre de notre chambre donne sur le col de la Serra. Le ciel est bleu avec un seul petit nuage au dessus du moulin Mattéi. Sur la crête, j'aperçois aussi, les pales des éoliennes qui tournent plein pot ! Le vent, loin de s'être calmé, est encore plus fort que la veille !

Le petit déj avalé, nous installons tout notre barda sur les vélos sous le regard ébahi des clients de l'hôtel, deux couples qui voyagent ensemble et un autre couple avec lequel nous avons déjà dialogué la veille au soir. Ils font le même trajet que nous, au moins jusqu'à L'Ile Rousse, mais eux, ils y vont en voiture et visiblement, ils ne veulent pas échanger leur moyen de locomotion !

Après s'être souhaité mutuellement une bonne journée, il est à peine 9 heures lorsque nous quittons l'hôtel pour revenir au centre du village où se trouve la supérette que nous avons repérée la veille.
Elle n'est pas encore ouverte et notre arrivée matinale ne semble pas être du goût de la responsable du magasin occupée à mettre les denrées en rayon.

Malgré cet accueil un peu froid, nous décidons d'attendre l'ouverture.

Un quart d'heure plus tard, Jacqueline a sur son porte bagage le casse croûte de la journée à savoir : 2 tomates, une salade de thon, 2 tranches de jambon, 1 baguette de pain et 4 abricots. Nous laissons Centuri en prenant la direction de la Marine de Mute.

A la sortie du village, nous devons slalomer entre des cageots et des grosses pierres posés en plein milieu de la route. De la peinture couleur fluo signale ces obstacles plutôt surprenants.
En regardant de plus près, on se rend compte que sous les cageots, les ornières de la route ont été rebouchées avec du ciment frais. La DDE en Corse ne semble pas avoir de très gros moyens ! A moins qu'il ne s'agisse de l'initiative d'un riverain qui a étalé là, le reliquat de ses travaux de maçonnerie !
Il m'arrive souvent d'avoir du béton de rab lorsque je bricole et je ne sais jamais quoi en faire. J'ai enfin trouvé la solution. Désormais, Je l'expédierai à la commune de Centuri par colissimo !

Nous prenons le vent en pleine face jusqu'à la Marine de Mute. L'épicière ne s'est pas trompée en nous annonçant des rafales à près de 100 km/h ! La journée s'annonce donc particulièrement difficile !
Heureusement pour nous, dès que nous quittons Mute, la route s'élève, dans le maquis, en s'éloignant légèrement de la côte. Nous sommes davantage à l'abri mais cela n'empêche pas le vent de s'engouffrer par endroit, avec une telle violence, entre les arbustes, que ce n'est alors pas le moment d'arrêter de pédaler si nous ne voulons pas nous retrouver par terre !

Pour atteindre le hameau de Baragogna, 6 kms de montée nous attendent avec de bons pourcentages par endroit.

Petite pause dans la montée en direction du hameau de Baragogna

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Sur cette petite route, nous rencontrons peu de véhicules.
C'est le calme absolu …... enfin ......quand le vent s'arrête de souffler.

A l'entrée de Baragogna, nous retrouvons la départementale 80 empruntée depuis Bastia.
La vue est maintenant bien dégagée vers le Sud sur la côte occidentale très escarpée. La route du littoral se dessine nettement au niveau du Capo Corvoli.

Capo Cervoli

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D'imposantes maisons dominent Baragogna.
Ce sont des maisons d'américains qui ont été construites au 19 ème siècle par des Cap-Corsins ayant fait fortune à Porto Rico.

Baragogna

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En traversant le village, nous sommes rattrapés par un tandem.
Monsieur et à l'avant. Madame est à l'arrière. Après un bonjour amical, ils s'éloignent rapidement dans la descente.
Le vent fou redouble de violence !

En nous rapprochant du littoral, au Capo Corvoli, les rafales sont encore plus fortes. A chaque virage, nous devons restés vigilants toujours prêts à appuyer plus fort sur les pédales.
C'est très curieux. Par instant, le vent s'arrête totalement. Il tourbillonne aussi.

Parfois, nous l'avons dans le dos et 50 m plus loin, nous le retrouvons en pleine poire alors que nous allons toujours dans la même direction ! Avec l'expérience, nous arrivons à anticiper les effets de ces tourbillons en observant devant nous les arbustes du maquis qui plient sous les rafales.

