Tour de Corse 2011 à vélo. 9 ème étape : De SantaManza à Zonza

jeudi, décembre 1 2011

Tour de Corse à vélo. 9 ème étape Golfe de Santa Manza - Zonza

Jeudi 16 juin 2011.

Cette nuit, nous avons eu de la visite dans la chambre.
Tous les moustiques du golfe s'y sont rassemblés !

A 8 h, nous prenons le petit dej sur la terrasse. La journée, une fois de plus, s'annonce très belle même si quelques nuages sont déjà positionnées sur les hauteurs.
Nous abordons aujourd'hui un point stratégique de notre périple. Nous allons quitter la côte pour affronter la « terrible montagne corse » !
C'est peut être à Porto Vecchio que nous allons louer un véhicule pour rejoindre Bastia !

Au petit dej, nous faisons connaissance avec 2 couples de retraités qui parcourent la corse en voiture. Ce sont des amis du patron et ce n'est pas la première fois qu'ils séjournent dans la région.
Leur programme du jour est de rallier Porto Vecchio et de profiter des plages situées plus au Nord.

Avec le patron, ils vont nous regarder équiper nos vélos et c'est sous leurs encouragements que nous quittons l'hôtel 8 h 30 du mat.

Comme nous étions au « bout du monde », nous devons reprendre en sens inverse la route de la veille.
Et comme, nous sommes arrivés en descente, nous repartons …. en bosse.

La pente est toutefois légère mais c'est une bonne mise en train.
Des nombreuses petites maisons bordent la route. Ici le terrain doit être cher en raison de la proximité des plages.
C'était jadis une région agricole comme en témoignent la présence de bories. Aujourd'hui, le touriste y est roi mais malheureusement la propreté des lieux en a souffert.

Après être passé devant une caserne de pompier perdue en pleine nature, nous arrivons sur un petit plateau. Nous voici revenu à 78 m d'altitude.
Par une ligne droite relativement plate, nous rejoignons la route nationale 198 qui doit nous conduire à Porto Vecchio.

Il est encore tôt et la circulation n'est pas encore très importante du moins dans notre sens. En direction de Bonifacio ce n'est déjà pas pareil. Nombreux sont les touristes qui souhaitent visiter la ville dès le début de la matinée. Nous les comprenons !

La nationale descend pour franchir le petit ruisseau de Canali avant de remonter jusqu'au Col de Parmentile (90 m) que nous atteignons après une longue ligne droite en faux plat.

Preuve que les corses font des efforts au niveau de la propreté, un camion ordure longe les bas côtés de la nationale et ramasse des morceaux de plastique qui ont été éparpillés sur le bord de la route sur plusieurs kilomètres.

Il nous reste une petite vingtaine de kms, pratiquement tout en ligne droite, pour rejoindre Porto Vecchio.

C'est ici qu'un véhicule ralentit en nous doublant, les vitres vont se baisser, les mains vont s'agiter, les encouragements vont fuser, ce sont les 2 couples de Santa Manza qui nous adressent un dernier au revoir.
Un peu plus loin, ce que j'avais d'abord pris pour des filets protégeant des arbres fruitiers n'est en réalité qu'une grand terrain entièrement occupé par des capteurs solaires. Je sais pas si c'est efficace mais c'est tout de même plus discret que des éoliennes !

Capteurs solaires sur la route de Porto Vecchio

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La nationale va remonter en faux plat jusqu'au Bocca d'Aresia (69 m) puis, une interminable ligne droite va nous rapprocher de Porto Vecchio.

Depuis Santa Manza, nous avons quitté la côte et nous n'avons pas trouvé un paysage extraordinaire.
Il nous tarde donc de quitter cette route devenue très fréquentée.
Cela nous donne un aperçu de ce que nous aurions subi si nous étions remontés à Bastia en suivant la côte orientale. Nous allons peut être en baver dans la montagne mais au moins nous serons beaucoup plus peinards.

