Tour de Corse 2011 à vélo. 11 ème étape : De Zicavo à Vivario

lundi, octobre 31 2011

Tour de Corse à vélo. 11 ème étape Zicavo à Vivario

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Samedi 18 juin 2011.

Debout à 6 h pour faire un peu de mécanique, refixer correctement le sac de guidon du vélo de Jacqueline et mettre de l'huile sur les chaines afin d'effacer les traces du passage au Col de la Vaccia.

Petit dej copieux, avant les basques qui s'activent de tous côtés et viennent à table en ordre dispersé.

L'étape est longue et dès 7 h 20 nous quittons Zicavo où nous n'avons pas trouvé le moindre commerce.

Nous partons en léger faux plat avant de redescendre vers le village de Cozzano qui soudain fait son apparition dans la brume matinale.

Cozzano

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Le long de la route, sous les arbres, de la boue fraîchement grattée indique que les cochons ne sont loin !

Il y a beaucoup d'humidité dans l'air ce matin mais, en nous retournant vers Zicavo, le sommet des montagnes se détache nettement sous un magnifique ciel bleu. Encore une belle journée devant nous !

Avant Cozzano – Dernier regard vers Zicavo et ses montagnes

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Notre souhait de nous arrêter à Cozzano pour faire les provisions est vite oublié. Pas un seul commerce à l'horizon !

La montée du Col de Verde se fait sur une route large en parfait état. Longue de plus de 15 kms, elle n'est pas difficile.

A notre rythme, nous montons dans une belle forêt.

Montée du Col de Verde

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La route longe la vallée du Taravo. Durant toute la montée, nous ne verrons que quelques petites maisons forestières nichées sous les pins.

Nous ne croisons que très peu de véhicules. C'est le calme le plus complet, enfin, …. jusqu'à l'arrivée du premier peloton des basques. Ils sont 9. Les plus costauds. Ils ne montent pas très vite mais ils vont tout de même plus vite que nous. La tentation est grande de me joindre à la troupe et de placer un petit démarrage mais je vais m'abstenir par crainte de paraître un peu trop prétentieux !
Qui mène la troupe ? Naturellement, le chanteur en chef !
Je lui demande de pousser la chansonnette pour nous donner du courage mais leur directeur sportif n'a pas dû apprécier la prestation de la vieille et ce matin des consignes strictes ont été données ! CE n'est plus le temps de rigoler !
Nous les laissons partir en espérant les revoir dans la journée.

Quelques kilomètres plus loin, un basque solitaire nous rattrape à son tour. Visiblement, il ne supporte pas la compagnie des autres.

Arrive ensuite un trio avec la seule féminine du groupe, l'épouse de l'organisateur.
Nous allons faire 3 ou 4 kms en leur compagnie. Elle pédale mais, elle cause beaucoup et elle a du caractère !
C'est ainsi que nous apprenons qu'un de leur compagnon de route n'ai venu en Corse qu'avec 100 petits kms d'entraînement !

Les derniers kilomètres, avant le sommet du col, sont encore plus roulants. Nous venons d'arriver en souplesse au point culminant de notre périple : 1289 m.

Sommet du Col de Verde

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Au sommet, nous rencontrons plusieurs randonneurs. Le col de Verde se trouve, en effet, sur le parcours du GR 20.

Nous retrouvons aussi les 3 cyclistes basques avec qui nous avons fait un bout de chemin ensemble.
Ils attendent les deux derniers dont l'organisateur qui joue le rôle de voiture balai et de bon samaritain. Enfin regroupés, tous s'inquiètent de l'absence du basque solitaire. Un randonneur dit avoir vu un cycliste perdu sous les pins mais son ton un peu ironique laisse nos basques indifférents. Tous les 5 s'élancent dans la descente.

Sommet du Col de Verde - Vue sur les crêtes du GR 20

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Après une petite pause, nous prenons à notre tour la direction de Ghisoni et nous avons la surprise de voir réapparaître, dans nos roues, notre basque solitaire, décidément bien solitaire !

Il ne va pas rester trop longtemps avec nous. Le voilà reparti pour une longue course poursuite !

De ce côté du col, la descente est beaucoup plus sinueuse avec des virages très serrés et la pente est beaucoup plus sévère.

En cours de descente la Maison Forestière de Marmano donne envie de s'y arrêter.

Descente du Col de Verde – Maison Forestière de Marmano

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Avant d'entrer dans Ghisoni, nous avons, derrière nous, une très belle vue sur les plus hauts sommets, le Monté d'Oro et les crêtes enneigées.

Descente du Col de Verde – Avant Ghisoni – Vue sur les sommets enneigés

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Nous arrivons rapidement à Ghisoni où nous avons la confirmation que la route du col de Sorba est bien fermée.