Contrairement à la côte Est, la côte Ouest est beaucoup plus escarpée. La route domine la mer parfois de plus de 100 m ! C'est impressionnant d'autant plus que le vent a tendance à nous rabattre vers la mer ce qui nous oblige à rouler un peu plus à gauche. Heureusement qu'il n'y a encore pas trop de circulation.

Autre petit problème, la chaussée n'est pas en très bon état.

Mais, si Eole nous joue des tours, c'est encore plus délicat pour le couple en tandem que nous ne tardons pas à dépasser.
Madame à l'arrière, ne maitrise pas la situation. Elle subit les effets du vent sans pouvoir réagir et nous comprenons fort bien qu'elle demande à son compagnon de bien vouloir réduire la vitesse ce qui n'est pas forcément la bonne stratégie.

Poursuivant notre descente chaotique et venteuse, nous atteignons la minuscule marine de Pino.

Marine de Pino

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Une nouvelle montée, de plus de 5 kms, va nous mener jusqu'au village de Pino.

En montant vers Pino

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Dès le bas de la montée, revoilà notre couple en tandem.
Nous ferons un bout de route ensemble. Ils sont originaires de Saumur et ils font, eux aussi, le Tour de la Corse en empruntant pratiquement le même itinéraire que nous.
Ce soir, comme nous, ils vont coucher à St Florent et après demain, comme nous, ils seront à l'ile Rousse.
A deux, ils vont plus vite que nous en montée, aussi, nous les laissons rapidement partir tout en pensant les revoir bientôt.

La montée n'est pas très difficile, seul le vent continue de nous jouer des tours.
Très sinueuse, la route décrit de très larges courbes en épousant parfaitement la côte très ciselée.

Capo Cervoli - Marine d'Aliso


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A l'approche de Pino, la pente se fait plus raide et à l'entrée du village, une nouvelle imposante sépulture attire notre attention.


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Nous ferons une petite pause à l'ombre des arbres du village de Pino. Nous y verrons passer le couple qui déjeunait avec nous ce matin.

Autour de Pino, de nombreux hameaux sont accrochés à la montagne entourés de pins et de cyprès. On y retrouve les maisons des américains.

Hameaux vus depuis Pino



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Depuis la petite place ombragée la vue est très belle sur le littoral.

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A la sortie de Pino, nous cherchons la petite route qui doit conduire à l'Ancien Couvent Saint François.

Nous trouvons bien une route sur notre droite, mais il n'y a aucune indication.

Elle plonge en lacets serrés jusqu'au niveau de la mer. Est-ce la bonne direction ?

Alors que nous hésitons, les rafales sont si fortes que j'ai du mal à garder l'équilibre. Je suis pourtant à l'arrêt, les pieds bien posés au sol et malgré le poids du vélo, j'ai l'impression qu'il ne faut pas grand chose pour que je bascule en arrière.
Impossible de regarder sur la carte, nous reprenons donc notre route en abandonnant le couvent Saint François et la belle vue annoncée sur le littoral.

Par endroit, la route domine le front de mer et là, le vent est encore plus fort.

Têtes baissées, nous atteignons ainsi la Pointe de Minerbio.

Poursuivant notre montée, à l'entrée du hameau de Minervio, nous ne pouvons pas manquer l'incroyable tombeau de la famille Calizi-Altieri, coiffé d'un dôme imposant.

Tombeau à l'entrée de Minervio

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(
(/public/IMG_5277500.jpg|IMG_5277500.jpg|C|IMG_5277500.jpg, dec 2011))

Lorsque nous y arrivons, un groupe de cyclistes est arrêté sur le bord de la route.
Nous aurions bien fait un petit bout de chemin ensemble, calés dans les roues à l'abri du vent, mais, pas de chance, ils vont en sens inverse. Un fourgon leur sert d'assistance et ils n'ont donc aucun bagage à transporter.
En me voyant grimper la côte avec mes sacoches, certains d'entre eux, qui visiblement en ont déjà plein les bottes, doivent me prendre pour un fou.
Si je leur disais que je ne peine pratiquement pas avec mon tout petit braquet, ils ne voudraient certainement pas me croire et pourtant !

