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mercredi, juillet 29 2015

Galice 2015 - 10 ème étape : Cedeira - Celeiro

Vendredi 12 juin 2015

Départ en descente jusqu'à Cedeira avec un arrêt à la panaderia située juste en dessous de l'hôtel

Dans Cedeira, nous allons prendre une petite route qui permet de couper pour retrouver plus haut l'AC566 jugée trop fréquentée.
Cette petite route coupe tout ....... y compris nos jambes.
C'est peut être la fatigue des jours précédents mais, la pente nous parait être la plus raide que nous ayons trouvé depuis notre départ de Mondonedo.
Inutile de dire que nous sommes montés à pied, avec une pause tous les 10 m, en bloquant les freins, pour éviter de reculer.
Je vais finir par avoir les bras plus gros que mes mollets !!!!

De retour sur l'AC566, après 3 kms, nous atteignons le sommet de cette première difficulté.
Aujourd'hui, le début d'étape va se faire à l'intérieur des terres en laissant, sur notre gauche, le Cabo Ortegal. Toute la journée, nous allons rouler d'Ouest en Est

Nous quittons, à nouveau, l'AC566 pour dévaler, par une petite route, jusqu'au hameau de Pasada.
La route va s'élever lentement dans cette large vallée pour retrouver l'AC566 à hauteur d'Aron.

Quelques kms plus loin, nouvelle infidélité avec l'AC566 en prenant, à droite, une autre petite route.
Nous retrouvons l'AC566 à Carballa. Nous allons la suivre jusqu'au carrefour avec l'AC862 après un très long faux plat.

L'AC862 est aussi une route importante. C'est la route de Viveiro. Nous sommes dans une zone très boisée principalement d'eucalyptus.
Une grande descente nous entraîne vers l'Enseada de Mera mais c'est par un tout petit chemin goudronné que nous allons arriver au niveau de la mer après avoir franchi le Rio Mera.
Le paysage change, les vertes prairies sont de retour. L'Océan est tout près.

De retour sur l'AC862, nous longeons l'Enseada de Mera. Nous allons la longer, au plus près, en prenant, à gauche, un chemin goudronné qui longe la voie ferrée.
Quelques kms plus loin, voici Ortigueira, ville réputée pour son festival international du monde Celte où, bien entendu, la Bretagne est représentée avec le Bagdad Kemper.
Chaque année depuis 1978, 100000 personnes viennent assister à ce festival par amour pour la cornemuse, le violon irlandais et l'accordéon diatonique.

Pour nous, aujourd'hui, pas de folklore mais une belle vue sur l'Enseada.
L'occasion de faire une petite pause sur l'esplanade, près du port.

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A la sortie de la ville, l'AC862, pratiquement plate, va nous mener au bout de la Ria de Ladrido où nous passons sur le Rio Baleo.
Par une longue montée régulière, nous parvenons au hameau d'Espasante.
Presque au sommet de la côte, nous allons trouver une des rares aires de repos de la Galice. L'endroit n'est pas très propre mais, il y des tables et des bancs et nous sommes à l'abri du vent qui s'est remis à souffler.

Le ventre plein, nouveau départ vers Barqueiro que nous atteignons après avoir escaladé une nouvelle colline en montant sur Loiba et franchi le Rio Sor et, pour cela, nous avons 3 ponts à notre disposition.
Porto de Barqueiro est un Joli petit port de pêche adossé à une colline verdoyante.
Pour certains, c'est le plus beau port de la région.

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L'AC862 va gentiment s'élever en longeant la Ria do Barqueiro jusqu'à Vicedo et en laissant, à droite, la Punta de la Estaca de Bares, le point le plus au Nord de la péninsule ibérique !

A Vicedo, nous laissons l'AC862 pour prendre une route plus tranquille sur notre gauche.
Cette route commence à monter puis redescend vers le Rego Da Veiga pour remonter brutalement de l'autre côté à plus de 10 % et avec des passages à 14 %.
Lorsque nous retrouvons l'AC432, nous avons gagné quelques kms, plus de tranquillité mais..... nous avons perdu énormément de forces !!!!!
Moralité, il vaut peut être mieux rester sur les grandes routes surtout si elles ne sont pas surchargées !

L'AC862 redescend avec un joli point de vue sur la Ria de Viveiro très découpée et boisée.

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Malheureusement, comme la veille, le temps s'est un peu gâté, la brume est revenue.

L'AC432, bordée d'eucalyptus descend jusqu'au Rego pour remonter, en ligne droite, jusqu'à Folgueiro.
Après une dernière colline escaladée à l'approche de la station balnéaire de Covas, nous arrivons au niveau de la Ria de Viveiro.

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De l'autre côté du pont, sur le Rio Landro, nous entrons dans Viveiro.
Nous poursuivons notre route le long du port ce qui nous conduit à un second port, celui de Celeiro.

L'hôtel Boa Vista se trouve sur les hauteurs de Celeiro.
Une dernière bosse nous attend dans les ruelles étroites de la ville.

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Il est près de 16 h lorsque nous arrivons à l'hôtel mais c'est encore le coup de chaud. Les employés courent partout.
Nos vélos sont rangés de l'autre côté de la route très fréquentée. C'est un grand garage en sous sol d'un immeuble. La porte ne sera fermée à clef que le soir enfin c'est ce que l'on nous a dit !
Notre chambre est au second étage et donne sur le port de Celeiro.

Ce soir pas besoin de chercher un resto nous mangeons sur place. C'est un resto gastronomico !

Cela me laisse tout le temps de redescendre, à pied, au port de Celeiro.
C'est un des ports les plus importants de la côte cantabrique et de toute l'Espagne.
La pêche a lieu surtout dans l'Atlantique Nord. Le merlu y est pêché artisanalement ce qui a valu au Merluza do Pincho de Celeiro un label Galicia Calidade.
La criée du port est une des plus grande d'Europe.

Sur le port, je vais réaliser une série de photos avec l'aide de Taranis, le Dieu du ciel et de l'orage dans la mythologie celtique !
Croyez moi si vous voulez, il n'est pas tombé une goutte !!!! Et il n'y a aucun trucage, selon l'angle de prise de vue, c'est ciel bleu ou ciel d'encre !

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En retournant à l'hôtel, tout à fait sec, je jette un coup d'oeil au garage, la porte est grande ouverte !
Tant pis, si nos vélos sont plus là demain, c'est la dernière étape, on la fera à pied !

Au restaurante gastronomico, ce soir, nous aurons, una racion de Pan pour 1,09 euros, una rabo de toro (queue de vache) pour 13,88 euros, un cochinillo deshuesado (cochon de lait désossé) pour 15 euros, 2 postres pour 8,80 euros soit au total 40 euros. C'était gastronomico, pas très copieux mais excellent !