C'est ici que débute notre modification de parcours.

Nous sommes descendus durant 17 kms et nous voici revenus à seulement 630 m d'altitude.

Nous continuons de descendre en traversant le village. Il y a un seul petit commerce pas très bien approvisionné. Nous n'y trouverons pas de fruit de saison et surtout pas de pain. Nous allons être obligés de nous contenter de pain de mie. La responsable du magasin se montre navrée de ne pas pouvoir nous donner satisfaction, elle regrette surtout que le petit commerce de restauration rapide qui habituellement propose du pain, sans doute en exclusivité, soit fermé pour cause de travaux. Nous le regrettons aussi !

Ghisoni

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Nous n'en avons pas terminé avec la descente. La départementale longe le Fium'Orbu, nous entrons dans le défilé de Strettes.

La gérante de l'hôtel du Tourisme de Zicavo avait raison, l'itinéraire est très pittoresque.

Le Fium'Orbu s'écoule dans la verdure et forme de jolies piscines naturelles.

Nos vélos nous permettent une fois de plus de nous arrêter où l'on veut. Sur cette route étroite et sinueuse ce n'est pas le cas des autres véhicules. C'est ainsi que nous verrons passer, l'intendance de l'équipe des basques mais trop préoccupés à regarder la route, ils ne nous verront même pas.

Juste après un joli petit pont, le Fium'Orbu est ralenti par un barrage. Nous sommes à la retenue de Samporo. Le lac artificiel apparait magnifique dans son écrin de verdure.

Défilé de Strettes

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Défilé de Strettes - Le Fium'Orbu

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Défilé de Strettes - Retenue de Sampolo

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Un tunnel marque l'entrée avec le défilé de l'Inzecca.

Moins vert que le défilé de Strettes, le défilé de l'Inzecca n'en est pas moins impressionnant avec la route qui se faufile entre de très hautes parois rocheuses. C'est à la fois majestueux et austère.

Nous retrouvons les roches de serpentine verte que nous avions découvert dans le Cap Corse.

Tunnel à l'entrée du défilé de l'Inzecca

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Défilé de l'Inzecca

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A la sortie du défilé de l'Inzecca, nous sommes redescendus à 200 m d'altitude.

A hauteur de Pinzalone, nous quittons la départementale 344 pour prendre, à gauche, une toute petite route laquelle, très vite, nous oblige à mettre le petit plateau.

Il fait chaud, il fait même très chaud et cette petite route qui au départ était ombragée, se termine en plein soleil ! La bosse fait à peine 2 kms mais elle nous fait presque plus mal aux jambes que la montée du col de Verde. Nous en franchissons le sommet entre deux gros rochers.

En quittant le défilé de L'Inzecca

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Après 500 m de descente, nous empruntons la route de Vezzani. Ici, débute la dernière difficulté de la journée. 19 kms jusqu'au Col d'Erbajo. Une paille !
On se console en se disant que nous aurions dû monter le Col de Sorba beaucoup plus difficile, très certainement le plus difficile de tout notre périple et ceci en pleine chaleur.

La route est belle et peu fréquentée. La montée n'est pas difficile, un peu comme le Col de Verde mais avec beaucoup moins d'ombre !

Nous cherchons un coin pour pique-niquer et nous devons nous résigner à nous installer en bordure de route.
C'est pas l'endroit idéal mais c'est un des rares endroits où il y a de l'ombre.
Nous nous sommes installés sur un petit muret en béton qui entoure une buse d'évacuation destinée aux eaux de pluie. Y a mieux pour casser la croûte, une fausse manoeuvre et le casse croûte disparait sous la chaussée !

Nous allons alors avoir une visite pour le moins inattendue.
10 m plus bas que nous, une belette a traverser la route. Et .....quelques minutes plus tard nous avons la surprise de voir pointer son museau au fond du trou au dessus duquel nous sommes installés. Elle a retraversé la route, sous terre, pour venir voir ce qu'il y avait à becqueter !

Ayant repris des forces, nous enfourchons nos machines en ayant qu'une idée en tête : trouver un bar au plus vite pour ingurgiter une boisson fraîche et refaire le plein d'eau.
A Saparelle, il n'y a qu'une maison, à Pietroso, il y en a plusieurs mais il n'y a pas de bar.
Vezzani est située 4 kms plus en amont. De très loin, nous voyons le village mais pour l'atteindre, il nous faudra faire un large détour sur la gauche et malgré ce détour, la pente va rester assez sévère. Le revêtement n'arrange rien, bien au contraire.

Aussi, à l'entrée du village, nous n'avons pas hésité longtemps pour suivre la direction indiquant un snack situé la place de l'église. Le clocher est vite repéré, nous tournons à droite, faisons 50 m et posons nos fesses sur deux chaises juste devant le bar. Ouf ! On l'a bien mérité celui-là !