Nous nous rapprochons de la côte au niveau du Golfe de Santa Giula.

Notre allure d'escargot provoque quelques ralentissements derrière nous et nous n'avons même pas la possibilité de rouler sur le bas côté, la route étant, par endroit, plutôt en mauvais état. C'est donc avec soulagement que nous apercevons enfin le panneau d'entrée de Porto Vecchio.

A l'entrée de la ville, sur 200 m, la nationale est interdite aux vélos et nous n'avons pourtant pas vu d'autres routes ni de pistes cyclables.
Pas d'autres choix, à toutes pédales, nous rentrons illégalement dans Porto Vecchio !

Sur la route du port, une grande surface va nous permettre de nous approvisionner.

Porto Vecchio - Vue depuis le Port

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Port de Porto Vecchio

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Nous ne visiterons pas Porto Vecchio.
L'envie d'en découdre avec l'Ospédale est beaucoup plus forte. Plus vite on y sera, plus vite on sera fixé sur la suite de l'aventure !

Je pensais avoir beaucoup plus de difficulté pour trouver la route du col.
Après avoir franchi deux ou trois rond-points, nous voici déjà au pied du mur !
Nous quittons Porto Vecchio par une belle ligne droite en faux plat. L'ascension débute gentiment, la route est belle et nous ne sommes plus gênés par les voitures. Un panneau publicitaire rappelle que le Critérium International Cycliste est passé par ici en début d'année.

Alors que nous abordons une première partie plus difficile où des travaux de réfection de la chaussée sont en cours, un feux rouge bienvenu nous contraint à mettre pied à terre.

Un km plus loin, nous faisons notre première halte. Tout là haut, dans la montagne, je distingue le petit village de l'Ospédale mais je me garde bien de le montrer à Jacqueline. Heureusement que nous ne montons pas directement à travers la montagne !
Cette fois-ci, plus de doute, les hautes crêtes rocheuses qui nous entourent nous rappellent que nous passerons les prochains jours dans la montagne.

Montée du Col de l'Ospédale

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Après 50' de montée, nous apercevons, au loin, le golfe de Porto Vecchio. Un arrêt s'impose pour prendre une photo et …... pour souffler un peu après le passage d'une seconde partie difficile.

Montée du Col de L'Ospédale – Vue sur le Golfe de Porto Vecchio

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Par endroit, la route a été taillée dans la roche.

Durant toute la montée, nous allons prendre une bonne suée. L'ombre est rare. Nous sommes encore dans le maquis même si quelques résineux commencent à faire leur apparition.

Montée du Col de l'Ospédale

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C'est l'heure de la pause repas.
Pas question de faire les difficiles, nous n'avons pas d'autres possibilités que de nous arrêter en bordure de route. De toute façon ce n'est pas la circulation qui va nous embêter aujourd'hui.

Un coin d'ombre en vue, un petit muret et …... cerise sur le gâteau une source à 25 m au dessus. Voilà ce qu'il nous faut !

Nous avons fait 7 kms de montée, il nous reste autant !

Arrêt pique nique dans la montée du Col de l'Ospédale

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Nous n'allons pas oser remplir les bidons à la source. Rien ne dit qu'elle est potable. Ce qui est certain c'est qu'elle est fraiche !
Sous la chute d'eau, nous positionnons la bouteille d'eau de réserve et un bidon encore plein pour leur faire retrouver une température adéquate et nous nous installons sur le muret pour casser une petite graine.

Trois quart d'heure plus tard, nous remontons en selle non sans avoir récupéré notre eau maintenant tout aussi fraiche que si elle sortait du frigo.

Le maquis a maintenant totalement disparu. La forêt l'a remplacé et du même coup l'ombre est beaucoup plus présente.
De toute façon plus nous montons, plus nous nous rapprochons d'un gros nuage noir qui semble accroché au sommet. C'est le fameux nuage vu les jours précédents lorsque nous étions le long de la côte !