Carte de notre itinéraire


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11 ème étape : Celeiro - Mondonedo

mardi, juillet 28 2015

Galice 2015 - 9 ème étape : La Corogne - Cedeira

Jeudi 11 juin 2015

C'est la première fois, depuis Mondonedo, qu'il y a autant de monde dans la salle du petit déjeuner.
La salle est pourtant très grande mais en Espagne aussi, les clubs de 3 ème âge voyagent en car !

Le buffet est encore plus imposant que celui que nous avions à notre disposition à Vilagarcia.
Ce n'est plus un petit déjeuner, c'est un repas complet que l'on peut s'offrir ce matin.
Nous allons rester raisonnables, ce qui d'ailleurs n'est pas le cas de tout le monde. J'espère qu'il y a des petites poches derrière chacun des sièges du car !!!

A 7 euros par personne, ce petit déj ne doit pas être rentable et ce d'autant plus qu'au moment de régler, les 14 euros n'apparaissent pas sur la facture !
Je l'ai signalé, mon bon coeur me perdra !
Notre hébergement à La Corogne nous a donc couté 69 euros. Rien à redire compte tenu des prestations.
Peut être aurions nous payé plus cher à notre hôtel taggé du centre ville !

C'est bien joli tout çà, mais, nous sommes au Nord de La Corogne alors que l'étape du jour devait débuter à l'extrême sud de la ville.
Nous allons donc avoir la joie de retraverser cette p.... de ville du Nord au Sud.

Garmin, s'étant enfin montré conciliant, a accepté que je lui rendre l'itinéraire permettant de rejoindre Pontedeume ville prévue sur l'étape du jour.

Tout débute parfaitement bien.
Un petit tour pour dire un dernier adieu à Hercule et à sa tour.

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Garmin est en forme ce matin. Nous enchainons les petites rues de la vieille ville très fréquentées à cette heure ci. La traversée est longue et elle n'est pas plate !
Le temps passe et le doute commence à s'installer. Garmin nous conduit vers l'Ouest alors que nous devons aller vers l'Est pour franchir le pont sur la Ria Do Burgo.
Au bout d'une dizaine de kms, nous voilà revenus dans le bordel de la veille à savoir, travaux, autoroute et voie express !
Plus de doute, Garmin se fout de notre gueule ou alors Il y a 2 Pontedeume et il n'a pas choisi le bon !
L'étape est déjà assez longue, en raison du départ décalé au Nord, si en plus, nous partons en sens opposé, nous n'arriverons jamais ce soir à Cedeira !

Sans tenir compte de Garmin, nous allons bifurquer vers l'Est de la ville et nous allons monter, descendre, faire demi tour, remonter, redescendre, emprunter des voies rapides, rebrousser chemin devant l'entrée d'un tunnel !
Aidés aussi par plusieurs habitants, tous plus dévoués les uns que les autres, nous allons progresser vers le fameux pont.
Certaines personnes vont carrément rebrousser chemin pour nous accompagner jusqu'au carrefour suivant. La dernière personne que nous aborderons parlera français.
Nous sommes sauvés, sans tous ces coruneses, nous tournerions encore dans La Corogne, une ville que nous n'oublierons pas de sitôt et où, çà c'est certain, nous ne reviendrons pas en vélo !!!!

Cela fait 2 h que nous sommes partis lorsque nous arrivons à Burgo et nous n'avons parcouru que 16 kms !

Nous allons rouler sur la Nationale VI que je voulais absolument éviter mais, nous n'avons plus le choix si nous voulons limiter les kms.

En faux plat montant, nous allons traverser O Carballo puis O Cano.
Nous quittons sans regret la nationale VI à Babio. Nous sommes toujours sur une route importante mais la circulation est maintenant beaucoup plus fluide.
Une belle descente rapide est sinueuse nous amène au bord de mer, à l'extrémité de la profonde et large Ria de Betanzos.

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De l'autre côté du pont, la route s'élève à nouveau et nous allons emprunter, un court instant, une petite route plus calme pour arriver à la petite ville d'Insua..

Nouvelle descente rapide par la N651 pour franchir le Rio Lambre.

Un arrêt à la panaderia de Mino et, à la sortie de cette petite ville, nous n'allons pas longer la côte comme prévu. Nous allons rester sur la N651 afin d'essayer de gagner quelques kms et surtout de nous éviter les bosses trop raides du bord de côte.
Pour les kms, c'est à moitié réussi et pour les bosses, après avoir franchi le Rio Grande, celle qui suit et qui passe par Leiro et Coido, est tout de même longue de près de 5 kms.
Heureusement la pente est régulière.

Après une longue et belle descente sur une route large, nous voici à Pontedeume à l'extrémité de la Ria de Ares et c'est au bord du Rio Eume que nous allons pique niquer.

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De l'autre côté du pont à Cabanas, nous prenons la direction de Magadalena où nous allons mettre pied à terre une nouvelle fois pour franchir une bosse d'une centaine de mètre à plus de 20 %.
Nous n'en avons pas, pour autant fini de monter La route monte progressivement jusqu'à O Val et Pena do Pico où nous franchissons l'autoroute qui mène à Santiago.
Nous voila revenu à 178 m d'altitude, ce n'est rien mais partis de zéro, cela fait tout de même une bonne bosse.
Du même coup, nous avons quitté la zone urbanisée du bord de mer pour nous retrouver en forêt.

Toujours sur une route très large, qui serpente autour de l'autoroute, nous redescendons très rapidement vers le bord de l'océan, du côté de la petite ville de Feno.
Sur l'AC115, nous allons rouler une petite dizaine de kms, sur du plat, le long de la Ria de Ferrol masquée par les nombreuses habitations.
C'est ainsi que nous traversons Neda puis, quelques kms plus loin, nous arrivons à l'extrémité de la Ria de Ferrol où nous franchissons le Rio Grande de Xubia.
Cet endroit agréable et calme va nous permettre de souffler un peu.

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La fin d'étape s'annonce plus difficile. Nous continuons notre remontée vers le Nord en prenant la direction de Valvodino.
Sur une route large et agréable nous montons vers Pardos puis Martianes en serpentant entre les nombreuses collines boisées.
A Carballo, la route redescend dans une partie plus boisée et à l'approche de Valdovino, Garmin a prévu de nous faire prendre un tout petit chemin forestier extrêmement pentu pour grimper au plus court dans un grand bois de sapins.

En passant devant le chemin, en fermant les yeux, nous continuons tout droit malgré les lamentations de Garmin qui nous crie de faire demi tour au plus vite.
Il crie toujours lorsque nous arrivons en bas de la descente, à Valdovino, grosse bourgade sans grand intérêt.