Nous allons avoir avec le jeune patron une longue discussion. Il va nous parler de l'hospitalité des corses en évoquant sa grand mère qui chaque jour rajoute un couvert de plus à table pour éventuellement une personne de passage.
Nous lui parlons du Limousin, région qu'il connait bien puisqu'il y a acheté 3 vaches.
Enfin, parlant des travaux et de la fermeture du Col de Sorba, il va nous avouer que pour lui, c'est une aubaine ! Il voit, en effet, beaucoup plus de monde s'arrêter dans son établissement.
Lorsque je lui demande si les travaux vont durer encore longtemps, sa réponse fuse : "le plus longtemps possible" et il déclare sans hésiter : "de toute façon dès que c'est ouvert ! Boum !". Une fois revenus sur le continent, nous écouterons avec attention les nouvelles venant de Corse afin de savoir si le Col de Sorba fait la une de l'actualité !!!!.

En quittant Vezzani, la vue est bien dégagée vers Corté.

Après Vezzani – Vue vers Corté

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Après avoir laissé la route de Corté sur notre droite, nous attaquons, au milieu des pins, les 2 derniers kilomètres d'ascension.
Le final est plus pentu et c'est ici que nous allons croiser un groupe de cycliste.
Ils dévalent à fond la caisse. Je reconnais le premier, c'est le plus grand....., c'est le meneur........., c'est le chanteur....... ! Ce sont nos amis basques ! Mais que font-ils donc dans ce sens ?
Les derniers nous ont reconnu mais ils ne s'arrêtent pas …. ils suivent le chef !
A mon avis, le chef s'est planté. Il a la tête des mauvais jours. La tête de celui qui a attendu le casse croûte mais qui ne l'a pas vu venir. Les suiveurs, eux, avec la bouffetance, ont vraisemblablement pris la bonne route. Ils devaient en effet aller directement à Corté et n'ont donc aucune raison de passer par Vivario. Ce soir, le chef risque d'être destitué !

Nous, nous allons bien à Vivario et après quelques minutes d'effort supplémentaire, nous voici enfin, au sommet du Col d'Erbajo ( 904 m).

Sommet du Col d'Erbajo

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La route redescend sous une belle forêt de pins.

Devant nous, un véhicule de pompier s'engage dans un chemin puis ressort pour entrer dans un second chemin. Bizarre ! Un peu plus loin, il nous double et continue son petit manège.
Un bruit de moteur d'avion nous fait lever les yeux. L'avion passe en rase-mottes au dessus des arbres.
Le feu ! Le feu ! Celui auquel nous avons souvent pensé est peut être tout prêt.
Comme pour faire monter la pression, le vent, tout d'un coup, s'est renforcé, il est même très fort avec d'importantes rafales.
Un peu plus loin, la vue est plus dégagée et sur le haut d'une colline en contrebas, des véhicules de pompiers sont stationnés.
Cela semble sérieux ! Un départ de feu a dû se produire dans les environs et à cause du vent, les secours sont déjà positionnés, en protection, prêts à intervenir.

Nous commençons sérieusement à baliser en voyant passés, juste au dessus de nos têtes, 2 canadairs et un hélicoptère porteur d'eau ! En plein milieu de cette forêt, cà craint ! cà craint de plus en plus !

Nous passons devant d'autres véhicules de pompiers et des véhicules des eaux et forêts stationnés au bord de la route. Cependant, ce qui nous frappe, c'est que tout le monde a l'air calme et semble très bien maîtriser la situation.

A la sortie d'un virage, çà se complique sérieusement. Tous les 50 m, un véhicule de pompier est stationné le long de la route. Les pompiers sont en tenue, entièrement équipés, cagoule et casque sur la tête, combinaison pare feu et lance en main, ils arrosent le maquis dans la pente, de l'autre côté de la route.

Mais, il n'y a pas la moindre flamme, ni même, la moindre fumée !

C'est alors que nous comprenons qu'il s'agit tout bêtement d'un exercice !
Nous saurons par la suite qu'une caserne a été inaugurée dans la matinée et qu'un exercice de lutte contre le feu a été programmé avec de très gros moyens venus de toute la Corse..

Rassurés, nous continuons notre descente en observant le balai des canadairs et de l'hélicoptère tout en passant, avec prudence, sur les tuyaux qui coupent la route. Nous aurons même droit aux encouragements des personnalités présentes, préfet en tête qui remontent la route à pied.

Remis de nos émotions, nous nous arrêtons au Bocca Murella pour profiter d'une jolie vue sur Vivario

Bocca Murella - En Arrivant à Vivario

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La route continue de descendre jusqu'au petit village de Muracciole, puis une petite bosse va nous amener, face à l'église, à l'entrée du village de Vivario.