Nous allons faire 2 autres petits arrêts avant d'atteindre l'Ospédale.

Au second, nous rencontrons un cycliste sur un vélo de compet'. Il s'est arrêté à une source et d'un trait, il ingurgite un bidon.
Après avoir attendu un peu et ne le voyant pas tomber raide mort, nous nous décidons, nous aussi, à remplir nos bidons !
Il descend sur Porto Vecchio après une virée de plus de 100 bornes.
Histoire de nous remonter le moral, il nous dit que la fin de col est proche mais que la traversée du village est plus difficile.

La température a baissé, le soleil a disparu sous le fameux nuage et nous sentons même quelques gouttes de pluie. Il fait maintenant beaucoup plus frais !

Effectivement, la traversée de L'Ospédale est difficile mais elle se fait en 4 virages successifs avec, à chaque fois, un petit replat pour récupérer.
Dans l'effort, nous n'avons pas le temps d'apprécier à sa juste valeur la beauté de ce petit village de montagne avec ses petites maisons de pierres. Ospédale vient du latin hospitalis, lieu d'accueil hospitalier. C'était un ermitage qui accueillait les voyageurs et les bergers sur les chemins de transhumance.

A la sortie du village une partie plus rectiligne et toujours aussi difficile nous conduit à un magnifique point de vue sur le golfe de Porto Vecchio. Curieux contraste, le golfe apparaît sous le soleil alors que, pour nous, dans les nuages, la nuit semble toute proche ! Il n'est pourtant, guère plus de 14 h !

Jacqueline l'a fait ! Même pas 1 m monté à pied ! 900 m de dénivelé depuis Porto Vecchio !
Après tout ce que j'ai pu entendre, avant notre départ, je suis un peu plus rassuré pour la suite de notre parcours !

Sommet du Col de l'Ospédale - Vue sur Porto Vecchio

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Sommet du Col de l'Ospédale

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Bien confortablement installés sur un banc, nous faisons une longue pause tout en admirant le panorama.
Un car va déverser ses passagers pour une rapide prise de vue. Pas de temps à perdre ! Mieux vaut avoir sorti l'appareil photo de sa housse avant de descendre du car. Sinon, soit on loupe la photo, soit on rate le car !

Après le point du vue, la route continue de monter en pénétrant dans une magnifique forêt de pins laricio au tronc parfaitement rectiligne.

Cette forêt a pourtant, elle aussi, connu deux importants incendies dans les années 90. Il s'en est suivi une forte érosion des sols et des crues torrentielles aux saisons humides.

Un kilomètre plus loin, sous les applaudissements des spectateurs et sous les flashs des photographes, nous franchissons en vainqueurs la ligne d'arrivée du Critérium International !

Toujours dans la semi obscurité, mais il ne pleut toujours pas, nous longeons le lac artificiel de L'Ospédale. L'endroit est quasiment désert, ce ne doit certainement pas être le cas en plein été !

Lac artificiel de l'Ospédale

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Barrage de l'Ospédale

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C'est ici que nous allons croiser le groupe cycliste de Cavaillon, rencontré à Rocapina.
Ils sont toujours autant échelonnés et ils ne vont pas tous nous reconnaître. Sans doute la fatigue !
Les derniers par contre, nous adresse un grand signe de la main, comme quoi, ce ne sont pas forcément les plus cuits !

Après avoir franchi le barrage, notre route plonge dans la forêt de Barrocaggio-Marghèse où se dressent pins laricio et pins maritimes qui poussent entre de gros blocs de rochers parfois suspendus dans le vide.

Deux kms plus loin, sur la droite nous entrons dans le site de la cascade de Piscia Di Gallu.
Ici, il y a de monde et on en attend beaucoup plus si l'on en juge par la taille du parking payant !

Un peu plus loin comme par miracle, le soleil fait à nouveau son apparition, nous venons de sortir brusquement du nuage. En même temps, nous découvrons la massive pointe de diamant. Véritable pyramide de granit, l'érosion y a sculpté des formes diverses.