Il ne nous reste plus qu'à remonter en haut de la colline et nous n'allons pas être déçu !!!
Dès la sortie de la ville nous prenons à droite une rue qui monte en ligne droite. Nous sommes de suite fixés,la pente dépasse les 20 %.
Il faut donc pousser les vélos durant 400 m !!!! Garmin s'est vengé !!!!
En forêt, la pente s'adoucit mais nous allons encore grimper 3 kms pour arriver à 237 m d'altitude, point culminant de la journée.
Nous allons rouler sur un plateau ce qui n'empêche pas quelques petites montées. Les petites parcelles d'eucalyptus alternent avec les bois de sapins, les cultures de mais et les prairies toujours aussi vertes.

Tout ceci nous amène au bord d'une grande retenue d'eau l'Encoro das Forcadas.
L'endroit doit être très agréable sous le soleil mais ce n'est plus le cas pour nous. Le ciel s'est couvert et la température a très nettement baissée.
Après être passé sur le barrage, nous allons encore grimper en forêt avec une pente qui devient plus raide.
Cette fin d'étape est difficile.

La route descend enfin d'abord en pente légère en se rapprochant de l'océan. Nous ne tardons pas à dominer la Ria de Cedeira.

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Nous pensons que nous n'avons plus qu'à nous laisser glisser jusqu'à Cedeira. C'est effectivement ce qui se passe dans un premier temps. La descente est extrêmement rapide dans un bois d'eucalyptus sur une route en mauvais état. L'endroit est très sauvage. La pluie menace. Il fait de plus en plus sombre.
Ce n'est pas la plage que nous trouvons au bout de cette petite route mais une nouvelle bosse très raide qui conduit au tout petit hameau de Quengo.
Nous n'avions pas prévu de mettre une dernière fois pied à terre et pourtant !!!!!

A la sortie du hameau, la route replonge en forêt et nous voici enfin sur la route de Cedeira au bord de la Ria.

Après avoir franchi successivement le Rio das Mestas, le Rego de San Miguel et le Rego de Guimil, une dernière bosse se présente sur une route mouillée par une averse récente. Le pourcentage est certes faible mais les kms sont dans les jambes et il nous tarde d'atteindre Cedeira.

L'hôtel Herbeira est située sur les hauteurs en bordure de route, face à la baie.
Aucun problème pour nos vélos. Encore ce soir, ils seront mis en sécurité mais, nous allons devoir les ressortir, l'hôtel ne fait pas resto et Cedeira est en bordure de mer à près de 2 kms.
Notre chambre est luxueuse avec vue sur la piscine et sur la baie. (80 euros avec les petits déjeuners).
Au fond de la baie, les falaises de Vixia de Herbeira sont les plus hautes de la côte européenne avec 620 m de verticalité !

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C'est donc en vélo et avec les polaires que nous allons rejoindre Cedeira avec un arrêt à un super mercado pour refaire le plein.

C'est au restaurant Taberna Plaza do Peixe que nous allons diner ce soir sur les conseils de la patronne de l'hôteL
La patronne du resto ne parle pas un mot de français mais, elle va avoir la gentillesse de demander à une cliente laquelle parle français de bien vouloir venir à notre secours.
Cette dame, très gentille, va très bien nous conseiller tant pour la qualité que pour la quantité.
Pour 30 euros, 2 caldos (potage au choux), 1 rape (lotte en sauce) 2 postres et 2 verres d'Alborino.

La 9 ème journée est terminée.
Elle n'a pas été la plus intéressante. De jolis coins tout de même en passant près de la Ria de Betanzos et près de Pontedeume ainsi que sur le plateau au dessus de Valdovino même si la météo n'était au rendez vous en fin d'étape.
La sortie de La Corogne nous a laissé un petit goût amère. C'est ma faute, j'aurais dû simplement suivre le GPS mais j'ai eu trop peur d'allonger inutilement cette étape déjà longue.

Aujourd'hui nous avons parcouru 86 kms pour un dénivelé de 1534 m. C'était effectivement la plus difficile de notre itinéraire.






Carte de notre itinéraire


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10 ème étape : Cedeira - Celeiro

samedi, juillet 25 2015

Galice 2015 - 8 ème étape : Laxe - La Corogne

Mercredi 10 juin 2015

Après un petit dej copieux (buffet), nous quittons Laxe en nous élevant, de suite, au dessus de la baie.
Aujourd'hui, nous allons rouler plus à l'intérieur des terres.
Cette étape longue et vallonnée nous inquiète un peu, aussi, c'est avec un certain soulagement que nous apprenons que la direction course a décidé de l'écourter en évitant le passage par la Punta de Falcoeira. Nous gagnons seulement 5 petits kms mais, nous nous éviterons 2 bosses au fort pourcentage.
L'AC431 que nous empruntons sur une dizaine de kms est une route importante mais, à notre grande surprise, il y a peu de circulation.
La route s'élève jusqu'à Cruz de Cabalo puis descends vers San Pedro, Taboido, Os Castros et As Grelas où nous sommes revenus au niveau de la mer.

Jolies vues sur l'Estuaria do Anllons.

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Après Carballa, la route remonte sans gros pourcentage jusqu'à Neano pour redescendre ensuite sur Ponteceso où nous traversons le Rio Allones.
C'est ici que je vais avoir un mal fou pour trouver la panaderia malgré les indications données par plusieurs habitants. Je vais ainsi passer devant, 4 ou 5 fois sans la voir !
C'est pas du pain qu'il me faut, c'est une seconde paire de lunette !

A la sortie de Ponteceso, la route s'élève à nouveau et nous quittons notre route large pour prendre, à droite, une toute petite route qui, au départ, ne fait qu'à peine un mètre de large !
Notre route s'élargit un peu et continue de grimper en forêt. Nous voici revenus au milieu des eucalyptus. Le soleil brille. Nous sommes seul au monde ! Quel calme !
La route forestière va redescendre jusqu'au hameau d'A Rocha.
Toujours par des petites routes, nous allons passer par les petits villages de Riotorzo, Leduzo, Cerqueda, Aldeola. Autant de petits villages, autant de petites côtes. Nous pédalons de nouveau, entourés par les prairies toujours aussi vertes.

C'est ici que nous empruntons le raccourci de la journée en roulant un court instant sur l'AC413 avant de prendre à gauche la direction de Cambre que nous atteignons après tout de même, une bosse assez raide. Bilan : on a gagné qu'une seule bosse et seulement 4 petits kms !
La route continue de monter jusqu'à Avino et c'est enfin la descente vers Arnados et le bord de mer.

La descente est vertigineuse. Nous dévalons les 2 kms à pleine vitesse jusqu'aux 2 gros blocs de bétons qui ferment la route !!!!!
La route est barrée !

La falaise s'effondre ! 

Nous nous voyons déjà faire demi tour et remonter dans l'autre sens en poussant les vélos !

Par chance, un tout petit passage suffisamment large pour nos vélos permet de continuer notre descente jusqu'à la plage ! Ouf !!!!

Le site est sublime et nous rappelle la Corse !
Voilà un excellent endroit pour pique niquer à l'abri du vent qui est de retour !