Il est maintenant 11 heures et nous rencontrons davantage de circulation.
Si certains automobilistes se montrent patients sur cette route sinueuse, d'autres sont beaucoup plus nerveux.
Le coup d'accélérateur nerveux donné à la sortie du virage, nous prouve que nous les avons un petit peu trop ralenti à leur goût !

Les motards sont également nombreux.
Et là aussi, il y a, le motard sympa, qui comme nous, visite la Corse et ne manque pas de nous adresser un petit signe et il y a le champion de la vitesse, venu lui, pour enchaîner les virages à toute allure ! Nous l'entendons venir de loin et en plus d'aller vite, il fait du bruit ! Il doit faire le tour complet de la Corse en une journée ! Des virages, il en aura vus mais pour le reste, je doute qu'il puisse nous décrire le paysage !

Nous traversons le minuscule village de Minervio en admirant les bougainvilliers qui font pâlir d'envie Jacqueline.
Un peu trop gros tout de même pour en ramener un !

Bougainvillier à Minervio

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La route est maintenant en bien meilleur état. Elle longe, à nouveau le littoral et domine la mer sur laquelle aucun bateau n'a pris le risque de s'aventurer en raison du vent.

A la sortie d'une courbe bien dégagée, Eole va marquer un point décisif.
La bourrasque est tellement forte que je suis obligé de poser le pied à terre, évitant ainsi la chute de justesse !
Jacqueline a connu le même sort 50 m plus tôt. Je ne peux repartir que 10 m plus loin lorsque je suis un peu plus à l'abri du vent. Par la suite, j'anticiperai en mettant plus petit et en pédalant plus fort à l'approche d'un virage dégagé sur le littoral.
L'effort demandé est d'ailleurs bref puisque, à peine la courbe franchie, il n'y a parfois plus de vent du tout !

Entre Minervio et Canari

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Entre Minervio et Canari

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La départementale plonge rapidement après une large courbe jusqu'à la petite marine de Giottani.

Marine de Giottani


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Après la Marine de Giottani, une nouvelle côte de 3 kms nous permet d'atteindre Marinca puis, quelques kilomètres plus loin, la Pointe de Cannelle.
Dans la descente qui suit, apparaît l'ancienne carrière d'amiante de Canari. Exploitée de 1947 à 1965, aujourd'hui le site est abandonné. Les bâtiments délaissés n'inspirent guère confiance même si le site est aujourd'hui en cours de réhabilitation.
Prenant tous les risques, nous sommes passés bouche grande ouverte ! De toute façon, avec un tel vent, les fibres sont déjà, depuis belle lurette, sur le continent !

Carrière d'amiante de Canari


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Après la carrière, la route continue de descendre jusqu'à la Marine d'Albo.
Une tour génoise monte la garde à l'entrée de la baie.
La plage est constituée de galets de serpentine ce qui lui donne une couleur d'un gris surprenant.
Ces galets sont amiantés, c'est le résultat de l'exploitation de la carrière. Il n'y aurait cependant pas de particules assez fines pour infiltrer les voies respiratoires, c'est du moins, le résultat des études officielles qui ont été faites !
Nos vieilles carcasses ne nous permettant pas de rester allongés sur des galets, nous passerons notre chemin, sans nous arrêter !

Marine d'Albo

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Après la Marine d'Albo, nous attaquons la 5 ème longue montée de la journée.
5 kms jusqu'à Nonza.
Eole nous laisse un peu de répit, il est peut-être parti casser la croûte !
Sans gros pourcentage, nous montons, dans le maquis, en pénétrant un peu plus à l'intérieur des terres.
Nous y verrons 2 anciens départ de feu, juste en bordure de route. Il ne fait aucun doute que ce sont des mégots jetés qui sont à l'origine de ces incendies.
Ce n'est pas surprenant, nous en avons vu sur la route à plusieurs reprises. Avec levent et lasécheresse, il faut vraiment être idiot pour avoir un tel comportement !

De très loin, nous apercevons Nonza dominée par la tour Paoline.
C'est dans ce village que nous avons décidé de nous arrêter pour la pause casse croûte.