En gros plan nous y devinons la grosse tête d'un géant, le visage levé vers le ciel, mais ....... c'est peut être la fatigue !

Forêt de Barcagio-Marghèse et Pointe de Diamant

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La tête du Géant

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Alors que nous nous tapons une petit causette avec notre "géant", une armada de quad passe sur la route et s'enfonce dans la forêt.
Nous allons les retrouver quelques centaines de mètres plus loin alors qu'ils sont sur un chemin parallèle à la route. Ils vont ainsi nous accompagner sur plusieurs centaines de mètres mettant ainsi fin au calme que nous avions trouvé dans cette splendide forêt.

Redescendus à 926 m, devant la Pointe de Diamant, la route s'élève, à nouveau, sans gros pourcentage mais sur une longueur suffisante pour que nous trouvions cette dernière montée un peu pénible.

Nous arrivons ainsi au sommet du col d'Illarata, point culminant de notre étape (991 m).
Le panneau marquant le sommet du col est criblé de plombs. Ce doit être une coutume en Corse ! Nous avons ainsi trouvé de nombreux autres panneaux dans le même état. C'étaient d'ailleurs surtout des panneaux marquant une interdiction ! De là à en conclure que les corses n'aiment pas les contraintes, il n'y a qu'un pas que nous ne franchirons qu'une fois retournés sur le continent !

Sommet du Col d'Illarata

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Pour aller jusqu'à Zonza, nous n'avons plus qu'à nous laisser couler. Même le bocca Di Pelza ne va pas nous faire mal aux jambes et pour cause, nous le passons en descendant !

Au cours de cette longue descente, à la sortie d'un grand virage, les Aiguilles de Bavella apparaissent au loin, encapuchonnées par les nuages.

En traçant le parcours, j'avais remarqué une dernière montée pour arriver à Zonza. Ce n'est en réalité qu'un tout petit faux plat insignifiant pour des cyclistes ...... de notre niveau !

L'hôtel L'Aiglon où nous allons pioncer ce soir est situé sur la rue principale. De toute façon, il n'y en qu'une !
Le restaurant est fermé. Sur la droite, une porte donne accès à l'hôtel.
Au bas de l'escalier qui mène aux chambres, un papier accroché au mur indique un numéro de téléphone à appeler en cas d'absence.
Je sors donc mon portable. Une voix de femme me réponds. Je lui dit que je suis devant l'hôtel. Elle me répond qu'elle ne me voit pas ! Réponse qui me paraît absurde puisque l'hôtel est fermée et qu'elle n'est donc pas là ! Je lui précise que nous sommes en vélos ce qui provoque l'ouverture d'une porte donnant sur le restaurant. Une petite dame de forte corpulence se présente. C'est la patronne qui est devant nous et c'est tout juste si nous ne recevons pas une soufflée en guise d'accueil pour ne pas avoir essayé d'entrer par cette porte !

Pour les vélos, nous avons le choix : soit les monter par l'escalier qui mène aux chambres, soit faire le tour de l'hôtel en prenant une petite rue située 20 m plus bas. Nous choisissons la 2 ème option.
Ce qui n'était pas prévu c'est l'importance de la pente de la petite rue et ce qui l'était encore moins c'est l'escalier étroit qu'il faut redescendre pour ranger les vélos le long du mur de l'annexe.

Ici, tout est bien réglementé. Des consignes sont affichées un peu partout, dans les couloirs et dans les chambres.
Preuve que tout est bien organisé, lors de la réservation nous avions le choix entre des chambres type 1 et type 2, des demi pensions option 1 et option 2.

Nous avons opté pour une chambre type 1 avec WC commun dans le couloir et une demi pension avec menu du terroir.