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Le départ d'Arnados va nous surprendre.
De loin, nous voyons la montée qui nous attend. La pente dépasse par endroit les 14%.

Après ce petit digestif musculaire, nous allons continuer vers l'est en gardant une vue sur l'Océan.
C'est ainsi que nous traversons, sur une petite route sinueuse, les petits villages de Cambre, As Areas et Lema.
Il fait à nouveau très chaud et, à cette heure ci, nous ne rencontrons que très peu de monde. La sieste .... toujours la sieste.
Après Lema, nous revenons au niveau de la mer pour longer la Laguna de Baldaio.
Dans cette zone de marais, de nombreux étangs nous séparent de l'Océan, toujours visible au loin.
En pénétrant plus profondément à l'intérieur des terres, la route plate va continuer jusqu'à Rebordelos avant de remonter vers Noicela.
A la sortie de Noicela, sur une route beaucoup plus large, nous grimpons sur le Monte de Castro en nous dirigeant, à nouveau, vers le bord de mer.
La montée est longue et l'ombre est rare !
Au sommet de la côte, nous prenons à gauche une petite route et de suite, nous avons une vue magnifique sur l'Océan que nous dominons.

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C'est ensuite, la plongée sur le petit hameau de Leira où nous prenons à gauche, le chemin côtier en direction de Caion.

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Jusqu'à Caion, le décor est magnifique. D'un côté, les vertes collines, de l'autre, les différents tons de bleu de l'Océan avec l'écume blanche des vagues qui viennent se fracasser sur les rochers de granit. Caion, bâti sur la Punta Das Olas avance fièrement sur l'océan.
La chasse à la baleine a été une des principales activités économiques de la ville, mais aujourd'hui, on y pêche essentiellement la sardine.
C'est plus facile à attraper !!!!!

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Une montée très raide nous fait entrer dans la ville ce qui nous permet de bénéficier d'un joli point de vue.

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Nous quittons Caion par une large route qui grimpe sur le Mont Atalaia.
Après 2,5 kms de montée en pente régulière, pour la 2 ème fois de la journée, et pour économiser nos petites jambes, nous allons désobéir à Garmin en refusant de redescendre vers le bord de mer.
Nous restons donc sur notre grande route où finalement la circulation n'est pas trop importante.
Nous allons retrouver la côte beaucoup plus loin après une très longue descente vers Lagoa, Gondreo et enfin Chamin.
Les choses vont alors sérieusement se compliquer !
D'abord, la route s'élève à nouveau avec de grands lacets. Ensuite, on ne sait par quel mystère, la circulation est soudainement devenue importante avec notamment de nombreux camions. Enfin, cerise sur le gâteau, Eole nous joue un tour à sa façon avec de violentes bourrasques.
En plein effort, nous n'avons pas pu profiter du panorama qui s'est présenté à nous durant l'ascension. En raison de notre très faible vitesse de croisière, et des zig zag provoquées par les bourrasques, nous avons fait de l'huile durant toute la montée dès qu'un bruit de moteur se faisait entendre derrière nous !
C'est avec un grand soulagement que nous arrivons, au sommet de la côte.

La descente suivante nous fait entrer dans Arteixo, ville importante située dans la grande banlieue de La Corogne.
Cette ville regroupe une bonne partie des activités industrielles de La Corogne.

Nous allons vivre alors un des moments forts de notre aventure.
L'approche et la traversée des grandes villes m'ont toujours un peu inquiété et aujourd'hui, mes craintes vont être très largement justifiées.

Pour la petite histoire, tout a commencé très tôt, au mois de décembre lors de la réservation des hôtels sur Booking.
J'avais alors trouvé un hôtel en plein centre ville de la Corogne.
Quelques semaines plus tard, par curiosité, j'ai utilisé Google Earth afin d'avoir une vue de tous ces hôtels et pour La Corogne, je n'ai pas été déçu !
Sur le trottoir, devant l'hôtel, il y avait un tas de détritus et surtout, toutes les fenêtres de l'hôtel étaient taggées. L'hôtel semblait totalement abandonnée !
Je décidais donc d'annuler ma réservation et j'ai choisi un second hôtel située en bord de mer, l'hôtel Eurostar Ciudad de La Coruna.
La publicité parlait d'elle même : Qualité touristique maximum dans un endroit idyllique de privilèges où se trouve l'océan, la ville et la présence historique de la Tour d'Hercule.

Ce n'est que quelques semaines plus tard que j'ai finalisé toutes les étapes en utilisant une nouvelle fois Google Earth et, pour l'étape de La Corogne plusieurs choses évidentes sont apparues.
Une circulation très dense, surtout à l'approche de La Corogne, ville très étendue avec de nombreuses usines, cuves pétrolières etc...
Un enchevêtrement des voies de circulation impressionnant, autoroutes, voies express, ponts et viaducs etc...
Des travaux en cours, paysages défigurés, constructions d'un nouvel autoroute.
Et puis, en kilométrage et en dénivelé, cette étape était la plus difficile.

Compte tenu de la difficulté des étapes précédentes, j'ai donc décidé de modifier notre parcours et j'ai effectué un nouveau tracé qui contournait La Corogne par le Sud Est pour se terminer dans la banlieue de La Corogne en bordure de la Ria do Burgo.
Tant pis pour l'endroit idyllique !

15 jours avant le départ, j'ai mis définitivement à jour mes réservations sur booking. Tout était donc calé, du moins je le croyais !

Nous voici donc à Arteixo et déjà les premiers embouteillages.
A la sortie de la ville, après une longue montée, nous bifurquons vers l'Est et nous ne tardons pas à avoir la confirmation que d'importants travaux sont en cours.
Par chance, la route n'est pas coupée, il nous faut simplement slalomer entre les monticules de terre. Très peu d'engins. L'immense chantier semble à l'arrêt. Peut être une question de crédit !
Tout ceci nous a fait redescendre et en prenant une route à gauche, nous nous trouvons de suite au pied d'un mur lequel, sans que nous ayons la moindre hésitation, va nous faire mettre pied à terre !
Cette petite route qui monte vers Santa Cecilia est empruntée, beaucoup trop à notre goût, par ceux qui partent ou qui sortent de La Corogne et qui désirent éviter les bouchons.
Pousser les vélos, dans ces conditions n'est pas très prudent mais nous n'avons pas le choix !

La pente s'adoucit enfin et après encore 2 bons kms de montée, et une nouvelle descente rapide, sur Feans, nous voici revenus tout près de La Corogne.
Et devinez, ce qui nous attend ? De nouveau, de très importants travaux avec la construction d'une nouvelle voie !
Nous allons devoir emprunter la déviation prévue pour les piétons. 1 bon km de bosse entre les grillages !
Sortis de ce pétrin, nous nous retrouvons et çà c'était prévu, en plein milieu du Centre Universitaire de la Corogne.
A la sortie du Centre, nouvelle bosse, nous nous rapprochons de notre hôtel mais il nous faut encore franchir une voie rapide et pour cela une passerelle piéton est prévue.
Nous la trouvons rapidement mais Garmin refuse que nous la prenions. Il veut nous faire emprunter la voie express !!!!
Pas question, non sans difficultés, nous passons au dessus de la voie express en empruntant une double passerelle en zig zag et nous nous retrouvons de l'autre côté ......... complètement perdus !!!!!

