Le Long des canaux à vélo. Nivernais - Bourgogne - Centre. 1 ère étape : Bourbon Lancy - Cercy La Tour

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Vendredi 30 juillet 2010. Bourbon Lancy - Cercy La Tour

Après 3 h de route, nous arrivons à Bourbon Lancy en milieu de matinée.

Le temps de tout préparer, il est 10 h 30 lorsque nous donnons nos premiers tours de manivelles. Nous avons laissé la voiture sur le parking ombragé, à l'entrée des thermes de Bourbon Lancy, en espérant la retrouver, au même endroit, dans une dizaine de jours.

Bourbon Lancy est située à l'extrémité ouest du département de Saône et Loire. La cité est connue depuis la plus haute antiquité pour les vertus et la qualité de ses eaux thermales. Le nom même de Bourbon vient de Borvo, dieu celtes des eaux. On y soigne les rhumatismes, l'arthrose et les affections cardio-artérielles. Les thermes de Bourbon Lancy proposent aussi des séjours de remise en forme, séjours jambes légères et séjours mal de dos. Nous voilà rassurés. A l'issue de notre Tour de Bourgogne à vélo, si nous terminons complètement ratatinés, nous prolongerons notre séjour à Bourbon Lancy.

Parmi les bourbonniens et bourbonniennes qui ont fait parler d'eux, figurent Madame de Sévigné et Michel Laurent, coureur cycliste, vainqueur de Paris Nice 1976 et de la flèche Wallone 1978.

A la sortie du parking, nous ne rencontrerons ni l'une, ni l'autre mais deux cyclistes tout aussi chargées que nous. Bien que n'étant pas françaises, nous arrivons à les comprendre. Elles cherchent la route de Digoin. Après les avoir renseigné, à leur tour, elles nous indiquent la direction de la véloroute. Nous devons partir à gauche et monter dans la ville. Moi qui est dit à Jacqueline, depuis des semaines, que le parcours était totalement plat, voilà que nous commençons par une côte !

200 m plus loin, la véloroute est signalée sur la gauche par un petit panonceau représentant un cycliste en vert sur un fond blanc. Ce panneau va nous accompagner tout au long de notre périple. Très vite il va devenir familier et il va faire l'objet de toute notre attention. Ce sera notre GPS !

Pour l'instant, notre préoccupation est de trouver une boulangerie avant de quitter Bourbon Lancy. Un employé municipal en plein travail (si çà existe !) nous en indique une, juste à côté.
Rencontrer un cycliste, équipé de sacoches, provoque toujours de la curiosité et souvent de l'envie. Le contact se fait facilement, je le constate, une fois de plus. En attendant Jacqueline, la conversation s'engage spontanément sur notre randonnée.

Jacqueline de retour, cette fois-ci, nous sommes vraiment partis. Après une courte descente, au premier rond point, à hauteur du casino, le balisage est bien là, mais il indique la direction du Sud alors que la logique voudrait que l'on aille vers le Nord. Nous commençons par partir vers le Sud puis, pris par le doute, nous faisons demi tour. De retour au rond point, nous arrêtons un cycliste qui roule sur une piste cyclable, au bord du plan d'eau. Il va très gentiment nous renseigner, en prenant le temps de consulter notre carte et en ne manquant pas de nous vanter la route très tranquille que nous allons prendre pour rejoindre Cronat. Nous écoutons attentivement ses explications. Rond point à droite puis à gauche et après le garage Citroën, la petite route à prendre sera à droite. Tout ceci dans une circulation relativement importante. Effectivement, après le garage Citroen, le petit panonceau vert nous indique la bonne direction. Nous quittons Bourbon Lancy !

Le paysage ressemble au Limousin avec les charolaises en plus. La petite route est très sympa. Elle descend vers le ruisseau de la Somme puis nous prenons, à droite, une route plate sur deux kilomètres. Au carrefour suivant, nous prenons à gauche, c'est ici que commence la première montée sérieuse. Notre allure est modérée, pas question, en ce début d'étape, de griller le moteur ! C'est un premier test pour Jacqueline. La pente s'accentue fortement en arrivant au sommet.