Nonza

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Les touristes y sont nombreux comme en témoignent les voitures garées de chaque côté de la route, 300 mètres avant le village. C'est là que nous apprécions d'être à vélo.
Nous accédons directement à la petite place du village. C'est l'endroit idéal pour pique niquer, il y a une fontaine et des murets pour poser nos fesses et en plus, nous avons l'ombre des platanes.
Le hasard fait que nous y retrouvons le couple de Saumur qui circule en tandem. Le repas pris en commun sera l'occasion de faire plus ample connaissance.
Eux aussi, sont arrivés la veille à Bastia. Ils ont fait la même première étape que nous mais, en plus, ils ont aussi fait le détour par la pointe extrême du Cap Corse.
Demain, comme nous, ils seront à l'Ile Rousse puis le jour suivant à Porto où ils ont prévu de rester 4 jours.
Comme nous, ils descendront jusqu'à Bonifaccio et ils remonteront à Bastia par l'intérieur et les montagnes.

Nonza mérite d'être visité.
Le repas terminé, pendant que l'un garde les vélos, l'autre va grimper jusqu'à la tour Paoline. Jacqueline se lance la première à l'assaut de la tour.
J'attends sagement son retour jusqu'à l'arrivée d'un car transportant un club de 3 ème âge, certains même sont peut être du 5 ème âge !
Après s'être assis sur les murets, ils écoutent les explications que leur donne une jeune guide.
J'espère que Jacqueline va revenir avant que le groupe monte vers la tour ! Sinon çà va bouchonner dur !
Trop tard le groupe s'élance, enfin …. façon de parler ….. !
In extrémis, Jacqueline me passe le relais ! Ouf ! je dépasse les plus valides !
On accède à la tour par un passage étroit entre les maisons et après avoir escaladé une bonne cinquantaine de marches.
De la haut, la vue est superbe sur le village avec son l'église et ses maisons aux toits de lauze.

Nonza - Vue depuis la Tour Paoline

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Nonza - L'église Ste Julie - Vue depuis la Tour Paoline

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En contrebas, la vue est vertigineuse sur la plage.
Les couleurs sont magnifiques. Le gris des galets. Le blanc de l'écume. Le bleu pâle et le bleu turquoise de la mer.
Vers le nord, on voit nettement la Pointe de Cannelle et vers le sud la baie de Saint Florent avec derrière le Désert des Agriates et plus loin encore, les montagnes corses avec leurs sommets enneigés. Une dame du club du 3 ème âge qui finalement, a réussi à grimper jusque là, s'enquiert de savoir si ce n'est pas le Mont Blanc que l'on voit aussi nettement. Pas de doute, la montée a été trop pénible pour elle !

Nonza - Vues depuis la Tour Paoline

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La Tour Paoline, comme son nom l'indique, est une tour Corse qui date de l'époque de Pascal Paoli. Ce n'est donc pas une tour génoise !

Nonza - La Tour Paoline

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De cette tour, en 1768, le paoliste Jacques Casella a tenu tête, tout seul et blessé, à l'armée française.
Par un ingénieux système de ficelles, il réussissait à tirer des coups de fusils dans toutes les directions, impressionnant ainsi l'adversaire. La consternation fut totale quand après avoir négocié sa reddition, l'armée française vit sortir un homme seul s'aidant de béquilles !

Redescendu sur la place, je poursuis la visite du village par l'église Sainte Julie puis, comme le suggère, le guide du routard, je n'hésite pas à prendre sur la gauche les escaliers qui dévalent vers la Fontaine Sainte Julie.

Le site est joli, on y accède par de grandes marches entre jardins et terrasses séparés par des murets de pierres sèches.
La légende veut que la source soit sortie des seins de la sainte, coupés et jetés sur les rochers par son bourreau. Charmant !

Fontaine Sainte Julie

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On peut descendre jusqu'à la plage mais jugeant que j'ai terminé ma petite digestion, je décide de m'arrêter là. Il ne me reste plus qu'à remonter cette bonne centaine de marches.

Les marches d'accès à la Fontaine Ste Julie

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Nous quittons Nonza par une belle descente avec un regard sur les falaises qui surplombent la mer.


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Après une nouvelle montée, plus courte mais casse pattes, nous redescendons pour atteindre la Marine de Negru, très encaissée en dessous de la route.