Au sommet de la colline, la passerelle que nous devions prendre est visible au loin au dessus de la voie express.
Pour couronner le tout, Garmin, vexé, décide de ne plus rien afficher ! Les satellites ne peuvent même plus nous localiser !

Heureusement, j'ai un plan B, en l'occurrence, le descriptif papier de l'itinéraire. Mais quand c'est la M.... c'est la M.... ! Alors que depuis le départ j'ai les itinéraires détaillés en totalité, aujourd'hui, il me manque les 10 derniers kms !!!!!

Dernière solution, sortir le papier de réservation de l'hôtel et questionner les habitants.
Nous en trouvons 2 alors que l'hôtel me semble tout proche vers le sud. En leur montrant le papier, je réalise que l'adresse que je leur demande correspond à l'hôtel idyllique Eurostars situé au Nord, de l'autre côté de la Corogne et non à celui situé en banlieue !
Je me suis donc planté dans les papiers et je n'ai pas pris le bon sauf si j'ai oublié de faire le changement de réservation !!!!!! En fait, je n'en sais plus rien du tout !!!!! L'heure tourne et nous, cela fait plus d'une heure que nous tournons aussi !!!!!!

Après un coup de fil à Limoges pour vérifier sur internet quel hôtel a été réservé, nous avons la confirmation que c'est bien l'hôtel Eurostars.
Il faut donc traverser complètement La Corogne, du sud au nord, monter et descendre à nouveau et ceci, sans GPS puisque celui ci refuse de fonctionner.

Même en montrant le papier de réservation et malgré la gentillesse des personnes que nous avons questionné, nous avons encore galéré encore pas mal de temps.
Il faut dire qu'après avoir abordé la première personne rencontrée, je me suis rendu compte que j'étais tombé sur une jeune handicapée qui avait de grosses difficultés pour s'exprimer. Durant de longues minutes, avec une volonté extraordinaire, elle s'est efforcée de nous indiquer la bonne direction. Comprendre l'espagnol n'est pas simple pour nous mais dans ces conditions, c'est totalement impossible.
Un peu plus loin, en plein centre de la Corogne, j'aborde une seconde personne et à ma grande joie, celle ci va répondre, en français, à mon bonjour. Ce sera ses dernières paroles audibles.... par geste, elle va me faire comprendre qu'elle est victime d'une extinction de voix !!!!!!!!! Tout est contre nous !!!!!!

Après toutes ces péripéties, il est 19 h 30 lorsque nous arrivons enfin au pied du majestueux hôtel Eurostars.
C'est par la porte principale que nous entrons nos vélos. Comme c'est une porte tournante, cela n'a pas été simple non plus !
Nos vélos et nos sacoches pleins de poussière vont traverser cet immense hall luxueux pour trouver refuge dans un local servant de débarras.

Sans que nous le demandions, la jeune personne qui nous a accueilli nous a proposé de changer notre chambre située au 1 er par une chambre au 5 ème avec vue sur la mer.
C'est le pied !!!! chambre spacieuse, lit immense et donc vue magnifique sur la Ria da Coruna qu'empruntent les bateaux pour entrer au port.

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Ce n'est pas la brume de chaleur qui gâchent aujourd'hui ces photos, mais les embruns poussés par le vent.
Les photos ont, en effet, été prises à travers les fenêtres de la chambre lesquelles méritent un bon coup de nettoyage. Par mesure de sécurité elles ne s'ouvrent légèrement qu'en basculant. Le lavage des vitres de cet imposant immeuble ne peut donc se faire que de l'extérieur et compte tenu de la surface à nettoyer, celui ci ne doit être effectué qu'une fois par an et Ils doivent certainement le faire juste avant la pleine saison.
Tant pis pour nous, ceci explique peut être pourquoi nous avions une chambre réservée côté rue !

La Corogne est située sur une péninsule reliée au continent par un isthme. C'est la 1 er ville de Galice et la plus peuplée.
Nous avons eu tout le temps de nous en rendre compte en la traversant !
La Corogne est aussi un grand port de pêche et un port industriel important.

A la recherche d'un bon resto, nous allons découvrir l'extrémité de la péninsule sur laquelle se dresse la Tour d'Hercule.
De nombreux chemins de promenade permettent d'y accéder.

C'est le plus vieux phare du monde encore en fonctionnement.
Sa construction remonte aux romains. La légende dit aussi que c'est Hercule qui, après avoir tué le géant Géryon aurait enterré sa tête dans les fondations du phare. Il aurait alors installé au sommet de la tour un miroir dont la fonction était de réfléchir les flammes d'un foyer afin de guider les marins dans la nuit.
La lanterne se trouve aujourd'hui à 59 m de haut.
Fatigués par cette longue journée, nous n'allons pas monter les 216 marches, nous nous contenterons, depuis le pied de la tour, des jolies vues sur l'Océan.

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De retour vers la ville où se dressent de nombreux immeubles nous allons découvrir un petit resto sympa dont l'adresse nous a été donnée par la jeune personne de l'accueil de l'hôtel Eurostars.

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Au resto Manda Truco, nous allons ce soir casser notre tirelire enfin presque, puisque pour 50,20 euros nous avons eu droit à des empanadas (Friands aux fruits de mer), una rape plancha (lotte à la plancha) et 2 tartas de Hojaldre (Millefeuilles) le tout accompagné d'une demi bouteille d'Albarino sans oublier les 2 verres de licores offerts gracieusement.

La 8 ème étape est terminée. C'était une étape difficile avec de très bons moments passés au calme sur les petites routes forestières au dessus de Ponteceso. Un décor magnifique du côté d'Arnados puis de Caion.
Nous avons beaucoup moins aimé l'approche de La Corogne avec ses gros travaux, sa circulation et ses nombreuses autoroutes.
La difficulté pour rejoindre notre hôtel aura au moins le mérite de nous laisser des souvenirs !
Durant toute la journée, nous avons parcouru près de 90 kms pour 1500 m de dénivelé.






Carte de notre itinéraire


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9 ème étape : La Corogne - Cedeira

mardi, juillet 21 2015

Galice 2015 - 7 ème étape : Queiroso - Laxe

Mardi 9 juin 2015

Nuit très calme mais comment pouvait-il en être autrement dans ce coin retiré, en pleine nature !

Petit dej au top. Juste avant de quitter le gîte (95 euros tout compris), la proprio nous demande de patienter dos minutos !