Une première halte photo s'impose pour le concours des maisons fleuries.

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Jusqu'à Cronat, le parcours est parfaitement balisé. C'est une succession de petites côtes que nous avalons à notre rythme.

A l'approche de Cronat, que nous atteignons vers midi, la route devient plus plate. Après avoir coupé la départementale qui va de Bourbon Lancy à Decize, nous traversons Cronat en passant devant l'église.

La route que nous avons prise, débute par une descente puis redevient plate, près de la Loire. Notre allure de croisière oscille autour des 20 km/h.

Nous comptions pique niquer au bord de la Loire mais les broussailles et les hautes herbes mettent à mal notre projet. Il est cependant grand temps de casser la graine aussi, après avoir franchi le pont sur le fleuve, une petite route ombragée, sur notre gauche, va parfaitement faire l'affaire pour organiser notre premier repas champêtre.

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L'endroit n'est pas exceptionnel mais l'aventure ne fait que commencer. Premier déballage des sacoches et étalement de la bâche comme tapis de sol. Il fait beau et chaud. Les casques sont vite enlevés. Au menu, jambon, pâté, fromage, chocolat et fruit.

A côté de nous, un taureau charolais a la délicatesse de ne pas s'intéresser à nous, de trop près.

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Une fois restaurés, nous repartons en ayant l'intention de prendre un café au premier bourg venu.

Quatre kilomètres plus loin, nous faisons une toute petite incursion dans le département de l'Allier. Nous laissons, à gauche, Gannay sur Loire où nous ne trouvons pas de café d'ouvert.

La route est rectiligne, en léger faux plat, avec un petit vent de face pour corser le tout. Malgré cela notre allure continue de tourner autour des 20 km/h ce qui est pour nous tout à fait raisonnable. Nous n'en espérions pas tant.

Nous sommes maintenant entrés dans le département de la Nièvre.

Le canal latéral à la Loire est sur notre gauche et la Loire sur notre droite mais durant les 12 kilomètres de ligne droite, que nous allons parcourir, masqués par la végétation, nous ne verrons ni l'un, ni l'autre. Le canal est pourtant tout proche de la route.



Enfin, au lieu dit « Les Feuillats », le canal traverse notre route et là, nous ne pouvons pas le manquer.

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C'est l'occasion de faire reposer nos montures... et du même coup, nos mollets et de masser nos mains qui après ce très long bout droit, sont toutes en fourmis.

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Après cette petite pause, nous reprenons la route, toujours en ligne droite, jusqu'au hameau de St Maurice avant de tourner à droite pour entrer dans Decize.

Nous retraversons le canal Latéral à la Loire au moment où passe un bateau. C'est le premier que nous rencontrons, cela mérite bien une petite photo.

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Dans Decize, c'est la circulation des grands jours ! Cà bouchonne sérieux à cause d'importants travaux ! Nous prenons l'initiative d'emprunter les trottoirs tout en prenant garde de ne pas accrocher les sacoches en passant entre les poteaux et les murs des maisons ce qui n'est pas toujours évident !
Nous passons au dessus de la Loire et dans l'autre sens, çà bouchonne aussi ! 200 m plus loin, sur notre droite la terrasse d'un café nous tend les bras. Depuis le temps que nous l'attendions, celui là, pas question de le louper !

En buvant notre café, nous prenons la décision de ne pas terminer, comme c'était prévu, notre première étape, à Decize. Il est, en effet, à peine plus de 14 h 30 et nous avons tout le temps de poursuivre jusqu'à Cercy La Tour qui se trouve seulement à une quinzaine de kilomètres.