Marine de Negru

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Nous nous laissons couler pour rejoindre la Marine de Farinole, dernière marine du Cap Corse.

La fin d'étape est plus facile d'autant plus que depuis que nous avons quitté Nonza, le vent a faibli.

Quelques kilomètres plus loin, la départementale s'éloigne de la côte. Nous quittons le maquis pour entrer dans une zone plus cultivée avec de nombreux vignobles.

La route est maintenant plus rectiligne. Nous remontons une dernière fois jusqu'au col Saint Bernardino qui culmine tout de même à …..76 m !
Nous sommes alors à la jonction avec la route qui rejoint la côte Est et Bastia distante de seulement 18 kms.
Pour nous, le Cap Corse est terminé. Nous obliquons vers l'Ouest pour nous rapprocher de la côte où, sans surprise, nous retrouvons le vent.

Une dernière ligne droite, le long du front de mer nous permet d'atteindre l'entrée de Saint Florent.

L'hôtel Sole E Mare, terme de cette étape se trouve à 1 km avant le centre de Saint Florent.

Après un accueil simple mais sympa, nous prenons possession de notre chambre petite, mais correcte ( 56 €). Elle est au rez de chaussée et donne sur la mer. Il suffit de traverser la route pour aller faire trempette !

Vue depuis l'hôtel Sole E Mare

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Tout en prenant notre temps, nous sommes pourtant arrivés un peu après 15 h. C'est une bonne indication pour les prochains jours.

Depuis Centuri, nous avons parcouru 57 kms. Cette étape était plus vallonnée que la première avec 1023 m de dénivelé. Le final était tout même plus souple.

Parmi les points positifs : la beauté de la côte très escarpée avec de très belles vues sur le littoral, le pittoresque village de Nonza.
Parmi les points négatifs : le vent vraiment très violent.

Vers 17 h, notre hôtel ne faisant pas restaurant, nous repartons, à vélo, vers le centre de Saint Florent.
Saint Florent est la capitale du Nebbio. C'est le Saint Tropez de la Corse.
Nous arrivons sur la place des Portes face au port de plaisance. Il y a beaucoup d'animation.

Depuis la Citadelle, nous avons une jolie vue sur la ville et le port.

La Citadelle de Saint Florent

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Saint Florent - Vue depuis la Citadelle

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La Baie de Saint Florent - Vue depuis la Citadelle


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Nous poursuivons notre balade par la visite de la vieille ville avant de rejoindre le port où nous suivons le quai jusqu'à l'extrémité de la jetée.

Saint Florent - Le Port de plaisance

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Malheureusement, le vent est toujours aussi fort et il fait même assez frais.

Le problème de Saint Florent c'est qu'il y a trop de restaurants ! Faire le bon choix n'a pas été facile et après plusieurs tours de ville, nous optons pour un resto situé face au port ce qui nous permet d'admirer les yachts de luxe et …. de surveiller nos vélos !

Pour 17 €, nous aurons droit à une soupe de poisson, une dorade et en dessert un fiadone. Rien à redire, seule, la fraîcheur nous a fait rentrer à l'abri du vent.

Au cours de la visite de Saint Florent, nous avons rencontré nos compagnons de route de Saumur.
Ils sont hébergés au centre de Saint Florent dans un hôtel recommandée par la FFCT.
Après s'être mutuellement raconté notre fin d'étape depuis Nonza, nous nous sommes donnés rendez-vous pour l'étape du lendemain à destination de L'Ile Rousse.

Après le repas, nous retournons à l'hôtel à vélo. La petite côte pour sortir de Saint Florent va nous faire digérer !

De retour à l'hôtel, nous faisons une rapide balade sur le front de mer.

C'est une grande plage avec de gros galets mais il n'y a pas que des galets ! Bidon, burette d'huile, plastiques, cables, bouteilles etc....
La mer en ramenant tout sur la plage semble vouloir dire qu'elle n'a que faire de tous ces détritus !

Notre balade sera de courte durée. La crainte de se fouler une cheville sur les galets mais surtout le vent toujours aussi fort et froid nous font vite regagner l'hôtel.
Seules les nombreuses mouettes semblent apprécier les caprices d'Eole !





Carte de notre itinéraire


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parcours détaillé




Etape suivante : Saint Florent - L'Ile Rousse