2 oeufs à la main, elle part à la cuisine et nous ramène quelques instants plus tard, 2 gros sandwich garni avec une omelette !
Elle va même nous embrasser pour nous souhaiter bonne route ! Super sympa. Si vous passez par là bas, n'hésitez pas, arrêtez vous, vous ne le regretterez pas !

Les 2 étapes à venir sont considérées comme étant les plus difficiles.
Ce matin, nous continuons donc notre remontée vers le nord avec une première partie à l'intérieur des terres.
Nous quittons Queiroso en empruntant la route de notre arrivée et cela commence donc par une bosse qui va nous mener tout en haut de la colline au milieu des eucalyptus.

En descente, nous traversons le petit village de Viseo puis nous prenons la direction de Munios. Nous sommes alors dans une large vallée, très verte et très cultivée.
Un long faux plat nous conduit jusqu'au tout petit hameau de Morquentian que nous contournons par la gauche en escaladant une sévère bosse pour arriver au point culminant de la journée soit, tout de même, 218 m !

Une longue descente en forêt avec de longs bouts droits, nous permet d'atteindre Os Castelos, Serantes puis Albergueria où les horréos ont beaucoup de pattes, signe de la richesse de la région.
Nous sommes, en effet, à nouveau, dans une grande zone de cultures.
Une route plus large mais toujours aussi calme, nous fait entrer dans Munios.
Changement à nouveau de direction en retournant vers l'ouest où nous allons retrouver le bord de mer en empruntant une petite route ombragée et vallonnée qui va nous mener, peu après le hameau de Merexo, au bord de la ria de Camarinas.
Le long de la ria que nous longeons durant plusieurs kms, les plages de sable fin se succèdent. Cette petite route bordée de pins est très agréable.
Une petite halte s'impose près de la Praia de Lago considérée comme une des plus belles de la côte galicienne.

Jolie vue depuis le pont qui franchit le Rio Negro.

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Légèrement à l'intérieur des terres, notre adorable petite route devient moins agréable en montant entre les pins !
Les pourcentages restent cependant correct pour nos petites jambes !.
C'est ainsi que nous atteignons le petit village de Leis de Menancos.
La route est bordée de murets de pierres sèches alors que nous traversons une longue partie boisée où nous retrouvons les eucalyptus.
Une longue descente nous rapproche de Cereixo et des rives du Rio Grande qui se jette dans la Ria de Camarinas.

Selon les cartes, le Rio Grande se nomme aussi Rio do Porto et c'est tout naturellement à Ponte do Porto que nous passons sur l'autre rive après avoir pris, en photo, une jolie fontaine.

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Sur l'AC432, route beaucoup plus importante, nous traversons Dor, Xavina puis Cruceiro en laissant la Punta Sandria sur notre gauche. C'est la partie plus plate de la journée.
Nous sommes alors, à l'extrémité de l'Enseada da Basa.

Camarinas n'est plus très loin.
Lovée dans une échancrure de la Côte de la Mort, cette ville abrite un port de pêche dynamique. C'est aussi la capitale de la dentelle.

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Autre particularité de cette ville, pour gagner de la place, les éoliennes ont été montées sur les toits des maisons !!!!

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En empruntant des chemins côtiers, nous poursuivons notre avancée jusqu'au petit phare de Camarinas situé sur la Punta Velloeira.
Belles vues sur l'océan.

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Le chemin côtier serpente entre des petits jardins. Les ornières sont nombreuses, nous voilà transformés, bien malgré nous, en vettétistes.
La végétation devient plus dense et le sentier plus étroit. Il est urgent de retrouver une route plus adéquate !

C'est donc par la route que nous nous dirigeons vers le Cabo Vilan.
Dommage, c'était plus beau le long de la côte.

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A l'approche du Cabo Vilan, le vent s'est sacrément renforcé !!!! Le ciel devient de plus en plus nuageux et la brume, que nous n'avions pas invitée, vient contrarier le spectacle.

Nous décidons tout de même de nous lancer à l'assaut de ce petit piton en admirant, au passage, le superbe tapis coloré formé par la bruyère et les genêts.

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2 grands lacets permettent d'atteindre la plateforme du phare.
La pente est relativement raide et aujourd'hui, c'est l'enfer ! Le vent souffle très fort, en violentes rafales, ce qui n'arrange rien ! A bout de force, nous arrivons au premier lacet prenant alors un vent de dos qui va presque nous obliger à freiner sur cette pente pourtant très raide !
Au second lacet, c'est la dernière ligne droite avec un vent en pleine poire ! Seule solution : monter en tirant des bords ! Sur cette petite route étroite et avec un car de touristes aux fesses, cela n'a pas été simple !
Même sur la plateforme, nous avons du mal à rester sur le vélo ! Nous nous empressons de nous mettre à l'abri du vent devant le bâtiment.

Sur cet endroit le plus dangereux de la Côte de la Mort, le Faro Vilan a été construit en 1890 à la suite du naufrage du HMS Serpent qui a causé la mort de 172 personnes. C'est le premier phare électrique d'Espagne.
Il domine la mer de 104 mètres et il a une portée de 27 miles nautiques.

Aujourd'hui le temps n'est pas super mais, ne nous plaignons pas, certains jours de brume, on ne voit même pas le phare !

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Du haut du promontoire la vue est très belle malgré la brume et l'usine d'élevage de poisson située juste en dessous !

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La température ayant très nettement diminuée, nous n'allons pas nous attarder davantage.
Dans les bourrasques, nous nous lançons dans la descente avec beaucoup de précautions !!!

Sur près de 10 kms, nous allons devoir emprunter une large piste beaucoup plus empierrée que je ne l'avais imaginée.
Cette piste longe au plus près la côte. d'abord en s'élevant au dessus des falaises puis en redescendant au niveau de la mer où le vent a toujours autant de force.

Pour pique niquer, face au Cabo Vilan, nous allons trouver refuge derrière de gros rochers.
L'endroit est quasi désert. Deux ou trois surfeurs isolés affrontent avec audace les très fortes vagues qui viennent se briser sur la côte.
Compte tenu des conditions météo, il ne faut pas avoir peur d'autant plus que les secours ne risquent pas d'arriver rapidement à cet endroit éloigné de toute habitation.
Le contraste est frappant. Si le soleil se cache, la température se rafraîchit nettement, l'endroit devient lugubre, nous rappelant ainsi que nous sommes bien sur la côte de la Mort !
Mais, dès que le soleil ressort des nuages, le site retrouve tout son éclat avec ses multiples couleurs!

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Repartis sur la piste, face aux bourrasques, les caillasses, la poussière et le sable dans les yeux, c'est pas le paradis !
Tout se complique encore plus lorsque la piste s'élève brusquement, sur plus d'un km. Ceci nous permet ainsi d'avoir, du haut des falaises, un dernier regard sur l'Enseada Do Trece et sur la Costa da Morte.
Cette montée, c'est le Mont Blanc ! C'est le nom donné à cette dune qui est en réalité un flanc de montagne qui a été recouvert de sable poussé par les vents violents.
Nous avons pu le vérifier encore aujourd'hui !
Le sable est toujours poussé mais, nous n'avons pas senti vraiment que le vent nous poussait aussi ! Pourtant nous ne lui avons rien fait !!!!! C'est ainsi qu'au fil des ans, le sable s'est retrouvé 204 m au dessus du niveau des flots et ...... nous aussi aujourd'hui !