Le randonneur organisé que je suis, (comme personne ne le dit, je suis bien obligé de le dire moi même !), le randonneur organisé, a donc pris soin de relever les adresses et les numéros de téléphone de tous les campings, de tous les hôtels et de tous les restaurants qui jalonnent notre parcours.
Je n'ai guère de mérite ayant trouvé tout cela sur le site « Le Tour de Bourgogne à vélo ».
Un rapide coup d'oeil à la liste me confirme qu'il y a bien un camping à Cercy La Tour.
Il ne reste donc plus qu'à trouver l'entrée du canal puisque c'est à Decize que débute le canal du Nivernais. Le patron du café nous conseille de revenir sur nos pas. D'après lui, c'est beaucoup plus simple. Plus simple, peut être, mais il va falloir se retaper les bouchons dans l'autre sens ! Un randonneur, si c'est organisé, c'est aussi méfiant et têtu, aussi, après avoir regardé la carte plus attentivement, je décide de ne pas tenir compte de l'avis de notre cafetier et de partir à l'opposé.
Nous franchissons un pont qui enjambe un bras de la Loire, tout en serrant les fesses au milieu de l'importante circulation. Un coup de pare choc dans une sacoche et nous buvons la tasse dans la Loire ! De l'autre côté du pont, la rue que nous comptions prendre est en sens interdit. Penauds, nous faisons demi-tour et repassons tête basse devant le café sans y jeter le moindre regard. Le cafetier avait raison ! Retour dans les bouchons et à nouveau sur les trottoirs.



Comme nous l'a indiqué le cafetier, nous prenons une rue à droite qui longe la Loire. 500 m plus loin, nous nous trouvons coincés entre la Loire et le bras du fleuve que nous avons passé avant de tomber sur le sens interdit. Il ne reste qu'une solution : traverser à la nage !

Un brave homme comprenant notre désarroi, nous renseigne enfin. Il faut, en réalité, revenir au niveau du sens interdit et prendre la rue suivante à gauche.

Nouveau passage devant le café où cette fois-ci, nous cherchons à voir le cafetier pour lui dire tout le bien que nous pensons de lui. Soit, il est à Decize depuis peu, soit, il s'est foutu de notre gueule ! Faute de l'avoir revu, nous ne le saurons jamais.

C'est marrant, mais pendant que nous buvions notre café, nous avons vu passer un couple de cyclistes étrangers tout aussi chargés que nous. Dans un sens, puis dans l'autre et au sens interdit, ils étaient encore là et ils repartaient une nouvelle fois dans l'autre sens. Pas de doute, ils ont dû prendre un café au même bar que nous !

Nous, nous avons enfin pigé, après le sens interdit, nous prenons la première rue à gauche.

Arrivés à un rond point, les ennuis recommencent. Aucune indication. Pas de trace du canal.

Au milieu de la circulation, toujours aussi dense, deux cyclistes-sacoches arrivent de droite. Bien qu'étrangers, ils comprennent ce que nous cherchons et par geste désignent la route derrière eux. Je part donc à droite, pressé de sortir de la circulation devenue de plus en plus gênante.



Un pont enjambe l'Aron. 200 m plus loin je me retourne. Jacqueline n'est plus là ! En l'attendant, mon regard se porte sur un tout petit passage à droite qui m'a tout l'air d'être le chemin de halage. Un autre couple de cycliste me confirme que c'est bien ici. Je leur conte nos déboires pour arriver jusqu'ici mais maintenant que j'ai trouvé le canal, j'ai perdu ma femme !

Jacqueline n'est toujours pas là. Toutes sortes de pensées me viennent à l'esprit, ennui mécanique ou pire, chute au milieu des véhicules.

Retour au rond point, ouf ! Jacqueline est là, saine et sauve. Elle a cru que les cyclistes avaient dit de partir à gauche et ne m'a pas vu m'éloigner.

C'est mieux comme çà mais quelle galère pour trouver ce satané canal !