Pour la chambre, nous avons le choix entre la chambre rose et la chambre bleue. Pour nous, ce sera le bleu et effectivement tout est bleu, le dessus de lit, les coussins, les tentures, la déco etc... ce qui n'est pas bleue c'est la petite rapiette que nous trouvons sur une de nos sacoches !
L'avons nous rentré, est-elle venue du petit balcon qui donne sur la rue, avait-elle la clé de la chambre ? Mystère !
Ce que nous sommes certains par contre, c'est de ne pas avoir rentré ce gros insecte noir qui courre le long du mur !

Ne faisons pas les difficiles, c'est un hôtel situé dans un petit village de montagne avec ses avantages et ses inconvénients. La minuscule salle de bain sans cloison fera aussi très bien notre affaire !

Zonza - Hôtel l'Aiglon

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Installés sur le petit balcon de notre chambre, nous profitons d'un moment de repos.
Nous avons une vue sur la rue principale où il y a beaucoup de monde. Zonza attire les touristes, c'est un lieu de passage puisqu'elle est située au carrefour des routes venant de Solenzara, de Porto Vecchio, de Levie, d'Aullene et de Quenza.
Dans cette rue étroite, il n'est pas aisé de se croiser d'autant plus que certains n'ont pas eu la délicatesse de stationner proprement. Quand on a un 4X4 on peut tout se permettre !

Zonza - Balcon de l'Hôtel L'Aiglon

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Assoiffés, nous quittons notre balcon, pour rejoindre non pas le bar de l'hôtel (il est fermé), mais le restaurant d'en face, l'auberge du sanglier, dont il ne reste que la tête mise bien en évidence sur le devant de la terrasse.

En attendant le repas, nous allons faire le tour du village.
Zonza est à 780 m d'altitude au dessus de la vallée de l'Asinao. Ici pas de constructions récentes. Ce sont de veilles maisons de granit construites avec de grosses pierres rectangulaires.

L'église de Zonza

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Nous sommes dans l'Alta Rocca (les hautes roches) comme en témoigne la vue que nous avons sur les magnifiques Aiguilles de Bavella.

Zonza - Vue sur les Aiguilles de Bavella

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Zonza - Vue vers Aullène

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Nous prenons le repas sur la terrasse en bordure de la rue. Le service est un peu long. Normal, il y a du monde et il n'y a qu'une seule serveuse. Mais que fait donc la patronne !
Sans être exceptionnel, le repas a été très correct. Salade de tomates, gigot de cochon, fromage et fiadone le tout pour 23 €.

Nous regagnons notre chambre vers 22 h.
Dans le couloir, nous rencontrons la patronne en discussion avec des clients habitués des lieux et bien évidemment, la conversation va avoir pour thème …. notre randonnée à vélos, nos impressions et ….notre courage !

Tout comme le patron de la Villa Piana de Sartène, la patronne de l'Hôtel l'Aiglon a un âge qui visiblement lui permettrait de prendre sa retraite.
Pourquoi continuent-ils d'exercer ? Sans doute la peur de ne plus avoir de contact avec les clients.
En tout cas, ils ont deux autres points communs : ils supervisent et ce ne doit pas être drôle d'être sous leurs ordres mais ceci n'est qu'une impression personnelle.

C'est l'heure du bilan de la journée.

C'était notre 9 ème étape.
Nous sommes arrivés vers 16 h après avoir parcouru 69,5 kms pour un dénivelé de 1346 m.
C'était une des plus longues étapes mais aussi une des plus difficiles.
Points forts : La montée du col de l'Ospédale, la forêt de L'Ospédale pour son calme, ses pins majestueux et ses chaos de roches, le barrage de L'Ospédale pour son côté sauvage et le contraste des couleurs. Zonza pour son côté village de montagne et ses touristes randonneurs. Points faibles : La route nationale avant Porto Vecchio sans relief et sans grand intérêt et surtout beaucoup trop fréquentée.





Carte de notre itinéraire


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parcours détaillé




Etape suivante : Zonza - Zicavo