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Sans regrets, nous quittons cette piste empierrée pour rouler sur une petite route beaucoup plus à l'abri du vent.
Le paysage change, dans une zone plus boisée, nous laissons à droite, le petit hameau de Pescadoira pour remonter en direction de Branas Verdes et des éoliennes.
Nous allons rester sur un joli plateau jusqu'à Santa Marina puis ce sera une descente vertigineuse par une route très étroite sur Arou petite bourgade qui possède une jolie plage protégée par de nombreux rochers de granit..

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Peu après, en longeant la côte, voici Camelle, sa plage, ses collines de granit et ses mouettes endormies !

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Contraste avec la Côte de La Mort, l'Enseada de Camelle est un havre de paix.

En prenant plein sud, nous quittons la côte, en montant sur une route large mais peu fréquentée.
Au sommet de la côte, nous prenons à gauche une petite route forestière qui nous conduit au hameau de Campo Do Polo.
Toujours par des petites routes, à travers la campagne galicienne, nous atteignons Figaredo. Les kms s'accumulent et les petites bosses commencent à peser dans les jambes.
Nous remontons vers le Nord en empruntant l'AC433, route importante mais très peu fréquentée.
En cours de route, nous allons lui faire quelques infidélités pour passer à Pasarela où, une fois de plus, nous sommes accueillis par les chiens !
Une longue descente nous ramène au niveau de la mer à Carbadal.
C'est ici que Garmin s'est mis dans la tête de prendre à gauche une petite route afin de couper vers le village de Cuina.
La montée dans Cuina à plus de 20 % va nous permettre de tester la résistance de nos cales de chaussures sur le goudron !!!!!!
La côte continue en forêt à la sortie du village jusqu'à l'embranchement avec la route de Laxe.
C'est pour nous la dernière ligne droite. Ce ne sera pas la dernière bosse.
Garmin a décidé de nous faire visiter Torré, un tout petit village situé à droite de l'AC 434. C'est plus court mais ...çà monte !
En restant sur l'AC434, c'était plus long mais çà descendait tout le temps !
Nous l'attendons trop cette plongée sur Laxe ! Il nous faut encore avaler un ultime faux plat au faible pourcentage mais qui, après 75 bornes dans les pattes, nous parait aussi raide que l'Alpe d'Huez !

Pour se racheter de nous avoir fait souffrir inutilement en fin de parcours, Garmin va nous mener sans aucune hésitation devant les portes de l'Hôtel Playa De Laxe.

Une nouvelle fois, l'accueil est sympa. Nos vélos vont avoir le privilège de passer la nuit au sous sol dans un local fermé à clef.
C'est un hôtel moderne, luxueux, chambre spacieuse avec mini bar et vue sur baie et le port de Laxe, le tout pour 60 euros petit dej compris.

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Laxe est une petite station balnéaire mais aujourd'hui, c'est encore le calme plat. Elle est lovée au fond d'une très large baie. Les barres d'immeubles de construction récente détonnent avec l'église Santa Maria De Atalaya qui date du 15 ème siècle.
Belle plage de sable blond et joli port de pêche.

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Comme d'habitude, au restaurant Salvavidas, nous avons commandé pour 1 et nous avons très bien mangé pour 2 !
Langostinos Al Ajillo, Postre, Pan, Agua le tout pour 19,30 euros ! Mais comment font ils ?

La 9 ème étape est achevée. C'était une étape difficile. Nous avons tout connu sur cette étape. Météo bonne et moins bonne. Fraicheur et chaleur. Vent violent. Parties plates et parties vallonnées. Bord de mer et intérieur des terres.
Malgré la brume et le ciel changeant, la Costa Morte et le Cabo Vilan auront été les points les plus marquants durant ces 77 kms pour un dénivelé de 1309 m.






Carte de notre itinéraire


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8 ème étape : Laxe - La Corogne

samedi, juillet 18 2015

Galice 2015 - 6 ème étape : Muros - Queiroso

Lundi 8 juin 2015

Marqués par la chaleur de la veille, ce matin, nous avons décidé de partir tôt.
Encore faut-il prendre un petit déjeuner consistant. C'est ce que nous allons faire dans un petit bar de Muros, sous les arcades, face au port

Il est à peine 8 h lorsque nous quittons Muros
Une fois de plus, nous allons longer la côte.
Seul le bruit des moteurs des petits bateaux de pêcheurs qui s'éloignent en direction du large vient troubler le calme de ce début de matinée qui s'annonce très agréable.

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Après avoir traversé San Francisco ( et oui !) voici Louro, avec sa Punta qui s'avance fièrement dans l'océan.

De l'autre côté de la Punta De Louro, très jolie vue sur les dunes et les lagunes.

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Nous remontons, à nouveau, vers le Nord pour prendre la direction de Carnota où nous ferons une petite halte provision au super mercado et à la carniceria.

Après le petit hameau de Caldebarcos, nous allons longer un mont de granit rose (Monte do Pindo) qui a été la proie des flammes sur plusieurs kms.
Le vent a fait son apparition et nous l'avons en pleine poire !

A l'entrée d'Ezaro, c'est force 12.
Alors que nous sommes à l'arrêt, les rafales de vent vont même renverser les vélos.%%

Très beau panorama sur l'enseada d'Ezaro où se jette le Rio Xallas.

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A la sortie d'Ezaro, la 1 ère bosse sérieuse de la journée nous attend.

Quelques kms plus loin, de l'autre côté de l'Enseada de Langoste, le Cabo Fisterra est en vue.

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A Pontella, en longeant des usines, nous respirons à plein poumon cette odeur d'oeuf pourri, caractéristique de la fabrication de la pâte à papier.

Un peu plus loin, nous traversons Cee, ville très urbanisée, nichée au fond de la ria de Corcubion. La circulation est devenue beaucoup plus intense.
Nous quittons le bord de mer et nous connaissons donc la punition : la pente s'accentue, sur une route étroite, ce sera la 2 ème bosse sérieuse de la journée.

Une belle plongée nous fait rapidement retourner au bord de mer, juste avant d'entrer dans Sardineiro De Abaixo.

Fisterra est une grosse bourgade aux ruelles pentues. Ses maisons colorées se dressent fièrement face au port.

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Je décide de partir seul à l'extrémité du Cabo Fisterra situé 4 kms plus loin en direction du Sud.
Une bonne bosse m'attend mais sans les sacoches, je m'envole !!!