En réalité, je le saurai plus tard, le canal du Nivernais commence à St Léger les Vignes, un petit kilomètre avant Decize. Le balisage débute donc certainement à partir de ce point. Il serait quand même judicieux de baliser le parcours pour les cyclistes qui arrivent directement à Decize.



Enfin nous y sommes. 16 kms jusqu'à Cercy La Tour et nous plantons la toile de tente. Heureuse surprise, le chemin de halage est goudronné. Tout plat, en ligne droite pour commencer. Le canal est sur notre gauche. Sur l'autre rive, le canal longe d'importants bâtiments industriels.

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Nous croisons de nombreux bateaux. Ce sont principalement des bateaux de location, à la journée, sur un week-end ou à la semaine. Pour naviguer, il n'est pas nécessaire d'avoir un permis. Leur vitesse est faible, autour de 6 kms par heure, auxquels il faut ajouter, le temps passé au niveau de chaque écluse. Il ne faut donc pas être pressé mais cela donne l'occasion de visiter la région dans le détail.

Au bout de cette première ligne droite, après 1 km, apparaît l'écluse de Vauzelle. Toutes les écluses sont numérotées. Celle-ci porte le numéro 34. Nous sommes en écluses montantes. A chaque écluse le canal s'élève en moyenne de 2,5 m. Les numéros des écluses sont décroissants, l'écluse portant le numéro 1 sera donc l'écluse la plus élevée du canal. Le canal est large de 20 m et il a une profondeur de 2,5 m.



La rivière Aron suit le canal à notre droite et ses méandres viennent flirter avec les rives du canal. A hauteur de Champvert, un pont nous permet de changer de rive. Le balisage nous invite à faire un crochet par le village. Une courte montée nous rappelle que nos sacoches sont pleines à craquer. La traversée du bourg est rapide et dès la sortie, nous replongeons vers le canal au niveau de l'écluse 33 de Champvert. Si nous n'avions pas changé de rive, nous n'aurions pas quitté le canal. Les panneaux servent donc aussi à indiquer les accès aux villages riverains. Nous nous ferons piéger plusieurs fois au cours de notre randonnée. C'est sans doute une façon d'y attirer les touristes et de faire, ainsi, marcher le commerce local.

Après Champvert, nous restons sur la rive droite du canal. Petit exercice d'orientation : nous sommes sur la rive droite du canal et pourtant le canal est à notre droite ! Pour distinguer la rive droite de la rive gauche, d'un canal ou d'une rivière, il faut se placer face à l'aval, c'est-à-dire généralement dans le sens de l'écoulement. Comme nous remontons le canal, rive droite et rive gauche sont inversées pour nous. Si mes explications ne sont pas claires, contentez vous de savoir que nous longeons le canal !

Le canal est parfaitement rectiligne jusqu'à l'écluse de Roche. Le canal passe alors au dessus de l'Ardanche par un pont canal. Les ponts canaux, comme leur nom l'indiquent, ont pour but de faire passer le canal au dessus d'un cours d'eau ou d'une route. Un des plus célèbres est celui de Digoin.

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Nous engageons la conversation avec l'éclusier tout heureux de pouvoir parler avec des français. Il voit, en effet, passer beaucoup plus d'étrangers que de français. Ce sont en majorité des hollandais, des allemands et des anglais.
Justement, voici qu'arrive le couple de cyclistes que nous avons vu passer et repasser devant nous dans les rues de Decize. Ils ont, semble t-il, encore plus galéré que nous pour trouver l'entrée du canal !

Quelques fermes bordent le canal. Dans les prés environnants, les vaches charolaises, blasées de voir passer les cyclistes, ne nous jettent pas le moindre regard.

Le canal est devenu plus sinueux tout comme l'Aron qui coule à ses côtés.

Nous faisons du fractionné. A chaque croisement de route ou de chemin, il faut remonter au niveau du pont, ce qui demande un petit effort sur au moins ….... 20 mètres !