Vivario

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L'hôtel Campanile se trouve à côté de l'église. C'est un couple de jeunes qui, depuis peu, gère l'établissement. La chambre que nous occupons a été refaite récemment. Elle donne sur la route par laquelle nous sommes arrivés.

Vivario - Hôtel Campanile

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Vue sur le Bocca Morella depuis l'hôtel de Vivario

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L'exercice incendie est maintenant terminé. Les derniers véhicules quittent la montagne et certains viennent remplir leur citerne sur la place à côté de notre hôtel.
Ces Corses sont décidément des gens extraordinaires. Pour que l'exercice soit réussi, ils ont invité le vent. Maintenant que l'exercice est terminé le vent a pratiquement disparu !

Retour sur notre journée :
Depuis Zicavo nous avons parcouru 80 kms pour un dénivelé de 1586 m.
En distance seule l'étape de Sartène a été plus longue.
En dénivelé, c'est le record et malgré cela cette étape ne nous a pas paru plus difficile que les précédentes.
Points forts : Les très belles forêts du Col de Verde et du Col d'Erbajo. Les défilés de Strettes et de l'Inzecca. Points faibles : La petit montée en pleine chaleur en sortant du défilé de l'Inzecca. Le début de montée du col d'Erbajo sans grand intérêt.

Vivario est située de chaque côté de la route nationale conduisant à Corté.
Nous commençons la visite par le haut du village en passant derrière l'église.

Eglise de Vivario

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Les maisons, anciennes, très hautes, sont les unes sur les autres. Sur la place du village, une statue de Diane trône au dessus d'une jolie fontaine.

Côté nord, la vue est bien dégagée sur la vallée du Vecchio. C'est par là que nous quitterons Vivario demain.

De l'autre côté de la nationale, le village s'étale en contre-bas. La pente est impressionnante. Seule une petite rue grossièrement bétonnée permet d'accéder aux maisons.
C'est ici que nous allons rencontré une grand mère, habitante des lieux. Elle s'est élevée dans le village et le connait donc par coeur. Elle y a toujours travaillé. A une époque c'est elle qui apportait les télégrammes annonçant les bonnes et les mauvaises nouvelles.
Ici, l'hiver il y a souvent de la neige. Nous ne sommes pourtant qu'à 600 m. d'altitude. Elle a vu aussi, souvent le feu, tout proche des maisons mais ce qui l'a marqué le plus c'est l'eau. Lors des orages, l'eau dévale les ruelles et s'engouffre parfois dans les maisons. Dans les années passées, une maison a même était emportée et malheureusement son propriétaire est décédé.
Tout en causant, elle remonte tout doucement cette rue en forte pente. Une rampe, le long des maisons, lui facilite la montée. Ce doit être difficile de vivre ici, pour elle avec son grand âge, mais, on sent que pour rien au monde elle ne voudrait quitter ce village dont elle parle avec tant d'amour.
Nous l'avons rencontré devant une grande maison en construction. C'est elle qui l'a fait bâtir. Pas pour elle mais pour ses héritiers et elle n'est pas peu fière de nous dire que ce sera la plus belle maison du village !

De retour à l'hôtel, nous prenons un verre sur la terrasse, sous l'ombre d'un magnifique platane.

Autour d'une table voisine, 5 habitués prennent l'apéro au rosé du pays !
Le ton monte, la discussion tourne autour du foot, des équipes d'Ajaccio et de Bastia puis dévie sur la politique. Moitié en français, moitié en corse, les échanges sont vifs. On ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon ! Cà chambre dur ! … et les bouteilles de rosé se vident ! C'est quasiment une pièce de théâtre que nous avons sous les yeux. Nous en arrivons à nous demander s'ils n'en rajoutent pas un peu, en raison de notre présence.

Le vent s'étant à nouveau levé nous dinons à l'intérieur. Pour 20 € nous allons très bien manger.
Une assiette montagnarde très copieuse. Du gigot avec tomates, haricots verts et gratin. Un assortiment de dessert et pour couronner le tout un digestif offert par le patron.

Ce soir, nos vélos vont passés la nuit dehors, contre le mur, le long de la terrasse. Comme d'habitude, ils se sont mis tête bêche, serrés l'un contre l'autre par les antivols !

D'une des fenêtres de notre chambre, nous avons une vue sur la terrasse.
Les habitués du coin ont terminé l'apéro mais trois d'entre eux, qui sont restés diner, continuent de vider les bouteilles de rosé !

Ce soir, nous allons nous endormir bercés par le son de leurs doux éclats de voix !





Carte de notre itinéraire


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parcours détaillé




Etape suivante : Vivario - Casamaccioli