De nombreux pèlerins font le choix de terminer leur pèlerinage sur ce promontoire de granit de 600 m de haut.
Il y a tout de même plus de 90 kms supplémentaires à faire, à pied, depuis Saint Jacques de Compostelle.

Je vais ainsi dépasser plusieurs marcheurs dont certains sont au bout du rouleau. Je prends quelques précautions en m'écartant au maximum par crainte qu'ils ne me sautent dessus pour s'emparer de mon vélo !!!

Ce randonneur, face au vent, ne m'a, par contre, causé aucune frayeur !

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Dernière ligne droite avant le sommet.

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Le tour du phare d'une hauteur de 17 m est située 143 m au dessus du niveau de la mer.

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Le Cabo Fisterra a toujours marqué les peuples.
Les romains pensaient que ce lieu représentait le point terrestre le plus occidental et donc que le monde s'y terminait !
Ce cap a été le théâtre de grandes batailles entre français et portugais et entre français et anglais.
Plus sinistre encore, une grande quantité de bateaux ont fait naufrage près de ce cap. Le naufrage le plus dramatique a eu lieu en 1870 lorsque le Capitan Monitor a coulé avec 482 personnes à bord.
Tout ceci explique le nom donné à cette côte, la Costa Da Morte. (La côte de la Mort).

Les raisons qui poussent les pèlerins à atteindre ce lieu ultime sont diverses.
Il y a d'abord cette idée de bout du monde, mais la légende dit aussi, que c'est ici que serait arrivé, apporté par la mer le corps de l'apôtre Jacques.
Il se dit aussi, que c'est ici que le vieil homme venait mourir, au coucher du soleil, pour renaître le lendemain, de l'autre côté de la terre.

Au fil des années, des coutumes ont vu le jour.
Ainsi, des pèlerins abandonnent ou brûlent leurs vêtements et leurs chaussures comme pour se purifier et entamer une nouvelle vie ou .....tout simplement pour se débarrasser de vêtements devenus encombrants ou inutiles.
Le site est ainsi devenu un peu un dépotoir et les tags ou inscriptions diverses, pas très réussies, ne contribuent pas, malheureusement à l'embellir.

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Le panorama mérite tout de même le détour, surtout si la météo, comme aujourd'hui, est de la partie.

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Le kilomètre zéro.

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Pour prendre ces photos, j'ai très souvent jeté un oeil sur mon vélo que j'ai laissé appuyé contre un rocher.
Imaginez un instant, ce pèlerin épuisé qui est enfin arrivé, après des jours et des jours de marche. Son voyage est terminé, il est arrivé au bout du monde, il a atteint son but !
Il doit maintenant, repartir dans l'autre sens pour retourner à Fisterra, toujours à pied puisqu'il n'y a pas de navette !
Qu'il doit être tentant pour lui, d'enfourcher mon vélo et de se laisser glisser dans la descente sans donner un coup de pédale !

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Après avoir retraverser Fisterra, je vais récupérer mes sacoches et ....... Jacqueline.

Il est grand temps de casser une petite graine près de la Praia De Langosteira.

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Il nous reste une vingtaine de kms à accomplir pour rejoindre Queiroso.
Nous allons effectuer ce trajet en remontant le long de la Costa Da Morte mais en restant à l'intérieur des terres. (On ne sait jamais) !

Terres agricoles, prés, petits bois de pins et d'eucalyptus sont de retour.
Les hameaux se succèdent. D'abord Pardis où l'entrée dans le village va faire exploser nos mollets !
Descente très rapide sur Canosa puis, Lires est en vue.
Le bar que j'avais remarqué sur internet, est toujours là. Heureusement, car, une fois de plus, nos gosiers réclament, au plus vite, une boisson rafraîchissante.
Pas de supplément offert gracieusement aujourd'hui, pourtant c'est moi même qui suis allé chercher les boissons au bar !
Marcheurs et cyclistes se côtoient, nous sommes sur un des chemins de Saint Jacques.
C'est ici que nous allons rencontrer 2 cyclistes partis de Genève il y a une vingtaine de jours et qui vont terminer, ce soir, leur périple à Fisterra.

Nouveau départ pour les 9 derniers kms, tout en montée.
Une toute petite route forestière va nous mener jusqu'au hameau de Porcar où nous slalomons entre les horréos tout en évitant les chiens.
Histoire de mettre un peu de piment, c'est ici que je vais mettre une branche dans la roue avant de mon vélo. Le garde boue n'a pas apprécié. Il s'est déclipsé, heureusement qu'il n'était pas vissé !
Plus de peur que de mal !

Sur une route plus large, nous traversons le Rio do Castro juste avant le hameau de Frixe.
Un long faux plat, en ligne droite, jusqu'à Castro se termine par une montée plus franche.
Ce sera la dernière de la journée. Nous bifurquons à gauche en direction de Queiroso que nous atteignons avec une courte descente au milieu des bois.

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Quel accueil de la part la propriétaire de cette chambre d'hôte !
Lorsqu'elle a compris que nous étions arrivés à vélo avec cette chaleur, elle est repartie en courant et elle est revenue avec 2 bières à la main !
De suite, nous avons senti qu'elle était prête à tout pour nous faire plaisir.
Ce sera d'ailleurs le cas durant toute la durée de notre court séjour.

Notre chambre spacieuse donne sur le côté de la colline mais un salon commun aux autres chambres nous permet d'avoir une vue très agréable vers la vallée en direction du bord de mer.

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En attendant le repas, je vais me dégourdir les jambes sur les chemins qui grimpent dans la colline au dessus du hameau de Queiroso.

Du haut de la colline, la vue est bien dégagée vers le sud sur les praias de Nemina et de Rostro avec, au loin, le Cabo Fisterra.

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Sans trop le vouloir, en descendant sur l'autre versant, je vais me retrouver au bord de l'océan, à hauteur du Cabo Tourinan.
C'est le point le plus occidental du territoire espagnol.
Dommage, la brume de chaleur gâche un peu le panorama à tel point que face au soleil on ne distingue plus du tout où se trouve la limite entre ciel et mer.

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Queiroso possède aussi plusieurs horréos un peu à l'écart du hameau. Parmi ceux ci, un petit millepatte est encore utilisé pour faire sécher le maïs.

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Au repas, ce soir, il y aura 3 autres clients.
Potage, merlu, pomme de terre et légumes du jardin, dessert au fromage, tout ceci servi avec une extrême gentillesse.

Et voilà, la 6 ème journée s'achève. Nous avons bouclé plus de la moitié de notre périple.
Aujourd'hui 81 kms avec 1240 m de dénivelé. Une des étapes les plus difficiles.
Très beaux paysages tout au long de la côte, sous une météo très agréable malgré la chaleur.
Un final un peu plus ardu mais avec l'avantage de rouler sur des petites routes calmes et ombragées.






Carte de notre itinéraire


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7 ème étape : Queiroso - Laxe