Dans cette partie du canal, les écluses sont très espacées. Après une nouvelle ligne droite, de plus de 5 kms, le canal atteint l'écluse de garde qui marque l'entrée de Cercy La Tour. L'Aron et le canal ont fusionné à l'entrée du port.

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L'écluse de garde est utile lorsque qu'un canal est creusé dans le lit d'une rivière. Elle est ouverte en permanence, en temps normal, et il n'y a pas de différence de niveau. En période de crue, l'écluse de garde est fermée, ceci pour éviter le débordement du canal. La partie du canal qui est creusée dans la rivière s'appelle une racle.

Nous sommes arrivés ! Nous apercevons le camping de l'autre côté du port. Il est 16 h 30 et nous avons 65 kms au compteur.

Pour Jacqueline cette première journée s'est bien déroulée. Nous avons bien fait de continuer jusqu'à Cercy La Tour. La fin d'étape, au bord du canal, nous a permis de terminer en souplesse.

Il n'y a personne à l'accueil du camping avant 17 h. Nous en profitons pour faire un brin de causette avec un autre cycliste qui voyage avec sa femme et leur jeune enfant. Le gamin profite du paysage dans une petite remorque. Ils font aussi le canal du Nivernais mais en faisant de plus petites étapes.

Bien que le camping ne soit rempli qu'à 30 %, nous préférons attendre, tout de même, l'arrivée du gardien, avant de nous installer.

A 17 h, ce n'est pas un gardien mais une gentille gardienne qui va s'occuper de nous. Nous remplissons les formalités d'accueil. Nom, Prénom, Adresse. On se demande bien pourquoi ? La nuit va nous coûter à peine 8 euros. La gardienne pensant bien faire, nous remets un tas de prospectus touristiques. Avec 1 kilo supplémentaire dans les sacoches, nous allons faire les descentes à fond, mais comme il n'y en a pas, les papiers vont finir dans la poubelle du camping. Pas très écolo, tout çà !

Nous avons le choix de notre emplacement. La toile de tente est vite montée, pas trop éloignée des sanitaires.

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Une piscine jouxte le camping. Un toboggan provoque cris et grands éclats de rires des baigneurs. Espérons qu'ils ne vont pas prendre le bain de minuit !

Après une douche salutaire, nous reprenons les vélos, mais cette fois, sans les sacoches, pour revenir au centre bourg afin de faire quelques provisions. A la boulangerie, nous prendrons le dernier demi pain, c'est tout ce qu'il reste et encore je me demande s'il est bien de la journée. La boulangère pas du tout accueillante est pressée de fermer boutique. Nous voulions aussi acheter des gâteaux. C'est loupé, il n'y a plus rien du tout sur les étagères. A la boucherie, l'accueil est beaucoup plus sympa. Nous y trouvons ce que nous cherchons et en plus, avec le sourire.

Au retour, nous nous arrêtons à l'écluse qui marque la sortie du port. Un bateau passe le sas.

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Cette écluse est très fleurie. Il est vrai qu'ici, l'eau ne manque pas.

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De retour au campement, il est l'heure de préparer le repas. Au menu, salade, riz, rôti froid, fromage et dessert. Mon minuscule réchaud a très bien rempli son rôle, le riz était cuit à la perfection. Pour donner du goût, j'ai voulu imiter Paul Bocuse, en rajoutant une petite sauce aux champignons. Ce n'est pas ce que j'ai réalisé de mieux !

Après le repas, petite balade à pied, à l'extérieur du camping, en suivant le canal sur la rive opposée à notre arrivée. Le bruit de la chute d'eau formée par le barrage qui marque la séparation du canal et de l'Aron, va très certainement nous aider à fermer les paupières !

Un peu plus loin, le décor change brusquement, broussailles et surtout station d'épuration en voie de construction n'enchantent guère à prolonger cette ballade bucolique. On peut d'ailleurs se demander quel sera le devenir du camping lorsque la station d'épuration sera en activité.

Retour au camp. Extinction des feux à 21 h 30.

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